Antigua

Publiée le 24/02/2023
Ancienne capitale du Guatemala - 1’582 m d’altitude - 59’000 habitants

J1 : L'arrivée et la préparation pour le retour de l'Acatenango

Nous voici arrivés à Antigua. Nous arrivons le 28 et le plan est de monter l'Acatenango le 30 pour se réveiller au petit matin du 31 avec des éruptions pour l'anniversaire d'Agathe et ensuite de passer quelques jours sur Antigua pour visiter.

Nous faisons la montée avec Asoava et prenons le pack nuit à l'association la veille de l’ascension. Cela nous permet de dormir plus longtemps (sinon le mini bus vient nous chercher à Antigua vers 4h du matin pour finalement commencer à monter à 8h...).

Mais donc si nous arrivons le 28 et que nous décollons pour dormir à l'association le 29, il nous faut prendre une nuit dans une auberge sur Antigua. Nous trouvons l'auberge et nous réservons aussi les nuits à partir du 31 jusqu'au 4 avril dans un AirBnB un peu excentré mais sélectionné pour son confort pour se remettre de cette montée.


Dans la camioneta, un peu avant d'arriver au terminal, nous avons repéré de superbes ruines que nous pourrions visiter si elles ne ferment pas trop tard.

Les belles rues de la ville

Une fois nos affaires posées, nous allons donc visiter ces ruines : Las ruinas de la Recoleccion.

Ce sont les ruines d'une cathédrale n'ayant quasi jamais vu le jour. En effet, sa construction a eu énormément de retard à cause de tremblements de terre. Une fois terminée, après seulement quelques mois, un nouveau tremblement de terre la fait s'écrouler et l’édifice est alors abandonné.

Recoleccion

Ces ruines sont imposantes. Les murs font quelques mètres d'épaisseur (c'est à se demander comment un tremblement de terre a pu la détruire). Et nous apprenons que, lors de son achèvement, elle était la plus grande - son chœur faisant la taille de certaines églises du pays.  

Recoleccion
Recoleccion
Quelques vestiges du sol
Recoleccion
Recoleccion
Certains détails sont bien conservés
D’autres zones sont beaucoup plus ravagées
Le mélange est assez unique
Recoleccion
Belle visite pour cette fin de journée

Maintenant cette visite faite, nous voici en train de commencer à visiter cette magnifique ville d'Antigua.

Première impression, elle est vraiment magnifique. Contrairement à d'autres villes que nous avons pu visiter au Guatemala, Antigua a toutes ses maisons peintes de différentes couleurs. De plus, même sans chercher particulièrement,  la ville regorge de ruines et d’églises.

L’église de La Merced au niveau du parc du même nom
Une petite ruine au détour d’une rue
D’autres belles façades
Des vestiges de la poste

J2 : Départ chez le guide

Cette journée commence par un petit déjeuner français. En effet nous avions repéré la veille une boulangerie qui propose croissant et pain au chocolat. Du coup on en a profité.

Tôt le matin, les rues sont très calmes
Un ventre bientôt rempli
Pour Agathe, un petit déjeuner salé
Mais pas d’impasse sur le pain au chocolat

Le reste de la journée sera de l'attente dans notre hôtel car le transport vers la maison du guide ne se fait qu'à 16h et notre hôtel nous a permis de rester dans les parties communes jusque là. On en profite pour faire une petite lessive et la faire sécher.

16h arrive et nous voici dans une voiture avec une américaine et un couple de français ayant pris la même option. Nous sommes accueillis dans cette famille par la mère et les enfants en bas âge qui s'amusent beaucoup à essayer de communiquer avec tout le monde. Ils nous présentent d'ailleurs leur chatte qui vient de mettre bas et donc il y a un carton où une chatte se repose avec ses chatons. Autant dire qu'Agathe était aux anges...

