Trek de la Ciudad Perdida

Publiée le 04/03/2022
Récit d’une incroyable aventure à travers la forêt colombienne, à la recherche d’une ancienne cité Tayrona perdue dans les montagnes…

Préambule

Il s’agit d’un article plus long que d’habitude, car il concerne une période de temps plus importante, mais surtout car l’aventure vécue a été si riche, qu’il m’était difficile de faire un résumé moins détaillé. Bonne lecture, et encore merci de vos commentaires, qui m’encouragent et me font toujours un grand plaisir !

Jour 1

Comment résumer cette expérience ? Aussi folle, incroyable, éprouvante et inoubliable ? 4 jours hors du temps, hors de nos vies…

Pour une fois, je ne sais par où commencer la rédaction de mon article. Simon m’a simplement et justement conseillé de commencer par le début.


Cette aventure a donc commencé vendredi 25 février, à mon réveil dès 6 heures je suis très stressée par ce qui nous attend… Ce stress va rester jusqu’à mes premiers pas sur le chemin de la Ciudad Perdida. La Ciudad Perdida est une ancienne cité indigène Tayrona, perchée dans les montagnes de la Sierra Nevada de Santa Marta. Comme son nom l’indique, elle est ”perdue” au fond de la fôret et accessible uniquement à pied, après un trek de 4 jours (aller-retour).


Nous laissons nos sacs de voyage à l’agence de Santa Marta (nous gardons uniquement l’essentiel pour les prochains jours, dans nos petits sacs à dos), puis nous avons 2h30 de route (dont 1h sur piste) pour le village d’El Mamey qui sera notre point de départ à 120 mètres d’altitude. 

Nous rencontrons notre groupe : nous serons 18 à partager cette exceptionnelle aventure ensemble. Pour nous accompagner, nous avons la chance d’être entourés de 4 personnes : Antonio, notre guide principal, Enrique, son second, mais aussi Alexandra, adorable traductrice et ”Pollo” notre cuisto !

Notre groupe est composé de nombreuses nationalités, majoritairement européennes, avec des personnes en couple comme nous, ou bien voyageant seules. Malgré le nombre important du groupe, l’ambiance est calme et homogène, la vie en communauté s’avèrera plutôt facile. Et heureusement, car nous allons vivre, marcher, suer, manger et dormir tous ensemble pendant plusieurs jours !


Avant de débuter la première partie du trek, nous prenons notre premier repas tous ensemble. Les échanges sont encore timides et Antonio nous explique ce qui nous attend, notamment les dénivelés à prévoir. La Ciudad Perdida se situe à 1200 mètres d’altitude, mais ce n’est pas une ascension directe, il y a plusieurs ”cols” à passer.


Il est 14 heures quand nous débutons la marche ! Nous sommes préparés psychologiquement à la difficulté qui nous attend. Une montée intense de presque 2 heures à découvert, entrecoupée de plusieurs pauses pour boire, car nous transpirons déjà beaucoup ! Heureusement il fait gris, donc nous ne sommes pas écrasés par la chaleur du soleil. Et cela ne nous empêche pas d’admirer les magnifiques paysages une fois arrivés en haut. Une immensité verte et abrupte.

Ensuite vient la partie plus ”sauvage”, où l’on commence à s’enfoncer réellement dans la forêt tropicale, et nous entamons la descente. Nous sommes déjà en admiration de tout ce que nous voyons. La végétation, les paysages, mais aussi les mûles chargées qui sont le seul moyen de transport, et l’humidité ambiante très importante (imaginez de marcher en montant et descendant sans arrêt sur un chemin de terre dans un hammam géant, et vous aurez un petit aperçu).

Nous sommes concentrés sur notre effort et sommes ébahis quand tout à coup, au milieu de la forêt, nous apercevons des toits de taule et tout un campement qui sera notre point de chute pour la nuit ! Nous sommes heureux d’être arrivés ! Et sommes fiers de ce premier effort, qui nous a parut finalement assez accessible (préparation mentale + premier jour donc fraîcheur et excitation).

Nous traversons un petit pont (2 personnes à fois) pour atteindre notre ”dortoir”. Une bonne surprise : nous avons des vrais lits avec matelas et oreillers,ainsi que couvertures et moustiquaires. Les lits superposés sont un grand ensemble ouvert sur l’extérieur, près des tables collectives. Nous dormirons côte à côte, avec nos compagnons de voyage, chacun dans sa moustiquaire. 

