Sarajevo/Mostar, Bosnia

Publiée le 16/07/2017
https://www.youtube.com/watch?v=_DCvINQrUtQ

Coucou les petits choux-fleurs !

Ce matin, réveil 10h30. Un peu difficile, on a veillé tard avec nos confrères rencontrés au Hikers Den (Auberge de jeunesse). Encore les yeux embués, nous émergeons en prenant un maigre petit déjeuner. A peine commencé, Marie et Koen arrivent. Aurait-on entendu parler Finlandais à l’extérieur du van…Ah non, c’est Koen qui vient de nous saluer en fluchte-fluchte. Nous démarrons sur les chapeaux de roues, direction la Bosnie.

30mn de van – 45mn de pause pour admirer les voitures passer (non, nous ne sommes pas comme ces vieux hongrois, la bière à la main, assis là à admirer le flux de carrosses en travaillant le lever de coude)).

C’est reparti pour quelques heures de route à travers les canyons, jusqu’à un hôtel abandonné. L’intérieur est entièrement obsolète, malheureusement. Nous repartons, les discussions allant bon train.

Passage de la frontière bosniaque – sourire – le belge s’est levé pour venir à l’avant du véhicule saluer le douanier – Chacun sa technique ;)

Après quelques kilomètres, une pause s’impose. Nous dévalisons une supérette et nous profitons de l’ombre des arbres d’un parc pour se rassasier tranquillement. La fatigue commence à se faire sentir. Nous arrivons finalement à Sarajevo en début de soirée, après une longue journée de grand huit pour notre chère titine. Mais, sachez-le ! Nous sommes résistants. Au détour d’un café, nous croisons un Barman sympathique, qui nous conseille de nombreuses choses à voir, et les bons plans du coin ! Ah oui, il parle un peu français et est ex-entraîneur de l’équipe nationale bosniaque de foot. Sur les conseils d’un belge assez brillant, le demi se transforme en Pubcrawl. Notre guide nous mène dans un English Pub, où nous pourrons allègrement déguster une bonne pinte dans un bus londonien aménagé. Ah oui, juste avant, j’ai eu une peur bleue : une main s’est posée sur mon cou, de quoi me donner la chair de poule (ou de swimming-poule, c’est vous qui voyez…). Un instant, j’ai vu ma vie défiler, en pensant que c’était un câlin du videur… Mais non ! Qui voilà ? Richard ! Que l’on avait rencontré une petite semaine auparavant. Sans aucuns moyens de communication, nous nous sommes retrouvés. Le hasard fait bien les choses ! Haha ! Nous passerons la suite de la soirée ensemble, entre franco-belges, tant à conter milles aventures que compter le nombre de chopes qui ont sombrées dans le ventre de l’Anversois.

Sommeil – Dodo

Aujourd’hui, quartier libre ! Nous prévoyons de visiter, lessiver nos affaires, et rejoindre les autres afin de se dire au revoir. La lessive se fera toute seule cette fois-ci, grâce aux mains angéliques d’une jeune assez arrangeante sur les horaires de fin de lessive. Nous visitons sans grande surprise Sarajevo, et pris d’une étrange fatigue post-nuit courte, nous rejoignons nos chers confrères. La bonne humeur du belge nous remet sur pied. Effectivement, lui aussi a beaucoup aimé le tour gratuit de la ville. Après 30mn de culture intensive, il a abandonné pour finalement nous retrouver. Marie est partie prendre le train, le belge nous tient compagnie. Quelques franches accolades plus tard, nous nous quittons en nous promettant de le recontacter quand nous serons à Anvers.

Car-Wash – 20h30 – il est temps d’aller chercher la première princesse à l’aéroport

Ah mais pas si vite ! Avant d’avoir tenté un 3-point avec la poubelle depuis le van, ce dernier a brouté et s’est stoppé sur le bitume. Une manière de nous dire que lui aussi, en a ras-le-bol de faire des kilomètres sans jamais que l’on prenne soin de lui…pauvre bête… et surtout 2 clampins, assis, ahuris… La tôle de support de l’embrayage a lâché ! Plus moyen de passer une vitesse. Va falloir faire irriguer le cerveau pour trouver des solutions rapidement. Grâce à la Wi-fi d’un bar proche, Alexis ira chercher Victoire en taxi, pendant que je bookerai pour eux une magnifique chambre dans une auberge, afin que la princesse puisse poser ses souliers sur un marbre bien propre.  La course en taxi sera négociée coûte-que-coûte par Alexis. Habituellement, le tarif augmente de 15€ quand c’est marqué « pigeon étranger » sur votre front. Nous accueillerons quand même Mlle dans le bar pour fêter son arrivée, en se demandant bien de quoi sera fait demain. Mais, demain est un autre jour. Et à chaque jour suffit sa peine…

Dodo dans un lit pour certains – dodo dans un van sans propulsion pour d’autres

Lever 10H. Nous sommes un peu cuits. Le moral est dans les chaussettes. Nous commençons par un bon café dans le bar de l’ex-footeux. Après quelques explications rapides sur notre problème, l’homme, serviable et aimable, retourne des montagnes pour nous trouver une solution. Une dépanneuse arrivera 30mn plus tard. A 4 sur la banquette avant, le van gitant tel un dériveur derrière nos têtes, nous prenons la route d’un garage. Le van est finalement ‘réparé’ en 2h. La plaque de tôle tient maintenant sur 3 points de soudures un peu branlant, en priant pour que cela ne pose pas de soucis d’ici notre retour à Grenoble. Service cher payé pour la qualité de la main d’œuvre, nous repartons en fin d’après-midi, heureux comme 3 bacheliers repassant les épreuves de septembre.

2h de route – Un ice tea fruit-rouges contenant plus de sucre que de jus – un marmot qui demande quand est-ce qu’on mange toutes les 2mn – Mostar

Le paysage s’est transformé. La verdure a laissé place à l’aridité des collines aperçues en Grèce. Les éclats de rire et gargouillement de ventre sont entrecoupés de moments de silence lorsque l’on regarde certains départs de feux de forêts. Nous mangerons finalement sur un parking, en espérant que le mioche oublie de regarder l’heure du prochain repas. Mais, apparemment, son horloge interne lui rappelle des souvenirs d’aliments à chaque passage devant un vendeur de glace… Après avoir visité une ancienne tour de sniper du temps de la guerre civile, nous nous rendons dans la cité médiévale de Mostar, pour admirer son Stari Most (pont ottoman), de loin le plus impressionnant et le plus haut d’Europe. Certains téméraire tente le saut de 26m. Ils demandent d’ailleurs beaucoup de courage à la foule venue admirer leurs prouesses. Un courage sous forme financière… L’eau bleue claire qui s’écoule sous l’édifice parait profonde, mais il faut sauter au moment où la crue est à son maximum… Attention, les poissons se nourrissent de charcuterie…

Reprise de la route – Spot dodo – Abandon de l’itinéraire jusque Dubrovnik (Snif…) – il vaut mieux ménager le van plutôt que de l’aménager pour le moment…

Mais avant cela, une petite baignade s’impose dans ce coin aux milles piscines naturelles ! L’eau est à 13°C. Victoire ne semble pas convaincue de sa pureté… Elle et ses rêves de fourrures animales pour se protéger du froid…

La journée a été rude, mais la nuit est lourde, elle….

Kissouilles

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