<3

Nous voici à l'heure du repas après avoir été épuisés par les enfants et avoir sélectionné nos affaires pour la randonnée. Ce repas se passera seulement entre clients mais la famille n'est pas loin. Nous avons eu le droit à une sorte de bouillie de viande avec du gallo pinto et des tortillas.

Agathe, pourtant pas fine bouche, n'en sera pas très ravie et après quelques bouchées laissera son assiette à Benjamin.

J3 : Une ascension compliquée

Nous voici le jour du départ, le réveil est à 7h et il faut absolument partir à 9h pour ne pas arriver trop tard à notre camps de base.

Ce réveil est très difficile pour Agathe. En effet malade toute la nuit, elle n'a pas arrêté de se lever pour aller là où les gens vont seuls. Du coup, tout son être transpire la fatigue et elle n'arrivera qu'à avaler une fourchette d'œuf de son petit déjeuner.

Nous faisons notre sac avec l'eau, les fruits secs ainsi que le papier toilette acheté en urgence car le guide ne nous avait pas prévenu qu'il était à notre charge. Nous le pesons et faisons la répartition dans le gros sac les tenues pour le froid et un maximum d'eau pour Benjamin et pour Agathe un petit sac avec de l'eau et le casse-croute. Une fois notre sac prêt, nous embarquons pour le début du sentier avec tous les clients qui sont arrivés entre temps.

Au début du sentier nous attend notre cheval que nous avions réservé au cas où en fin de montée pour Agathe et sinon juste pour le gros sac. Par contre, on savait d'avance qu’Agathe l’utiliserait pour la descente à cause de ses douleurs aux genoux. 

Fier destrier

Au début nous mettons donc le gros sac sur le cheval et commençons l'ascension. Le groupe est composé d'une vingtaine de personne avec 3 guide + le propriétaire du cheval ce qui permet à tout le monde de marcher à son rythme. Le propriétaire du cheval accompagne dorénavant le cheval car un groupe de touriste quelques mois auparavant avait trop chargé leur cheval et celui-ci s'est écroulé de fatigue. La vidéo ayant été posté sur les réseaux le gouvernement et les propriétaires ont réagis.

Nous avions été prévenu que l'ascension de l'Acatenango se fait en 3 grosses étapes, la première durant 1h est la plus dure, la seconde ~3h très douce par rapport à la première et la dernière ~1h où c'est un petit faux plat. Et ce jour là nous avons de la chance car il a plu la veille et grâce à cela le chemin n'est alors pas poussiéreux et de plus le ciel est nuageux pour le moment donc on ne brûle pas.

On attaque donc cette première partie extrêmement motivés avec l'objectif d'atteindre le sommet ayant tous deux la préoccupation des deux repas sautés et la nuit blanche d'Agathe.

Tout se passe bien au début et nous arrivons à la première pause (à un peu plus de la moitié de la première étape). C'est un café / buvette où Agathe en profite pour s'arrêter au stand. Et nous voici repartis mais là tout ne se passe pas aussi bien qu'avant pour Agathe.

Elle essaie de reprendre la marche mais rien n'y fait, ses jambes tremblent, elle est essoufflée et au bout de 10m commence à vomir le peu qu'elle avait encore dans l'estomac. Ceci est le signal qu'il faut prendre le cheval malgré tous ses efforts et son envie d'y arriver. 

Début de rando de bon matin dans les nuages
Agathe un peu déçue de monter à cheval mais heureuse de faire du cheval

Malheureusement pour elle, ce moment est arrivé au seul passage où il y a des marches et où le cheval ne peut pas la porter. Donc la voici à gravir les marches afin d'atteindre le point où elle pourra monter sur le cheval en s'arrêtant tous les 5 mètres à cause des nausées. 

Une fois ce point atteint, sans plus attendre la voici sur le cheval. Et nous voici repartis, Benjamin prendra le gros sac pour ne pas surcharger le cheval et Agathe le petit.

