17.07 - 09 - Zwentendorf - Krems an der Donau

Publiée le 17/07/2023
.

Esperanta versio (version française ci-dessous, après les photos).

Hieraŭ antaŭ ol mi enlitiĝis, mi kontrolis la veterprognozon. La vetero estis tiumomente tre bela sed pluvo estis anoncita por la nokto. Sen vere kredi tion, mi tamen prenis la necesajn rimedojn...

Estis bona ideo. Ĉirkaŭ la dua matene, la tuta akvo de la ĉielo falis sur la tendon.

Pro la pluvo, la etoso estas iom refreŝigita ĉi-matene. Ni iom malfrue ekvojis sed estas nur kelkaj kilometroj por atingi Krems, etapon, kiun ni fiksis, ĉar ni esperis renkonti tie esperantistinon, kun kiu ni finfine ne sukcesis kontaktiĝi.

Apenaŭ cent metrojn post la komenco, la trako estas blokita pro laboroj. La anstataŭiga itinero proponita kondukas nin tra la koro de la tenero de la elektrocentralo antaŭ ol konduki nin al Danubo per malgrandaj vojoj en la arbaro.

Kiam vi atingas la tirpadon. Estas simple, nur iru rekten. La ĉielo iom post iom klariĝas kaj la temperaturoj iom post iom altiĝas ĝis ili denove tre varmegas fine de la tago.

Ni babilas dum kelkaj momentoj kun juna paro. Ŝi estas el Grenoblo, li estas el Argentino. Ili forlasis Tuluzon en januaro por vojaĝo de 8 000 kilometroj, pasigis la vintron en la sudaj landoj (Hispanio, Grekio, ktp.) antaŭ trairi tiuj en la nordo al sia celo, Berlino.

Estas agrabla momento. Plej multaj el la biciklantoj, kiujn ni renkontas, estas multe malpli komunikemaj.

La sportaj biciklantoj trikas je la kruroj, ŝajnas ke tio estas,  ilia ununura celo. Ili ŝajne ne interesiĝas pti io aŭ iu ajn. Kiam vi renkontas ilin, ĉi tiuj sinjoroj, ili ignoras vin superbe. Doni al vi eĉ rideton, ne esperu tio. Eĉ ne rigardo aŭ kapjeso. Ili eĉ ŝajnas embarasitaj pro la saluto, kiun vi sendas al ili, vi, kiuj veturas inter 15 kaj 20 kilometrojn hore per ŝtalframaj bicikloj...

Sed la plej miriga kaj korŝira afero estas, ke kreskanta nombro da ciklovojaĝantoj apenaŭ estas pli ĝentilaj. Ili pedalas por malkovri la mondon ignorante homojn... strange.

Ni atingas Krems. Abrikoto estas festata tie. La ŝanco gustumi ĉi tiujn famajn Marillenknödel (abrikotaj kneloj). Bongusta!

La biciklovojo trairas la nuklea centralo.
Foje oni veturas sur malgrandaj vojoj en la arbaro.
Alifoje oni biciklas laŭ Danubon, sur la tirvojo.
.
.
Ni estas precize 2.000 kilometrojn for de Sulina, kie la rivero flus al la maro.
Marillenknödel en Krems.

Version française.

Hier avant de me coucher, j'ai regardé la météo. Il faisait un temps magnifique mais la pluie était annoncée pour la nuit. Sans trop y croire, j'ai néanmoins pris les dispositions nécessaires au cas où...

C'était une bonne idée. Vers deux heures du matin, toute l'eau du ciel nous est tombée sur la tente.

L'atmosphère en est un peu rafraîchie ce matin. Nous prenons la route un peu tardivement mais nous n'avons que peu de kilomètres à faire pour rejoindre Krems, une étape que nous avions fixée car nous espérions y rencontrer une espérantiste que nous ne sommes finalement pas parvenus à joindre.

À peine une centaine de mètres après le départ, la voie est barrée en raison de travaux. La déviation nous fait passer en cœur du domaine de la centrale avant de nous conduire au Danube par de petites routes dans la forêt.

Une fois rejoint le chemin de halage, c'est simple, c'est tout droit. Le ciel s'éclaircit progressivement et les températures montent petit à petit jusqu'à redevenir très chaudes en fin de journée.

Nous discutons quelques instants avec un jeune couple. Elle est de Grenoble, il est argentin. Ils sont partis de Toulouse en en janvier pour un voyage de 8.000 kilomètres, passant l'hiver dans les pays du sud (Espagne, Grèce...) avant de rejoindre ceux du nord en direction de leur objectif, Berlin.

C'est un bon moment. La plupart des cyclistes que nous croisons sont bien moins communicatifs.

Les cyclosportifs tricotent des gambettes, c'est là, semble-t-il leur seul objectif. Ils ne semblent disponibles à rien ni à personne. Quand vous les croisez, ces seigneurs, ils vous ignorent superbement. Vous adresser ne fût-ce qu'un sourire, vous n'y pensez pas. Pas même un regard ou un hochement de tête. Ils semblent même gênés du bonjour que vous leur adressez, vous qui roulez entre 15 et 20 kilomètres heures avec des vélos à cadre acier...

Mais le plus étonnant et le plus navrant est qu'un nombre croissant de cyclovoyageurs se montrent à peine plus polis. Ils pédalent pour découvrir le monde en ignorant les humains... étrange.

Nous parvenons à Krems. On y fête l'abricot. L'occasion de goûter à ces fameux Marillenknödel (quenelles à l'abricot). Délicieux !

1 commentaire

ClaudineMichel

Réellement appétissantes , ces quénelles à l’abricot.
Étrange en effet cette communication réduite ou absente de la part de certains cyclovoyageurs L’essentiel du voyage pour nous est dans la rencontre.

  • il y a 10 mois
4 Voyages | 233 Étapes
Donau Camping Krems, Krems an der Donau, Autriche
14e jour (17/07/2023)
Liste des étapes

Partagez sur les réseaux sociaux