Narvik

Publiée le 01/10/2025
Principale raison de notre voyage avec le grand espoir de voir des aurores boréales

Narvik est une ville enchanteresse à la manière des fées, ce qui semble normal dans ce pays de légendes où les trolls sont partout montrant que la magie n'est jamais très loin!

Enchanteresse car au premier regard, en descendant du train, elle semble banale, un peu grise et peu aimable. 

Après le parvis désert de la gare le regard s'accroche à une sculpture de pure style réaliste soviétique des années Staline... qui donne envie de fuir.

Il faut dire qu'elle souffre de son histoire, ou du moins de l'histoire des hommes qui ont fait développer Narvik pour acheminer le minerai extrait des mines de Kiruna à environ 200 km.  Le passage d'immenses trains de marchandises entre les mines et le port semble incessant.

Narvik en apparence

Mais on sait que, dans les pays de légende, l'apparence est souvent trompeuse, qu'il faut persévérer pour avoir une chance de voir l'autre facette du monde, n'oubliant pas que nous ne sommes qu'à 220 km du cercle polaire et de la demeure du père Noël !

Alors, en prenant un peu de hauteur on découvre une ville qui s'étire entre les collines, les fjords et la Baltique, des paysages toujours grandioses que les couleurs d'automne font flamboyer. 

Narvik vue de la colline
Narvik vue de la colline

Se promener dans la ville est une réjouissance des yeux tant les jardinets, entrées et facades des maisons, au style très montagnards sont bien entretenus et souvent décorés.  

C'est en observant les toits que l'on comprend que la neige doit être abondante en hiver. Mais les grandes fenêtres sans volets disent la soif et le besoin de lumière...

Maisons de Narvik

Il serait dommage de quitter Narvik sans arpenter le petit chemin au bord de l'eau qui vous mènera à une toute petite plage. Plage de galets comme à Nice mais caressés par une eau translucide.

Mais avant d'arriver à ce petit paradis pour pique-nique improvisé en compagnie de deux mouettes et un corbeau suédois (on ne lui a pas demandé ses papiers mais il ressemble plus aux corbeaux suédois qu'aux français) il faut que les esprits vous acceptent : les totems veillent sur le chemin !

Pique-nique au bord de l'eau à Narvik

Mais nous n'avons pas abandonné le rêve qui nous a amené si près du pôle nord : les aurores boréales ou Northern Light comme on dit ici.

Les esprits nous ont été favorables et ont mis sur notre chemin quelques belles elfes pour nous aider. Merci à  elles:

L'adorable jeune femme de l'office du tourisme qui nous a mis en lien avec Blanche. 

Blanche, une niçoise (ou presque à cette distance on ne chipote pas pour une dizaine de km!) échouée là par amour du lieu qui nous propose de partir à la recherche des aurores avec Lina.

Lina, d'une gentilesse et d’une patience sans pareille, photographe professionnelle et guide qui nous a embarqués dans la chasse aux lumières du ciel pendant 5 heures, en parcourant 160 km pour trouver les meilleurs lieux.

Si vous allez à Narvik, ne perdez pas de temps, allez retrouver ces elfes à "Day Out Narvik"

Le reste ne se raconte qu'en images (toutes de Lina, bien photographier les aurores demande une grande connaissance photographique).

Les photos sont utiles aussi parce qu'elles accentuent les couleurs. Lorsqu'on les voit en direct ce sont surtout des danses de rubans lumineux dans un ciel plein d'étoiles, on devine quelques teintes à la lisière des formes.

Aurores
Aurores
Aurores
Aurores
Aurores
Aurores
Aurores

Et comme les elfes sont d'adorables créatures Lina nous a même préparé un feu pour que nous ne prenions pas froid dans cette attente nocturne et avait pensé à nous amener tisanes et friandises!

Petite flambée dans la nuit
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