La nouvelle vue d’Agathe

Nous voici au second arrêt, nous apprenons que la seconde fille avec nous au repas est aussi un peu malade... Nous prenons notre déjeuner (pour Agathe il sera très léger), et dans ce dernier il est prévu une pomme en dessert. Agathe décidera de donner la pomme à son cheval vu que c'est lui qui travaille.

Après avoir eu la permission de lui donner, la voilà qui lui tend la pomme mais son cheval n'en a que faire. Elle lui découpe pour lui montrer que ça se mange et le cheval a alors un sursaut de peur. Nous apprenons alors qu'au Nicaragua les chevaux ne mangent pas de pomme mais des bananes. En effet la banane est moins chère que la pomme.

En route pour la dernière partie, il ne reste qu'environ 2h avant d'atteindre notre camp de base.

Boisson de choix pour Agathe, offerte par une autre randonneuse
Ça monte…

Nous arrivons enfin au camp de base, où nous nous installons face au volcan Fuego. Pour le moment il est recouvert de nuage mais de ce qu'on a lu c'est généralement le cas et cela se découvre dans la nuit.

Nous nous mettons d'accord pour les tentes et nous voici installer sur des chaises en attendant que les guides coupent du bois pour le feu de camp.

Une fois ceci fait, ils nous demandent si quelqu'un veut faire l'ascension du Fuego. Il s'agit de redescendre un peu l'Acatenango et de remonter sur le Fuego. Benjamin s'y essaiera mais Agathe ne se sent vraiment pas en forme et préfère rester avec prudence près de toilettes du camp. 

Le brave destrier repart en sens inverse pour profiter de son repos bien mérité au pré
Le nouveau compagnon d’Agathe
Ça se découvre peu à peu
C'est parti pour le spectacle
On attend aux meilleures loges
Puis place au spectacle de jour
Agathe prête pour que Benjamin fasse l'Ascension du Fuego

L'ascension du Fuego n'est en soit pas bien différente de celle de l'Acatenango. La différence est qu'une fois arrivé au plus haut autorisé (le Fuego étant un volcan actif on ne peut aller à son sommet) il y a un énorme vent et comme la nuit commence à tomber il y fait extrêmement froid.

Benjamin et le reste du petit groupe n'y resteront qu'une vingtaine de minutes pour prendre quelques photos et les voilà repartis pour retourner au camp de base.

Un paysage à couper le souffle

Une fois le groupe arrivé sur la fin à quelques mètres des camps de base, ils entendent des cris de joies et alors ils se retournent et voient des éruptions volcaniques du Fuego. En effet comme prévu le ciel est entièrement dégagé pour la nuit et on peut voir les superbes éruptions du Fuego.

Nos deux aventuriers se coucheront avec comme réveil 4h du matin pour tenter l'ascension jusqu'au sommet qui est une montée d'environ 2h afin de voir le panorama à 360°.

Dîner au coin du feu
Le spectacle son et lumière de nuit
L'éruption vue par Benjamin

Il est donc 4h du matin quand nous nous réveillons, et premier réflexe pour Benjamin : raviver le feu de camp qui n'est plus que braise.

Une fois ceci fait, nous nous concertons pour savoir si nous avons le courage d'affronter cette dernière ascension. Agathe va un peu mieux mais ne veut pas tenter le diable et Benjamin ne voit pas pourquoi s'éloigner du feu.

Vite… de la chaleur !!!

Nous allons donc passer notre matinée au pied du feu de camp à admirer les dernières éruptions du Fuego et le lever de soleil sur une magnifique mer de nuage.

Nous serons rejoints par une autre qui n’a pas non plus eu le courage de faire la dernière montée, puis par les autres du groupe qui n’ont même pas eu le courage de se lever aussi tôt. 

