Pour ce premier temps de la journée, l'objectif était de saluer Jigoro Kano, fondateur du judo, dans l'actuel Kōdōkan. Nous pensons forcément aux Hembert, à papa Frédéric et à nos frères. Nous avons eu la chance d'être seuls durant toute notre visite, que ce soit du Dojo ou du musée du judo. Teddy Riner n'est pas encore sur le hall of fame, par contre David Douillet est bien présent ! Sûrement attendent-ils qu'ils finissent sa carrière encore prolifique comme on a pu le voir aux JO 2024 ! Suite à ce moment qui a fait remonter pleins de jolis souvenirs sportifs, nous sommes allés dans le jardin Koishikawa Korakuen juste à côté. À nouveau un jardin traditionnel japonais, mais on ne s'en lasse pas !
Le début d'après-midi avait pour vocation de nous introduire au monde des sumos avec la visite du stade Kokugikan dans le quartier Ryōgoku. Mais l'infortune a fait que le stade était fermé (sûrement pour les préparatifs du grand tournoi à venir d'ici quelques jours). Nous sommes donc allés directement au temple Eko-in situé à 5 min à pied. Un cimetière traditionnel était présent sur le site, et un bouddha avec une belle décoration. Après mangé, nous avons aussi parcouru le musée de l'épée japonaise, hommage aux savoirs-faire japonais concernant la fabrication de sabres. Toutes les étapes depuis l'extraction du minerais jusqu'à l'ultime polissage et les gravures étaient renseignées. L'occasion de voir le travail des grands maîtres japonais.
Après le musée, nous avons pris la direction de l'exposition du TeamLab Planet. Le musée propose une expérience répartie en 4 thématiques : eau, forêt, jardin et air. L'eau était de loin la meilleure thématique avec des salles où l'on devait enlever nos chaussures et marcher dans des bassins d'eau avec projections lumineuses en tout genre. La forêt consistait en une sorte de pokémon Go sur des écrans géants avec des animaux préhistoriques ou non. Le jardin était composé uniquement de fleurs suspendues, joli mais trop court à notre goût. Enfin, la thématique air était fusionnée avec la sortie du musée et était composée d'un totem qui simulait un feu de camp. Après cette expérience sensorielle et numérique, nous sommes allés, pour le plus grand plaisir de Laurine, voir un film d'anime (manga) en japonais sans sous-titres dans un cinéma : demon's slayer (2h30). Elle en a d'ailleurs profité pour dormir à l'occasion !
Après un passage dans le restaurant de gyozas, nous sommes rentrés pour dormir avant une autre journée bien chargée !