21 août au 2 septembre
Deux capitales reliées en cinq jours
Slovenska /Slovaquie - Magyarország/Hongrie
De Bratislava à Budapest Étapes : Bratislava (SK) - Novakpuszta (HU) - Komarom(HU) via Györ (HU) - Domos (HU) via Komarno (SK) et Esztergom (SK) - Budapest (HU) BratislavaBratislava est une jolie petite capitale. D’entrée nous voyons tout de suite que le décor et l’ambiance sont différents : les routes, le faciès des gens, le côté sanguin des automobilistes, la langue que nous ne comprenons plus du tout. On se trouve un hôtel non loin de la tour Ufo, un ovni-restaurant qui culmine à 95 mètres de hauteur. On traverse à pied un immense pont qui nous amène au cœur de la capitale. Le centre n’est pas très grand mais offre une belle place et quelques ruelles animées. Coup de cœur pour le flagship, un ancien théâtre transformé en brasserie où nous passons notre tour pour le repas : nous décidons d’aller manger de délicieux gnocchis, l’une des spécialités du pays, dans un coin bien plus tranquille à l’écart de la foule. On rentrera chez nous plus tard sous une pluie battante qui nous rincera jusqu’à l’os et nous rappellera la traversée de l’Allgäu ! On visite encore le château le lendemain avant de reprendre la route. Nous relions Bratislava à Budapest en cinq jours en passant d’un côté et de l’autre du Danube, d’un pays à l’autre, de la Slovaquie à la Hongrie, et d’une monnaie à l’autre : on vogue entre l’euro et le forint hongrois. On traverse la frontière avec 40 000 forints en poche, soit l’équivalent de 100 €, pour faire face aux premières dépenses, on ne sait pas si les cartes sont acceptées vue la difficulté que nous avons eu à les utiliser en Autriche et en Allemagne (étonnement!). Au premier camping perdu au milieu de la campagne hongroise, un endroit très baba cool, entre Woodstock et la Drôme provençale, on était tout content de brandir nos petits sous hongrois pour payer les 10 000 florints dus, quand Bob Marley version hongroise nous demande si on veut payer cash, en carte, en euros ou en florints 😳. Le passage de la frontière se fait aussi avec Vlad, un jeune retraité ayant travaillé pour le gouvernement slovaque, rencontré en chemin et qui se propose de faire route avec nous. Il nous offre une bière au dernier « buffé » slovaque (buvette) et nous raconte pleins d’histoires sur son pays…. très corrompu nous dit-il. Son vélo a 25 ans : une antiquité très bien entretenue.Comme déjà dit, nous traversons la frontière régulièrement sur notre itinéraire vers Budapest. L’indicateur infaillible pour savoir si nous sommes en Slovaquie ou en Hongrie est l’état des routes…et des drapeaux. En Hongrie, les pistes cyclables sont peu entretenues avec beaucoup de trous. On se retrouve aussi plus souvent à rouler sur une départementale fréquentée où les automobilistes sont globalement très attentifs à nous. En chemin, visite de Györ (HU) et d’Esztergom (SK), deux petites villes où nous ferons un arrêt prolongé. Encore une dernière nuit à Dömös où je déguste un délicieux poisson chat 🐠🐈 pour le souper avant de rejoindre Budapest le lendemain à une soixantaine de kilomètres. Plage de sableSur un des derniers tronçons vers la capitale, une belle pause pique nique avec baignade au bord du Danube… on déniche une improbable plage de sable où nous sommes tout seuls. Un petit coin de paradis. Komarom (HU) et Komarno (SK)Deux villes au nom très proche, chacune d’un côté du pont. Nous plantons notre tente en fin d’après-midi du côté hongrois dans un camping accolé aux thermes. Nous profitons du bassin chaud et décidons de sortir en soirée boire un verre. Ville morte de ce côté-ci. On décide alors de prendre nos vélos à vide pour passer de l’autre côté du pont et changer de pays…il y aura sûrement plus d’ambiance là-bas ! Re. Pas un chat à l’horizon. Rien de plus. On est tout simplement un samedi soir sur la Terre, à l’Est ! Budapest25 août 2025, 15h40, nous arrivons sur la rive droite face au Parlement de la ville : nous sommes à BUDAPEST 🥳🥳. C’est vraiment une belle émotion d’être arrivés jusqu’ici en vélo. Nous venons de parcourir 2015 kilomètres. On se pose dans un charmant studio au centre ville pour quatre nuits, nos vélos rangés dans la cuisine. Place à la capitale hongroise.Je ne vais pas vous faire le détail de toutes les belles choses qu’offre cette ville. Chaque bâtiment est magnifique, nos yeux ne cessent de s’étonner : les ponts, les églises, les places… La ville est plutôt tranquille et on se déplace facilement. Coup de cœur pour le Parlement, de jour comme de nuit, le quartier du château, les vieux tramways jaunes et les Bains art déco où on se rend un matin à l’ouverture avant l’arrivée de la foule : une vraie bonne idée ! Émouvant aussi, le musée du ghetto à l’intérieur de la Synagogue. On se penche sur le passé et les horreurs vécues. On ne peut éviter de penser que le atrocités liées aux guerres continuent d’exister aujourd’hui, elles sont malheureusement toujours d’actualité et c’est toujours aussi inacceptable. Côté gastronomie, c’est pas l’Italie 😁, mais on a goûté à toutes sortes de spécialités : langos, sorte de pâte à pain qui a été frite avant d’être agrémentée de ce qu’on veut (très bourratif), crêpes fourrées (tiennent bien au ventre) , les gnocchis (consistants), la viande panée (en quantité), le goulasch (épais) et le chimney en dessert (sorte de gâteau en forme de cheminée, d’où son nom, qu’on peut lui aussi agrémenter de toutes sortes de choses sucrées…). Une cuisine généreuse comme vous l’avez compris, heureusement qu’on pédale ! J’oubliais : les petits croissants fourrés aux graines de pavot dont je n’ai pas retenu le nom imprononçable 🤭mais qui sont délicieux. Les espresso aussi sont super bons. En bref, on vous conseille vivement d’aller passer quelques jours dans cette ville si vous ne la connaissez pas : il y a vraiment de quoi faire. On poste quelques photos.
L’après Budapest : Rackeve - Kalosca - Mohacs Nous repartons de Budapest le vendredi 29 août sur nos vélos, direction la Serbie. Après moins de 15 kilomètres de la capitale, c’est déjà un autre monde qui s’offre à nous : la campagne hongroise ! On roule sur des revêtements divers et variés : sentiers, graviers, pavés plus ou moins gros, bitume défoncé avec des nids de poule plus ou moins importants, herbe jaunie par le soleil, terre. Notre mantra est : « Regarde où tu mets les roues !! » Côté campings, c’est sommaire mais ça fait le taf. Une nuit en auberge à Kalosca après une bonne après-midi à rouler sous une pluie battante. Le prix des logements est descendu d’un coup !
Prochaines news quand nous aurons traversé la Serbie, pays qui s’annonce bien dépaysant. Pas de topo mais une carte routière au 1/ 400 000 qui devrait faire l’affaire. J’ai quand même téléchargé la carte de la Serbie sur maps.me !
Salut les amis !
Ravi de voir que tout se passe bien. Merci pour les récits de voyage et les photos. Enfin... merci... je sais pas, J'ai envie d'y aller, maintenant 😂
Mais c'est que vous me donneriez presque envie de faire du vélo ! Nan, faut pas déconner, mais la part de gâteau avec le truc qui a l'air d'être de la pistache fait vraiment envie!