Retour à Tbilissi, faire son sac, papoter et aéroport

Publiée le 03/03/2020
Retour à Tbilissi avant de prendre mon vol de retour.

 Mardi 4 Septembre Tbilissi

Je me réveille vers 06h30 et nous arrivons avec un quart d'heure d'avance. Sur le quai toujours aucune trace d'Uriel et Danit … sans doute ont ils changer leurs plans ou pas trouver de billets.

Retour chez Nana, je traîne pour ne pas arriver trop tôt, j'observe un boulanger faire le pain traditionnel. C'est surprenant. Le pain est cuit contre la paroi d'un énorme vase, le toné, enterré au fond duquel il y a une brasier. Le boulanger se penche terriblement par l'ouverture pour plaquer la pâte contre la paroi chaude et utilise un crochet pour les récupérer une fois cuite. Il doit y avoir une histoire pour cette technique.. Chez Nana, les voyageurs défilent sans cesse, une chinoise sur le départ prend un petit déjeuner, et un couple italien qui opère comme moi par excursion et devrait repasser dans quelques jours.

Nana s'en va préparer les prochaines élections, je prends une douche et repars pour la journée dans la ville trouver Geoland rue telegrafi, quelques cadeaux pour mes filles et amis, flâner. En divaguant dans les rues je retrouve les fameuses synagogues, la grande construite entre 1895 à 1903 et l'ancienne dite la "petite synagogue ou synagogue ashkénaze au 28 rue Kote Afhazi qui se prolonge en rue Leselidze,  qui est effectivement en ruine. Je poste mes cartes postales et rejoins le marché aux bijoux près de la gare centrale. La vieille ville m’attire, j'y retourne, déjeune dans un restaurant branché (qui ne rend pas la petite monnaie), retrouve quelques balcons, me perds dans le marché de la place de la gare, On y trouve tout dans les petites allées étroites, encombrées de toutes sortes de produits avec des prix forcément bas mais je renonce à trouver un tee-shirt « Stop Russia » pour Ben et rentre chez Nana vers 20h.

Le départ approche, douche, sac et je dîne avec mes restes, fromage, Khatchapuri, yaourt en papotant avec Nana. Elle m'appelle un taxi pour rejoindre l'aéroport (35 lari).

En Géorgie nous passons les contrôles de police en entrant dans l'aéroport ; vous avez un couteau ?, oui ! Mais comme il est au fond de mon sac ça ira bien comme ça et je vais gentiment attendre en somnolant 4h pour l'enregistrement.


Au final

Au final,un super voyage de 15 jours sans aucune anicroche, dans l'improvisation totale au gré des rencontres et des opportunités, un pays fabuleux avec une histoire riche qui se reconstruit doucement. On y mange très bien, les services ferroviaires fonctionnent très bien et ensuite les marchroutkas sont très pratiques pour bouger.

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