Alexandra, qui est bien plus qu’une traductrice, nous explique tout. Elle connaît chacun de nos prénoms et s’assure que tout se passe toujours pour le mieux, une vraie maman !

Elle nous invite à mettre nos maillots de bain et se diriger vers la rivière. Quelle surprise ! Un bassin au pied d’une cascade dans un décor de forêt tropicale magnifique !! Petite montée d’adrénaline car pour rejoindre le bassin… il faut sauter depuis les rochers ! Environ 3/4 mètres de haut selon nos estimations (soit à peu près 2 Simons par rapport à notre unité de mesure personnelle).

Mon cri à du faire fuir les oiseaux des alentours ! L’eau est bien bien fraîche !! Mais quel bonheur de se retrouver là et détendre nos muscles après cette journée dans ce décor aussi beau...


Vient ensuite la douche (froide mais bon douche au milieu de nulle part (et vrais WC aussi)!) puis le repas, qu’on dévore. On se régale chacun d’un poisson frit entier avec accompagnements et jus local. Petit débriefing d’Antonio, puis l’heure du dodo arrive vite : à 21h tout le monde est couché.

Jour 2

Antonio nous réveille à 5 heures ”Buenos dias Cebollas !” Oui car nous avons dû choisir un nom de groupe. Antonio nous a menacé : si à la fin de la première journée nous n’avions pas trouvé notre nom, il nous donnerait lui-même un nom bien moche, du style ”oignons”. Nous avons tous pensé que ”oignons” c’était pas si mal, donc pour lui couper l’herbe sous le pied, nous sommes devenus les ”Cebollas Bonitas” (jolis oignons).

Petit dej à la Colombienne (arepas, œufs, fruits exotiques…) puis à 6h30 nous reprenons la route. Début de journée très sportif, on attaque direct avec une sacrée montée, bien longue… pfiou dur dur. En haut, pause pastèques qui fait du bien. Puis on redescend… À peine 8h du matin, nous sommes déjà trempés. La bonne surprise c’est la pause qui arrive 2h30 après notre départ : nous arrivons au sein d’un nouveau campement, situé dans un village Kogui (tribu indigène locale), et découvrons là encore une magnifique piscine naturelle formée par une majestueuse rivière, le Rio Buritaca. L’eau est fraîche mais quel bonheur de se délasser dans cet endroit merveilleux sous un beau soleil et un calme si agréable… Nous avons le temps de vraiment en profiter, en se laissant doucement sécher sous les rayons du soleil, allongés sur des rochers, avant le déjeuner qui se fera au campement.

Le départ se fait à midi pour la suite du trek, qui sera un peu compliqué après cette longue pause reposante. Nous croisons un village avec de nombreuses habitations traditionnelles Koguis et Antonio nous en apprend plus sur leur culture et leur histoire. Nous repérons bananiers, avocatiers et cacaotiers dans les parages. Nous suivons le cours du majestueux Rio Buritaca, les paysages d’une nature aussi belle nous aident à tenir le rythme.

La suite de la marche est ponctuée de montées/descentes, c’est long et assez difficile. Puis vient le moment où Alexandra nous annonce ”happy hour”… certainement la pire heure qu’on ait vécue pendant ce trek… Une section en montée extrêmement difficile et interminable, avec un rythme très soutenu (trop?). Beaucoup de choses me sont passées par la tête (”pourquoi je paie pour subir ça ? Je ne peux plus respirer je crois que je vais faire une crise de panique. Ah non en fait je risque de tomber dans les pommes avant…”) mais j’ai toujours essayé de recentrer mon esprit sur du positif et de chasser les pensées négatives pour ne pas lâcher et aller jusqu’au bout. La force du mental est indéniable, je m’accroche à mes pensées motivantes, et fonctionne par petits objectifs.

Quel soulagement une fois arrivés en haut ! Et nous sommes proches des premiers. La pause sera très bénéfique. Je pense que je n’ai jamais autant transpiré de ma vie !

