Santa Cruz de la Sierra

Publiée le 26/07/2025
416 m / 2 424 120 habitants

Nous partons à 5h du matin en collectivo de Llachon à Puno et arrivons 5 minutes avant le départ du bus pour la Bolivie (départ 7h du matin). On roule quelques heures dont un rapide passage de frontière et nous arrivons à Copacabana. Nous avons juste le temps de discuter avec une archéologue et de manger une soupe crémeuse aux champignons et un poulet à la maracuya et c’est reparti pour le même bus jusque 16h50, l’arrivée à La Paz capitale de la Bolivie.

On prend nos billets pour 17h30 et on achète un paquet de chips et des céréales bizarres pour survivre jusqu’à l’arrivée théorique de 10h le lendemain matin. Sauf que notre bus enchaîne panne (donc attente d’un nouveau bus), embouteillages monstres pendant la nuit et pont cassé. Nous arrivons donc à Santa Cruz à 20h30 épuisés et prenons le premier hôtel abordable et mangeons un Burger King dans une ville quasi déserte avec la majorité des magasins fermés.

En effet, l’hôtel nous apprend que la région vient de rentrer en grève avec blocage des routes et nous conseille d’aller acheter des vivres pour demain au cas où. Après avoir acheté des pâtes, on prévient nos amis qui devaient nous rejoindre qu’ils feraient mieux de revenir sur Santa Cruz si on doit tous partir dans deux jours en trek sereinement.

Au moins, on attendra ensemble…

Semaine 1 : attente et préparation

Nous voici donc à Santa Cruz, cette première journée sera consacrée à attendre nos amis, chercher un distributeur de billets, contacter notre guide pour le parc Kaa Iya et trouver un endroit pour faire un test antigénique.

Nos amis nous rejoignent début d'après-midi et nous confirment qu'il y a bien des blocages dans la région.


Le reste de la semaine se fera à l'hôtel à attendre si notre excursion pourra se faire.

Départ de Santa Cruz

Finalement, le guide ne préfère pas tenter car il ne serait pas sûr de pouvoir rentrer sur Santa Cruz.

Nous voici donc après quelque jours dans Santa Cruz, ville qui n'a pas beaucoup de charme surtout pendant les blocages, en train de regarder quelles sont les alternatives.

Nous optons pour un colectivo qui nous emmènerait le plus loin possible vers la frontière brésilienne.

Finalement il arrive à contourner le premier blocage mais une fois arrivé à San José de Chiquitos il nous laisse ici où nous traversons le barrage pour reprendre un autre colectivo jusqu'à un autre barrage. On croisera nos premiers ménonites, communauté néerlandaises locales dont les hommes sont habillés en chemises et salopette. Chez eux, ils se déplacent en calèche. Ils nous font beaucoup penser aux mormons des USA.

Au passage nous nous arrêtons pour faire le plein de nourriture et Agathe goûtera ses premières salteñas, les empeñadas de Bolivie qui sont bien juteux et délicieux. Puis nous repartons pour le prochain barrage.

Ainsi de suite ce sera au total 3 colectivo différents pour atteindre le petit village de Chochis où nous arrivons en fin de journée. Et devant la beauté de ses paysages, nous décidons d'y rester pour au moins deux nuits.

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