Pause à Montréal et bilan

Publiée le 04/07/2016
Dernière étape de notre voyage canadien dans l'une des plus grandes villes francophones au monde : Montréal. Petite pause de plusieurs jours nous permettant de dresser un bilan de ce parcours.

"La ville, c'est ma jungle"

Après avoir passé une dizaine de jours en Gaspésie à croiser la belle faune de la région, le choc est rude lors de notre retour à la vie citadine.

Finalement, nous n'aurons vu que deux grandes villes au Québec : Québec City et Montréal. Rien à voir : autant Québec est très "française", autant Montréal est une véritable métropole cosmopolite et bilingue.

Des chantiers dantesques, une circulation automobile très dense, un brouhaha permanent, des gratte-ciel... On a du mal à se remettre dans le rythme urbain. Ce qui nous fait dire que nous n'avons vraiment plus envie de vivre dans une grande ville.

Nous en profitons quand même pour visiter le Vieux-Montréal, partir sur les pistes de nos ancêtres colonisateurs, grimper au Mont-Royal et bien sûr, manger une queue de castor...

Bilan de notre séjour au Québec

Après l'Islande, nous avons poursuivi notre recherche des grands espaces au Québec, et la Gaspésie ne nous a pas déçus.

Ce qu'on a aimé

  • La Gaspésie bien sûr ! Son côté sauvage et vert, dans les parcs nationaux particulièrement. Nous étions hors saison, nous n'avons eu aucun problème pour trouver un logement pour le jour même.
  • Le pragmatisme américain. Tout semble fait pour fluidifier les flux (piétons et automobilistes) et pour se simplifier la vie.
  • La douceur de vivre. Les gens semblent véritablement sereins et chaleureux (même si ce n'est qu'une façade). Mention spéciale pour la ville de Québec, une ville relativement grande mais où le rythme est calme. Aucun sentiment d'insécurité ni incivilité lors de notre bref séjour. C'est reposant !

Enfin, nous avons fait de belles rencontres humaines lors de ce voyage, ce qui est aussi important que les écureuils et les ours ! Une personne qui a tout plaqué à 50 ans passés pour devenir saisonnière dans les hôtels gaspésiens, un jeune guide de via ferrata qui passe ses hivers à escalader des cascades de glace, un couple d'octogénaires tenant un gîte et qui nous ont traité comme leurs petits-enfants, un couple de soixantenaires insistant pour nous déposer en voiture 300 m plus loin pour ne pas qu'on soit trempés par la pluie et qu''on se souvienne d'eux" (on s'en souvient !)... et énormément de compassion pour nous Français suite aux attentats et aux difficultés actuelles.

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