Mais la journée n’était pas encore finie, encore une bonne heure de marche pour arriver au camp vers 16h. Petit plouf dans la rivière (glacée), avant la douche (glacée) et le repas. La fatigue commence nettement à se faire sentir et les petits bobos aussi (bienvenue aux ampoules). La journée a été très éprouvante, nous nous couchons vers 20h.

Jour 3

C’est le grand jour ! Nous allons enfin découvrir la Ciudad Perdida ! Départ à 6h20 du campement El Paraiso. Après 10 minutes, nous arrivons au pied… des 1200 marches qui nous séparent de la cité ! Celles-ci ont également été construites par les Tayronas pour l’accès à la cité.

S’entame donc une longue et éprouvante montée des marches, et sur certains secteurs c’est très raide, voire vertigineux.

Le groupe de tête nous a semé et le reste du groupe est loin derrière, nous sommes donc seuls dans cette ascension et quand les premières pierres apparaissent à 7 heures : QUELLE FIERTÉ !! Nous y sommes ! Nous avons réussi à atteindre la Ciudad Perdida, Teyuna ! Gros sentiment de soulagement, victoire et surtout fierté. 


Visiter ce lieu est une expérience totalement incroyable, car c’est un immense site archéologique, chargé d’histoire, dans un cadre naturel magique, et pourtant, seules quelques dizaines de visiteurs sont présents chaque jour. On réalise bien que ce n’est pas donné à tout le monde mais on a maintenant totalement conscience que cela se mérite aussi. Il n’y a donc aucune barrière, aucune file d’attente, aucun panneau, tout est brut et naturel, on peut aller où on veut, et la plupart du temps nous sommes seuls (les autres groupes sont répartis ailleurs).

Antonio nous abreuve d’informations historiques passionnantes. Il est aisé de comprendre pourquoi les tribus avaient décidé de s’installer ici : le plateau donne sur les majesteuses montagnes alentours et est baigné d’un soleil radieux.

Au total, nous restons plus de 4 heures sur le site, nous suivons le guide, mais nous avons aussi des temps libres pour apprécier ce qui nous entoure, méditer, simplement profiter. Mais n’oublions pas la pause goûter qui fait toujours du bien ! 

Le site est aujourd’hui encore habité par le ”Mamo” de la tribu alentour (et sa famille), qui est une sorte de chaman pour les habitants. Nous allons avoir la chance de le rencontrer brièvement. 


Quand le moment vient de quitter les lieux, cela nous fait un pincement au cœur : c’est un adieu. Mais aussi, comme je le dis à Simon ”ça y est, nous dépassons enfin les 50% de marche” : aïe, vu comme ça c’est dur à encaisser, on a seulement fait la moitié du trek !

Nous rejoignons le camp pour le déjeuner, après la lente et périlleuse descente des marches ; puis les choses sérieuses reprennent à nouveau…

Nous redescendons notamment la montée de l’enfer de la veille : aie aie aie les genoux, et quand on le refait, on se dit vraiment qu’on est des warriors d’avoir fait cette côte interminable (dans un sens et dans l’autre!). On continue le chemin : objectif rejoindre le camp où nous avions déjeuner la veille. On a l’impression de ne pas reconnaître les endroits dans lesquels on repasse, et que l’arrivée se fera au prochain tournant… mais non. La pluie commence à arriver et on n’en voit pas le bout. Pfiou encore une dure après-midi de plusieurs heures de marche. J’ai presque les larmes aux yeux en arrivant enfin au camp, je n’en pouvais plus et les douleurs commençaient à beaucoup se faire sentir.

Le rituel du soir se répète : douche froide, tenue manches longues pour éviter les moustiques, jeux de cartes, pop corn et repas ! Notre appétit se fait de plus en plus timide et nous avons vite envie d’aller dormir. 

Mais Antonio nous a prévu une belle fin de soirée : le Mamo de ce village nous invite dans une construction traditionnelle autour d’un feu, et va partager pendant 2 heures sa culture avec nous.

Quel moment suspendu ! 