Les premières lueurs
On s’éloigne pas trop de notre précieux
On observe les éruptions régulières
Une belle mer de nuage
Un des plus beaux levers de soleil de notre voyage
Une expérience inoubliable…

Une fois les courageux redescendus du cratère de l’Acatenango, nous voilà tous en train de refaire nos sacs pour redescendre. Nous, nous attendons le cheval que nous avons pris aussi pour la descente.

Celui-ci arrive un peu plus tard que les autres sont partis mais nous les rattrapons assez rapidement. La descente est un peu plus rapide que la montée avec chacun qui s’enfonce dans le sable. Agathe fait bosser ses abdos sur le cheval. Il y a beaucoup plus de monde que la veille. Notre guide nous fera donc passer par un tout autre chemin où nous ne croiserons personne.

Même sans explosion, le lieu est magnifique
Une dernière éruption avant de lui tourner le dos…
Préparation de la monture
On fait fonctionner les abdos
Qui a dit que c'était de tout repos d'être sur le cheval
Notre chemin privé

Une fois arrivés en bas, tout le monde dans le mini-van et direction la maison du guide pour récuperer le reste de nos affaires.

Une fois nos sacs refaits, le guide nous raccompagne jusqu'au Airbnb que nous avons réservé pour les quelques jours suivants afin de se reposer.

Nous arrivons donc dans la rue de notre AirBnb et nous cherchons son entrée. Une fois trouvée nous découvrons ce AirBnb qui a un grand jardin et cadeau pour Benjamin : 2 chiens adorables. Petite particularité de ces derniers : ils aboient pour défendre leur territoire mais il suffit de dire le mot de passe (doggie doggie) et ils vous accueillent chaleureusement.

Rapide passage par le cimetière local
Dernière visite aux chatons qui sont bien occupés

En rentrant, Agathe part direct se reposer pour être mieux le soir où nous allons manger au restaurant pour son anniversaire. 

Délicieux Carpaccio de boeuf
Portobello
Revisite d’une poutine pour Benjamin
Agathe a pris sa traditionnelle soupe à l’oignon.
Finir sur un classique : la crème brûlée (mais cette fois à la maracuya…)

Retour anticipé

Malheureusement nous serons rappelés à nouveau en France pour un problème dans notre famille. Nous passerons donc la journée à tenter de joindre l’assurance voyage avant d’aller arpenter les rues tout en visitant quelques édifices notamment des ruines où la réception d'un mariage va avoir lieu.

Ancien lavoir
Très bel endroit pour se poser
A 15h, on se décide à aller manger en attendant des nouvelles
Toujours une belle manière de se faire du bien
Avec des spécialités locales dont on ne retient pas souvent les noms
Eglise La Merced
Dont les détails sont magnifiques
La facade de la cathédrale Saint Joseph
Son choeur
Préparation de la semaine sainte
Avec les célèbres décorations au sol
Les belles rues fleuries d’Antigua
Belles facades du couvent de Santa Clara
Des détails incroyablement bien conservés
Un petit parc dans les ruines
Où certains locaux viennent passer du temps
De belles arches
Des couloirs éclairés à la bougie
Plutôt sympa comme lieu de réception…
Fenêtre sur cour
Un mariage en grande pompe

N’ayant aucune nouvelle de l’assurance, on retourne au délicieux restaurant de la veille pour tester leur pizza. C’est à ce moment-là évidemment que l’assurance se décide à nous répondre (car on essayait toujours de les joindre régulièrement dans la journée). 

On se réconforte comme on peut

Le lendemain, nous restons à l’appartement pour régler les détails avec l’assurance (avec l’aide de Jules, notre intermédiaire) qui, maintenant que nous avons pu la joindre, essaie de nous la mettre à l’envers. Un vrai plaisir… 

Le maître de notre perron

On prend un avion le lendemain matin et pour plus de sûreté, on y va en Uber. Le chauffeur sera vraiment super sympa et encouragera Agathe à pratiquer son espagnol pendant le trajet. 

Cours particulier non conventionnel
Encore un avion…
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