19.07 - 11 - Marbach-an-der-Donau - Kronstorf

Publiée le 19/07/2023
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Esperanta versio.

La etoso estas tre agrabla ĉi-matene. La temperaturo ĉirkaŭas "nur" 25 gradoj kaj ni spertas sufiĉe forta kontraŭvento kiu, iom bremsas nin sed agrable malvarmigas nin.

La Danubo estas kiel fidela maljuna hundo promenata sen kondukŝnuro de sia mastro. Li trotas flanke, poste iom malproksimiĝas, revenas, ŝajnas kaŝi sin dum longa momento kaj finfine reaperas surprize. Tiel estas nia hodiaŭa itinero. Ni estas rande de la rivero, poste grimpas iomete sur iun monteton aŭ prenu flankan vojon por trovi ponton, kiu transiros malgrandan riveron enfluantan en la riveron.

La bordoj de Danubo, kiam ne etendiĝas laŭlonge de la vilaĝo, plej ofte estas senhomaj ĉi-matene. Krom la promenantoj, kelkaj fiŝkaptistoj kiuj instaliĝas. Okazas ankaŭ, ke la tirpado laŭiras dometojn. Ĉi tie, oni pentras, oni falĉas, oni akvumas, tiel ke la domoj estu pimpaj. Cetere, pureco estas certe karakterizaĵo de la lando: neniu papero, neniu ladskatolo, neniu botelo ĵetita laŭlonge de la vojoj.

Ni planis tranokti en kampadejo en Au. Sed la vivo estas surprizplena.

Antaŭ kelkaj jaroj, kiam mi alvenis en Normandio, en la colegio de l'Aigle, kun la comunumo de comunumoj ni konstruis programon pri priprofesia orientado por la lernantoj, kunordigita de Laëtitia. 

Turniĝas la rado de la vivo. Ni translokiĝis al Giberville kaj iom perdis la kontakton unu kun la alia. Ni sciis, ke ŝi nuntempe loĝas en Aŭstrio, sen scii kie. Rapida telefonvoko kun la ideo de pikniko por dividi en la neverŝajna kazo, kiun ni preterpasas proksime al ŝi. Respondo: "Sed mi estas nur kelkajn kilometrojn" de la kampejo kie vi planas tranokti, do venu hejmen!" Tamen estas iom pli da kilometroj por bicikli. Ni daŭrigas la etapon ĝis Mauthausen kie Laëtitia enaŭtigos nin .

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Version française.

L'atmosphère est bien agréable ce matin, ce qui veut dire que nous sommes autour de 25 degrés avec un vent assez soutenu de face qui, s'il nous ralentit un peu, nous rafraichit.

Le Danube est comme un vieux chien fidèle que promène sans laisse son maitre. Il trotte à ses côtés puis s'en éloigne un peu, revient, semble s'être caché pendant de longues minutes pour finalement réapparaître par surprise. Il en est ainsi de notre itinéraire du jour. Nous sommes au bord du fleuve puis montons un peu sur quelque coteau ou prenons un chemin de traverse pour aller chercher le pont qui franchira une petite rivière affluante au fleuve.

Les rives du Danube, quand il ne longe pas le village qui y est installé sont le plus souvent désertes ce matin. Outre les promeneurs, quelques pêcheurs qui s'installent. Il arrive aussi que le chemin de halage soit bordé de petites maisons. Ici, ça peint, ça tond, ça arrose, que les maisons soient pimpantes. Du reste la propreté est assurément une caractéristique du pays : aucun papier, aucune canette, aucune bouteille ne traine sur le bas-côté des routes.

Nous devions passer la nuit au camping d'Au. Mais la vie est pleine de surprises.

Il y a quelques années, quand je suis arrivé en Normandie, au collège de l'Aigle, nous avions avec la Communauté de Communes construit un travail d'orientation pour les élèves dont Laëtitia était la cheville ouvrière. Et puis la roue de la vie tourne. Nous avons déménagé à Giberville et nous nous sommes un peu perdus de vue. Nous savions qu'elle était désormais installée en Autriche, sans savoir où. Un petit coup de fil avec l'idée d'un pique-nique à partager dans le cas improbable où nous passerions par là. Réponse : mais je suis à quelques kilomètres à peine de votre lieu de séjour, venez donc dormir à la maison ! C'est un peu plus loin quand même. Nous poussons jusqu'à Mauthausen où Laëtitia vient nous chercher en voiture.

1 commentaire

ClaudineMichel

Belle rencontre !

  • il y a 9 mois
4 Voyages | 233 Étapes
Kronstorf, Autriche
16e jour (19/07/2023)
Liste des étapes

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