Les tribus indigènes de la Sierra Nevada de Santa Marta sont des rescapés, des survivants de la conquête espagnole. Ils se sont réfugiés dans ces montagnes très difficiles d’accès pour survivre à l’horrible destin que les européens ont fait subir à la majorité des populations locales. Nous avons trouvé ça incroyable que ces personnes aient réussi à conserver leur propre culture, langue, façon de vivre, depuis des centaines d’années, et qu’aujourd’hui ils acceptent de partager une partie de leur territoire avec nous (le sentier du trek, les campements) et encore plus leur culture lors de cette soirée. Je suis hypnotisée par la beauté pure de l’épouse du Mamo…

C’est un peuple très timide, qui ne s’adresse pas à nous. Nous pouvons les reconnaître facilement car ils portent tous les cheveux longs et des habits blancs. Nous en avons croisé beaucoup lors du trek, ils ont souvent le visage fermé face à nous, et Antonio nous a bien expliqué que dans certains villages très éloignés, il peut y avoir des centaines de personnes qui y vivent sans avoir jamais rencontré personne de ”notre” monde.

Jour 4

Je me réveille motivée, motivée à bientôt en finir ! Il a pas mal plu pendant la nuit, et la première partie du sentier va s’avérer très boueuse et glissante ! Cela rajoute pas mal de difficultés, mais on est tous d’accord pour dire qu’on est bien contents d’avoir la pluie le jour 4 et non pas la veille, donc personne ne se plaint et on avance. Simon ”slide” sur la boue sur des passages en pente tellement glissants ! Mais sur certains passages, notamment de longues montées, qu’est-ce que c’est dur… Une pause de 20 min est prise sur notre tout premier campement pour reprendre un peu des forces, puis de nouveau une ultime montée, longue et difficile. Une fois en haut, il ne reste plus que la descente vers le village. QUE la descente ? Olalala mais cette descente… IN-TER-MI-NA-BLE. On se dit que c’est la fin, qu’il faut tenir, on se motive… On ne fait pas de pause pour en finir au plus vite.

Notre départ s’était effectué à 6h45, et nous atteignons enfin triomphalement le restaurant du village à midi pile !!! ON L’A FAIT !!!


Quel soulagement d’avoir terminé et quelle fierté d’avoir vécu cette expérience. Nous félicitons nos compagnons d’aventure : notre groupe est resté au complet du début à la fin.

Nous partageons notre dernier repas tous ensemble, on sent que l’ambiance est bien plus détendue, et on s’amuse lorsqu’on voit des groupes qui partent pour leur premier jour : ils nous regardent de loin avec des yeux apeurés : nous sommes tous sales, les mollets couverts de boue séchée et de poussière, les habits mouillés de transpiration, les cheveux en bataille, le teint rougeaud et la démarche cassée. Sans oublier les pieds embobinés de sparadrap !

Dernière photo de groupe, avant de repartir en direction de Santa Marta. Un sentiment de nostalgie nous envahit, comme on avait commencé à le ressentir sur le sentier en longeant des paysages couverts de brume après la pause… 

Conclusion

Nous avons vécu une véritable aventure, très dure physiquement, les efforts se font sur de longues périodes. Mais les souvenirs qui resteront seront gravés dans nos mémoires. C’est quelque chose d’unique ! Je ne le referai pas mais suis fière d’avoir atteint cet endroit magique et d’avoir réussi jusqu’au bout, à la seule force de mes mollets et mon mental, d’avoir porté mon sac tout le long et qu’on soit souvent arrivés dans les premiers, alors que comparé à la plupart des autres, notre rapport poids/puissance ne jouait pas en notre faveur.

Enfin, ce qui m’a le plus touchée, c’est de constater que des personnes, issues de civilisations ancestrales, qui ont vécu l’arrivée d’envahisseurs sur leurs terres, puissent aujourd’hui vivre selon leurs propres traditions, dans la nature sauvage…

Anecdotes

Antonio porte toujours une machète sur lui !! Nous l’avons uniquement vu s’en servir pour nous menacer de bien répondre à ses questions. Et on le voit régulièrement mâcher des feuilles de coca, et consommer le ”popolo” (outil qui permet d’ajouter à sa consommation de coca, une poudre de coquillage, et de multiplier les effets de la coca. C’est un objet typique des populations locales)..


