San Jose

Publiée le 17/01/2022
San Jose - 1'160 m d'altitude - 1'975'000 habitants dans l'aire urbaine

Après 11h de vol, nous voici arrivés au Costa Rica à l’aéroport près de San Jose avec la tête un peu en vrac.

Nous passons rapidement la douane et après avoir récupéré nos bagages, nous sortons en direction du bus pour le centre-ville. Sauf que… à l’aéroport, le seul distributeur de billet est situé dans la zone de récupération des bagages où nous ne pouvons plus accéder. Tant pis, nous allons dans les bureaux de change où le change n’est vraiment pas le meilleur pour avoir de quoi payer le bus.

Nous nous dirigeons ensuite vers l’arrêt de bus où notre seule info est « bus rouge vers San Jose » et c’est en fait un défilé de bus rouge avec des numéros différents. Nous montons donc dans chaque bus pour demander si c’est le bon. C’est comme si nous savions que le bus pour Paris devait avoir RATP marqué dessus. C’est bien mais c’est un peu vague comme informations. A force, des locaux ont pris pitié de nous et nous disaient quand ce n’était pas le bon pour nous éviter de déranger le chauffeur pour rien.

Exemple de bus Tuasa rouge

Une fois dans le bus, pas de problème. Le chauffeur nous a même demandé le nom de notre auberge pour nous indiquer par où poursuivre à pied.

Nous arrivons donc rapidement à notre auberge située à quelques mètres du parc Sabana. Le lieu ne paie pas de mine mais les salles de bain sont extrêmement propres ainsi que la cuisine. Bonne surprise (car nous avions oublié de regarder avant de partir) : l’eau est potable dans plus de 90% du Costa Rica donc on pourra boire n’importe où facilement. Par contre, pour la chambre, niveau place on est sur du minimalisme et nous commencerons notre voyage par des lits superposés.

Relax hostel

Jour 1 : Faire un petit tour de San Jose

Etant à quelques mètres du parc, nous commençons la journée par une petite promenade où nous aurons le plaisir de voir différents oiseaux dont des perruches vertes. C’est un vrai plaisir pour les oreilles. On voit au loin les montagnes mais on se sent bien dans une capitale. Pour l’instant, pas de Pura Vida.

Arbre épineux appelé « Pochote »
Tyran quiquivi
Quiscale à longue queue

Après avoir retiré de l’argent, nous allons au musée d’art costaricain, situé à l’entrée du parc.

Le musée est gratuit et regroupe des œuvres internationales sur différents thématiques. C’est en fait l’ancien aéroport international La Sabana de San Jose où l’on trouve encore une pièce ayant servi de salon diplomatique : El Salon Dorado. Des bas-reliefs exécutés par le sculpteur français représentent l’histoire du Costa Rica en passant par l’époque précolombienne (11.000 avant JC – 1502), la découverte et la conquête (1502-1575), la colonisation (1575-1821) et la période d’indépendance (1821 – 1940 année de l’inauguration de l’aéroport).

La liberté
Façade du musée depuis sa cour intérieure
Bas relief « La découverte » dans le salon diplomatique

Nous partons ensuite en direction du Museo del Oro. Sur le chemin, nous visitons la Iglesia Nuestra Senora de La Merced. Pour une fois, même Benjamin trouve l’église sublime. Toutes les colonnes sont peintes et le toit est en bois très bien conservé. Les vitraux proches de l’autel ont été très bien conservés. L’endroit est vraiment lumineux et il est agréable de s’y promener.

Extérieur de l’église
Plafond en bois et décorations murales
Bancs

Nous reprenons notre route jusqu’au musée, situé juste à côté du Teatro Nacional. En arrivant sur la place où doit se trouver le musée, nous sommes quelques secondes perplexes car presque rien n’indique l’entrée par là où nous arrivons. Le musée est entièrement souterrain et l’entrée se fait sous la place. C’est en fait une pyramide inversée dont la « base » est la place.

Teatro Nacional

Le musée est très beau par son architecture. Nous commençons au premier sous-sol par une exposition retraçant l’histoire de la monnaie de la région correspondant au Costa Rica depuis les premières pièces jusqu’aux colons actuels. Le nom attribué à la monnaie costaricaine provient d’ailleurs de Christophe Colombs. Une explication très complète est même donnée sur les choix et significations des différentes personnes, symboles, etc des billets actuels.

Museo del Oro
Première pièce frappée au Costa Rica : "Palmera"
Premier colon costaricain
Balance pour pesée de métaux

Le deuxième sous-sol accueille une exposition temporaire sur les cartes de l’Amérique Centrale de 1562 à 1860. C’est vraiment très amusant de comparer les différentes représentations d’un même endroit sur plusieurs siècles. On y apprend également les différentes étapes et luttes pour l’élaboration de la frontière du Costa Rica dont même un Français fut partie prenante. 

Carte de 1657
Carte de 1754

Le troisième sous-sol est lui consacré en grande majorité à des ouvrages en or avec explications des significations, utilisations, processus de fabrication… La porte pour y accéder est d’ailleurs comme celle d’un coffre-fort.

Grenouille en or
Oiseau en or
Animal en or

Après cela, nous allons au Mercado Central pour nous substanter. Ce qui fut largement fait vu les quantités !

Pause repas au Mercado Central

Direction ensuite un terminal pour réserver notre billet de bus pour demain (et vérifier par la même occasion si nos infos d’horaire sont encore d’actualité ou non)

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