02.09 - 50 - Bordeaux-Saint-Clair - Le Havre

Publiée le 03/09/2023
.

Esperanta versio (version française ci-dessous, après les photos).

Hieraŭ vespere, kiam ni alvenis al la domo de Didier kaj Véronique, ni sekigis tendon, kovrilojn kaj matracojn, metis la vestaĵojn en la lavmaŝinon kaj... biciklantojn en la duŝon. Jen. Pli bone. Ĉio ŝajnas reveni al normala stato Aŭ preskaŭ...



Fermante la garaĝpordon, Véronique ekkomprenas ke la malantaŭa rado de ŝia biciklo estas trapikita. Ne gravas, ni prenas la ilojn por ripari ĝin. Ni forigas la pneŭon el la rando, ŝanĝas la aertubon sed... neeblas reengaĝi la pneŭon. Nekompreneble, ĝi estas tordita. Mi neniam vidis tion. Ekzistas nur unu solvo: ŝanĝi la pneŭon mem. Estas post la 19-a. La magazeno Decathlon en Havro ankoraŭ ne estas fermita. Ni trelefonas. Bone, ili havas la ĝustajn grandecojn pneŭojn en stoko. Ne Schwalbe, kompreneble, sed ni povos daŭrigi nian bicikladon.

Do sabate matene, ni foriras al Havro kun Didier kaj lia bela elektra Twingo, en la pluvego. Kion ni farus sen niaj gastigantoj?

Ni ĉiam konstatas, ke, dum vojaĝo, ni vidas grandiozajn pejzaĝojn, rimarkindajn konstruaĵojn, ni malkovras belajn rakontojn, ni gustumas nekonatajn pladojn sed ĉefe ni renkontas homojn, kies bonkoreco estas nia trezoro.

Reveninte al Bordeaux, ni enpakas, jam estas tagmezo. La suno revenis. Véronique kaj Didier proponas al ni kune tagmanĝi antaŭ la foriro.

Survoje: Havro ne estas malproksime, ĉirkaŭ kvardek kilometroj. La vojo estas sufiĉe facila, estas nur bona monteto por grimpi al Tilleul. Kuranto preterpasas nin, proponante porti niajn sakojn. Feliĉaj estas tiuj, kiuj sukcesas ridi pri si mem...

Ni finfine aliĝas al la Vélomaritime, kiun ni sekvas sur sufiĉe malgrandaj asfaltaj vojoj al nia celo.

Ni pasigas la semajnfinon kun Isabelle kaj Philippe, du biciklantoj, kiujn ni renkontis ĉe la enirejo de Strasburgo antaŭ du jaroj, kun kiuj ni amikiĝis. Ili revenis antaŭ kelkaj tagoj de bicikla vojaĝo, kie ili alfrontis tre krutan deklivojn en Allier kaj ĉirkaŭ la Lago Lemano. Pli kuraĝaj ol mi sendube, ili ŝatas kiam la vojo grimpas kaj jam pensas bicikli en Pireneoj venontjare; ni nur celas pli saĝe al Pollando. Sed ni vidos. Ni devas unue fini ĉi tiun vojaĝon. Lunde restas al ni du kilometroj por eliri al la busstacidomo kie ni prenos la buson al Caen kaj sep pliajn por reiri supren al Giberville. Laŭ mi, ni sucesos!

Intertempe Philippe kaj Isabelle preparas por ni mitulojn kaj fritojn. Morgaŭ estas la festivalo de la maro kaj de la fiŝkaptistoj ĉi tie, ne estas la fama brokantada tago en Lilo sed la koincido estas amuza.

Kun la bonaj samarianoj.
.
.
.
.
.
.
.
La plaĝo en Havro (Le Havre).
La urbocentro konstruita de la arĥitekturisto Perret.

Version française.

Hier soir, arrivés chez Didier et Véronique, nous commençons par sécher tente, duvets et matelas. Les vêtements dans la machine à laver, les cyclistes sous la douche. Voilà, c'est mieux. Tout semble rentré dans l'ordre. Ou presque...

En fermant la porte du garage, Véronique s'aperçoit que sa roue arrière est crevée. Qu'à cela ne tienne, on sort les outils, on va réparer. On dégage le pneu de la jante on change la chambre à air et... impossible de réengager le pneu. C'est incompréhensible, la tringle semble avoir vrillé. Je n'ai jamais vu ça. Quoi qu'il en soit, il n' y a qu'une seule solution : changer le pneu. Il est passé 19 heures. Le Décathlon du Havre n'est pas encore fermé. Un coup de fil. Ça va, ils ont en stock des pneus de la bonne taille. Pas du Schwalbe, bien sûr mais on pourra repartir.

Samedi matin donc, nous voilà partis au Havre avec Didier et sa jolie Twingo électrique, sous l'averse. Qu'aurions-nous fait sans nos hôtes ?

Nous ne cessons de le constater. Au cous d'un voyage, on voit des paysages magnifiques, des bâtiments remarquables, on découvre de belles histoires, on goûte des plats inconnus mais surtout, on croise des femmes et des hommes dont la bienveillance est notre trésor.

Retour à Bordeaux, ensacochage des affaires, il est midi. Le soleil est revenu. Véronique et Didier nous proposent de partager un dernier repas avant le départ.

En route. Il n'y a pas loin, une quarantaine de kilomètres. L'itinéraire est assez facile, il y a juste une bonne côte pour monter au Tilleul. Un joggeur nous dépasse en nous proposant de porter nos sacoches. Bienheureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes...

Nous rejoignons finalement la Vélomaritime que nous suivons sur de jolies petites routes asphaltés jusqu'à notre but.

Nous passons le week-end chez Isabelle et Philippe, deux cyclistes croisés à l'entrée de Strasbourg il y a deux ans qui sont devenus des amis. Ils sont revenus, eux, il y a quelques jours d'un vélovoyage où ils ont affronté, dans l'Allier et autour du Léman des reliefs bien plus accusés. Plus courageux que moi sans doute, ils aiment quand ça grimpe et pensent déjà aux Pyrénées pour l'an prochain quand nous visons plus sagement la Pologne. Mais nous verrons. Il nous faut d'abord finir ce voyage-ci. Lundi, il nous reste deux kilomètres pour descendre à la gare routière où nous prendrons le bus à destination de Caen et sept autres pour remonter à Giberville. On devrait y arriver.

En attendant, Philippe et Isabelle nous préparent des moules-frites. Demain, c'est ici la fête de la mer et des marins-pêcheurs, ce n'est pas jour de braderie mais la coïncidence amuse.

2 commentaires

ClaudineMichel

Bravo pour tout et bon retour à
Giberville !

  • il y a 8 mois

nanocha

FÉLICITATIONS LES JEUNES ! Vivement l'année prochaine, si j'ai bien compris ...

  • il y a 8 mois
4 Voyages | 233 Étapes
Rue de Trigauville, Le Havre, France
61e jour (02/09/2023)
Liste des étapes

Partagez sur les réseaux sociaux