Etape 23 : Le Boréon - Refuge de Nice

Publiée le 28/09/2021
Environ: 15km/ +1750m / -1000m Tracé de l'itinéraire : https://www.visorando.com/randonnee-/15318874

    Vingt-troisième jour de marche, direction les environs du refuge de Nice.

Au départ du Boréon, le sentier a là aussi été détruit par la tempête Alex, il nous faut rejoindre le GR au niveau des vacheries du Boréon en empruntant une route qui a été réhabilitée. Les dégâts sont encore une fois impressionnants cette zone a vraiment subit les ravages de la tempête de plein fouet! 

On rejoint le lac de Trecolpas par un sentier à travers les bois et on marquera ici une bonne pause pour attendre Maxime qui s'est trompé de sentier en montant au refuge de Cougourde. Il a quelques soucis à un genou, une douleur qui est un peu aléatoire, elle le laisse tranquille certains jours et revient à l'attaque le lendemain, c'est assez complexe. Aujourd'hui, un peu en peine, il nous fera patienter ici 1 petite heure, mais ce n'est pas grave, l'endroit est plaisant, c'est super beau et on a la chance de pouvoir observer quelques bouquetins.

On repart ensuite jusqu'en haut du pas de Ladres (2432m) pour redescendre sur la Madone de Fensestre. Il y a ici beaucoup de chamois qui descendent jusqu'à la route. On décide de manger au refuge du caf, en attendant de voir si Maxime et son genou sont apte à repartir cette après-midi. 

Après une longue pause, Max choisit de repartir tranquillement sans trop forcer, l'étape à parcourir jusqu'au refuge de Nice n'est pas grosse, ça devrait passer. On repart donc direction le pas du mont Colomb (2548m), la montée d'abord tranquille se complique rapidement, ça devient assez raide et technique, le sentier disparait pour laisser place à un immense pierrier. Le temps est menaçant mais heureusement pas encore de pluie, ce qui rendrait la progression bien plus compliquée dans cet environnement. Max avance doucement mais sûrement pour ne pas trop solliciter son genou douloureux. Ca nous laisse le temps à Loic et moi de savourer la super vue du pas du mont Colomb.

On redescend ensuite sur l'autre versant toujours dans un pierrier. J'aime bien progresser dans ce type de terrain lorsqu'il est sec, ça change, ça m'amuse de marcher de pierre en pierre en alternant petits et grands pas entre-semés de quelques petits bons.

Nous voilà maintenant arrivés au refuge de Nice, il y a encore pas mal de chamois dans les environs, on décide de boire une bière bien méritée avant d'aller planter nos tentes un peu plus loin. Nous sommes au cœur du parc du Mercantour et il faut normalement attendre 19h pour monter sa tente si l'on ne veut pas risquer une amende... (Cette législation est souvent mise en place dans les parcs régionaux ou simplement dans les zones très fréquentées pour ne pas dénaturer les lieux en empêchant la vue des tentes au plus grand nombre. La plupart du temps, le camping sauvage est interdit, seul le bivouac est toléré entre 19h et 9h le lendemain).

On retrouve ici Marie-Léa et Catherine qui dorment au chaud comme à leur habitude et l'on se donne rendez-vous après manger pour un petit digestif. Place maintenant au campement, on trouve rapidement une zone satisfaisante, et on a tout juste le temps de monter les tentes qu'une petite averse de grêle éclate ! On mangera chacun de notre côté dans notre tente respective en attendant que ça se calme. 

Une fois l'averse passée, on retourne au refuge boire quelques tournées de genépi avec les filles puis retour aux tentes pour la nuit. Cette dernière sera agitée, encore de la grêle, au lever le lendemain matin le paysage sera rendu hivernal recouvert par un tapis blanc de grêlons.

pas des ladres
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