Lima

Publiée le 03/10/2021
Arrivée au Pérou

Enfin nous voilà à LIMA après un voyage long et fatigant. Départ de BALE à minuit : c’est la course aux hublots pour monter dans l’avion et je ne réussis même pas à avoir une place à côté de Michel. 1ère escale à LISBONNE Portugal, après 2 h ½ de vol. Après 1h ½ de pose, départ via LA GUADELOUPE. POINT A PITRE 2ème escale. Atterrissage à 5h du matin heure locale, température 24°. Escale de 2 h qui nous semble bien agréable après 7 h ½ de vol et un sommeil plus que léger dans l’avion. À noter que l’escale a duré 1 h de plus, car des mecs avaient bouché les chiottes de l’avion avec des cannettes de bière. Encore 5 h ½ de vol un peu plus calmes que la nuit, durant laquelle nous avons traversé un orage, et nous voilà à LIMA. Vingt dieux que c’est pauvre !

Nous longeons les « bariadas » (bidonvilles) dans notre taxi palace qui perd ses boulons et que nous partageons avec un couple de Parisiens aussi paumé que nous. Voilà la gare Desemparados : accueil militaire avec automitrailleuses et soldats armés. 2 h à la bourre pour le rendez-vous, mais le père Xavier est quand même là à nous attendre, bien heureux de nous retrouver surtout après l’accueil qu’il avait eu. En effet, arrivé en pleine nuit, il s’est retrouvé tout seul au milieu d’une petite place à 2 h du matin et les balles ont commencé à siffler à ses oreilles, obligé de se planquer sous une porte cochère et d’attendre 5 h, heure d’ouverture de la gare, afin de pouvoir achever sa nuit plus ou moins en sécurité.

Puisque nous sommes à la gare, nous pensons déjà au lendemain. Seulement voilà, pas de billet pour demain pour HUANCAYO, nous partirons donc dimanche ; ça commence bien, 2 jours de retard sur le programme. En attendant, nous songeons à nous restaurer et visitons la ville. Nos 1ères impressions : contraste entre riches et pauvres.

Le soir, grâce à l’ami Xavier et à l’amabilité de la patronne du restaurant, nous trouvons le moyen de nous faire inviter chez une Péruvienne de la haute classe, « Anita ». 1er essai avec le Pisco (boisson nationale), ça gratte ! Enfin retour à l’hôtel qui à lui seul est tout un poème. Mais nous sommes trop crevés pour nous attarder sur le fait que tout est dégueulasse, qu’il y a des petites bêtes, que nous n’avons qu’un tout petit lit pour 2, grinçant et sans drap. Ne pas oublier que le couvre-feu est à minuit et que passé l’heure on se fait tirer dessus.

J’oubliais de dire qu’à 1 h 10 du matin, nous passions au-dessus de la tête des parents qui se trouvent à LIMOGES.


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