Lors des soirées, nous discutons avec nos compagnons ou bien nous jouons aux cartes. Nous n’avons pas utilisé nos téléphones pendant tout ce temps (sauf pour prendre quelques rares photos sur le chemin (et beaucoup à la Ciudad Perdida) et cela ne nous a pas du tout manqué ! Ma batterie a largement tenu les 4 jours. La coupure nous a fait du bien et comme quoi, on peut facilement survivre plusieurs jours sans internet ;) 


Nous avons entendu les singes de la forêt au petit matin et … un toucan ! Trop déçue de ne pas l’avoir vu, mais il s’est envolé quand Antonio nous l’a montré.


L’aventure a souvent un goût de mélange entre Koh Lanta et Pékin Express. On a tout le temps nos sacs sur le dos et on doit très souvent traverser des rivières : sur des pierres, des ponts suspendus qui valdinguent et parfois des rondins de bois accrochés par des ficelles.


On a la chance de très bien dormir grâce aux équipements mis à dispo : matelas, oreillers et couvertures. Cela permet d’être bien en forme pour attaquer une nouvelle journée. C’était assez fou de voir des campements aussi bien équipés, aussi loin de la vie moderne ! Dire que tout ça est arrivé sur le dos des mules, au prix de plusieurs jours de trajet. 

Sur le camp 3, au pied de la Ciudad Perdida, il y avait même une télé !! Et devinez-quoi… j’y ai retrouvé Simon en train de regarder un match de foot, accompagné des guides et quelques Koguis…. 


Malgré leurs tenues traditionnelles et le fait d’être majoritairement pieds nus, plein de Koguis sont en Crocs !


Sur le trajet, nous croisons un Kogui en train de tuer un serpent venimeux (lui-même en train de manger un raton) à coup de lance-pierres ! Image sur-réaliste!!


Nous avons hésité à publier des photos… Comme m’a dit Simon, on en a tellement ch** pour voir tout ça, que pour vous, bien confortablement installés pour lire cet article, c’est trop facile de voir le résultat en photos… Et puis finalement, je me dis qu’il serait dommage de ne pas partager visuellement mes descriptions ! 

Jour 1
Campement 1
Matin du jour 2
Village traditionnel Kogui
Traversée de rivière
L'arrivée à la Ciudad Perdida !!
Ciudad Perdida
Ciudad Perdida
Ciudad Perdida
Trop fière
Un lieu sacré
Le Mamo (chaman) et son épouse
La vie du coin... Tué au lance-pierre
Matinée brumeuse
Finishers !!
Évolution…
7 commentaires

Cradal

Ohlala presque comme si on y était. Je me pressais de lire vite pour savoir comment ça se termine ! Lecture passionnante et quelle découverte de ce peuple. C'est une superbe expérience ! Bravo à tout les deux pour vos efforts physiques !!!! Reposer vous bien après ce périple ! Et merci de nous avoir partagé ces photos 😉

  • il y a 2 ans

Pikachu

Bravo pour ce récit et le respect qu il en émane pour ce peuple et toutes les épreuves qu ils ont vécues. Vivre cette expérience vous permet certainement d accéder à une autre philosophie.

  • il y a 2 ans

Fenouille

Juste j’ai des interrogations.
1) Est ce que Simon a su partager la pasteque pendant la pause? Il a parfois eu du mal à partager les cucurbitacées dans le passé! Ptdr
2) Votre guide qui mangeait des feuilles de coca est ce que ça lui tournait la tête ? Vous avez gouté vous?

Bravo pour ce chouette périple.
Gros bisous

  • il y a 2 ans

Zizou

Quel beau récit , on le vit avec vous!! Quelle belle aventure et si bien racontée. Bravo pour tous ces efforts et merci de partager cette expérience !

  • il y a 2 ans

Guiome

Magnifique récit, ça donne envie de s’y rendre et nous motive encore plus ! (Prévu pour nous dans un mois 🙂).
Pourriez-vous nous dire quelle agence vous aviez choisie ?

  • il y a 2 ans

MesQueUnClub

@Fenouille
J'ai très bien partagé le cucurbitacé, je me suis contenté au maximum de 3 morceaux (ce qui est une prouesse pour moi)
Non ça lui faisait rien, et non nous on a pas goûté mais un gars de notre groupe oui et il a dit que c'était degueulasse et que ça ne faisait rien (soit disant il n'allait plus sentir ses jambes)

  • il y a 2 ans
Solène

solbr89

Merci pour tous vos commentaires ! Nous avions choisi l’agence Expotur :)

  • il y a 2 ans