Dommage, les horaires de bus affichés ne sont plus d’actualité. Zéro bus. On demande à un local qui nous dit que le prochain bus pour Cabuya est à 10h30, il est 8h. . .
Bon, je recommence le démarchage, mon radar Stop est activé. Un monsieur finit son running, il est plein de sueur, torse poil, la soixantaine, la classe vraiment. Il est Ricain et il veut bien nous prendre mais il nous dépose 1km plus loin seulement. Il va au restaurant prendre son petit déjeuner… Soit. On continue en marchant le pouce levé pendant 30mn, et un surfeur nous prend pour quelques km puis une autre voiture, celle d’une femme de 30 ans, une Argentine qui souhaite faire sa vie ici au Costa Rica depuis quelques années. Elle a eu du mal à trouver un endroit où se poser, mais ici, elle adore. Elle nous dépose à 20mn de l’entrée du parc, parfait.
On profite du parc !
On marche de 10h à 14h dans la réserve. On y verra des singes, on les entendra beaucoup aussi. On transpire à grosse goutte, il fait très humide et lourd et pourtant, le soleil n’est pas vraiment de sortie. Le point d’orgue de la randonnée nous amène à la plage de la réserve, celle de Cabo Blanco. Une plage très sauvage, du sable blanc, des centaines de Bernard-l’hermite. On y passe seulement 30mn, le temps de pique-niquer car on a presque 2h de marche pour revenir à l’entrée du parc et essayer d’avoir le fameux bus retour… Le stop n’est jamais une science exacte et beaucoup de gens circulent en scooter ici (ce matin, on se dit qu’on a eu de la chance).
On rentre vers 15h et on enchaîne par une session plage où on a encore vu des capucins. Journée parfaite qui se termine par un appel en visio avec Claire, une amie de Roxanne qui vit à Tahiti. Improbable. Roxanne nous a donné son numéro pour la joindre et avoir des bons plans pour la Polynésie. Tu parles d’un bon plan : Claire nous invite carrément chez elle pour notre séjour sur Tahiti et nous conseille sur les différentes îles. On est tellement heureux de cet appel et de la gentillesse de cette femme qu’on a jamais vu.
