Visite de Huancayo

Publiée le 03/10/2021
Visite de Huancayo

Le matin, visite de HUANCAYO. Tour du marché très typique, on a envie de tout prendre en photo et de tout acheter : vêtements en laine très colorés, flûtes, petits objets artisanaux que les Indiens fabriquent sur le trottoir, légumes et fruits divers, le tout est très coloré, c’est extra. Seul inconvénient, c’est très sale et ça pue, tout le monde crache partout, même les femmes et les enfants et ça sent la pisse, car les femmes ne sont pas gênées de s’accroupir devant nous et de laisser une mare après leur passage.

Ici toutes les femmes ont le costume local, certains sont très jolis, mais pour la grande majorité, c’est loqueteux et sale. Au Pérou, presque tous les mômes travaillent, même les tout petits, ils passent partout et vendent n’importe quoi : des habits, des lacets, de la nourriture, etc. ils cirent les chaussures et c’est la bagarre à qui aura le client. Les femmes ne perdent pas de temps, elles tricotent, font du crochet, filent la laine de lama avec la quenouille tout en marchant.

Nous sommes aussi parfois objet de curiosité avec les caméras et les sacs à dos, les mômes viennent carrément nous regarder sous le nez.

Huancayo
Huancayo
Le marché de Huancayo

18 h, nous embarquons dans notre bus. Surtout ne pas quitter son siège, car les paysans essaient de nous les piquer. Surtout qu’à la compagnie de bus ils sont assez organisés au point de vendre le même siège à plusieurs types différents.Alors, parlons de ce voyage de 258 km qui a duré 13 h. C’est tout un poème. Pas de route, mais une piste caillouteuse avec trous et bosses à volonté. Nous avons fait un passage à certainement plus de 4000 m, car nous avons traversé des paysages enneigés et avons même eu le droit à une tempête de neige. Le chauffeur était obligé de s’arrêter de temps en temps pour dégager le pare-brise, car l’essuie-glace plutôt faiblard ne lui laissant qu’une toute petite lucarne et ce n’était pas le moment de conduire les yeux fermés. Heureusement qu’il faisait nuit. Mais les phares et le clair de lune me permettaient de voir les précipices que nous longions parfois à quelques cm. Les virages, n’en parlons pas, il fallait parfois s’y reprendre en 2 fois pour les passer : une marche avant, une marche arrière et ça repart. Les ponts, c’est pas mal non plus, car la tôle raclait les bords trop étroits ; plus d’une fois j’ai cru ma dernière heure arrivée ! Surtout lorsque la roue arrière du car, en passant dans un immense trou, s’est subitement retrouvée dans le vide.Maintenant parlons de la vie intérieure, ça, c’est bien aussi. Les Péruviens, bon, ça passe, mais des Péruviens complètement bourrés, c’est autre chose. Ils ont les bouteilles, les feuilles de coca et ça boit, ça gueule, ça pue, ça pisse par la portière provoquant une tempête de poussière nous empêchant de voir le chauffeur et l’obligeant à s’arrêter en attendant que ça se passe. Et ce qui devait arriver : ça dégueule, et où ? Je vous le donne en mille : sur le duvet du copain de devant et sur le siège de Mimi. Parfait ! Moi mes tripes font 5, 6 tours et puis s’en vont, j’ai cru que j’allais suivre le mouvement, surtout à cause de l’odeur : de l’oignon ! Ça en fait marrer les 2 poules qui sont dans le porte-bagages et qui de temps en temps nous font la sérénade, quand elles ne se trouvent pas éjectées du porte-bagages et pendues par une patte. Les bébés, eux pendant ce temps tètent tranquillement leur maman, perdant la tétine à chaque chaos. Bon, je n’en dis pas plus sur ce voyage qui en gros fût long et très pénible.

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