30.08 - 47 - Touffreville-sur-Eu - Saint-Aubin-sur-Mer

Publiée le 30/08/2023
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Esperanta versio (version française ci-dessous, après les photos).

Pluvis multe dum la hieraŭa nokto sed ni veturis la tutan tagon en bela sunbrilo. La temperaturo atingas 20 gradojn; tamen la sento de malvarmeto klare regas pro la norda vento kiu vigle blovas. La tutan tagon, kvankam mi malofte surmetas ĝin, mi veturis kun la kontraŭvento-mantelo sed kun sunokulvitroj. La vento foje ĝenas nin – ĝi kompreneble turniĝas dum la tago por alfronti nin – sed ĉar ĝi forpelis la nubojn ĉar kaj la venonta nokto devus esti seka, ni volonte pardonas al ĝi!

Ni transiras tre malsamajn pejzaĝojn hodiaŭ.

Antaŭ Dieppe, ni estas en la kamparo.

Ni trairas sufiĉe akran grimpadon kelkajn kilometrojn post ni forlasas la kampadejon por grimpi al la altebenaĵon, kiel la antaŭaj tagoj. Bruna - plugado estas bone progresanta, traktoroj estas okupataj ĉie - verdaj - terpomoj, maizo kaj betoj, la paletro estas konata al ni.

Ni faras mallongan halton en Berneville-le-Grand. Tie loĝas esperantistino. Ŝi bonvenigis nin antaŭ du jaroj, kiam ni biciklis ĉirkaŭ Francion. Eta ĉirkaŭvojo por rapida saluto. Ve! La ŝutroj estas fermitaj. Estas neniu enn la domo Ni revenos alian fojon.

Kelkajn kilometrojn de Dieppe, jen, ni povas vidi la maron kaj la klifojn.

Dieppe estas urbo kiun ni ŝatas, precipe ĉar ĝi ne estas, kiel aliaj, tute dediĉita al turismo. Dieppe estas unue urbo por siaj loĝantoj, tio estas bona.

Tamen ĝi por foriri ĝi invitas la biciklantojn por longa grimpado. Ĝi estus pli facila, se ĝi ne estus en la tre proksima ĉirkaŭaĵo de la aŭtoj.

Ni alvenas al Hautot-sur-Mer poste al Pourville. En la krutega malsupreniro, ni vidas la maron, turkisan verdan en la malfono, malvajn en la fono poste nigran. Vu kredus, ke vi estas en Oceanio. Sed la klifoj, la vento kaj la freŝeco estas tre normandaj.

La pejzaĝo nun estas tre malsama.

Ĉe Pourville, ni devas preni la vojon Pâtis Doux sed Véro oportune memoras, ke oni povas eskapi al tiu ĉi 9% grimpado prenante la departementan vojon, kiu ankaŭ estas tre bela. Bona ideo ! Ĉar plejparto de la tago estas kun senĉesaj deklivoj suprenn kaj malsupren, iom lacigaj, precipe ĉar la vento ne malfortiĝas.

La resto okazas malantaŭ la marbordo. Ni trapasas Longeil. Ni transiras la rivero Dun ĉe Saint Aubin. Lasta grimpado por fari kaj jen ni estas alvenitaj.

Tre bela etapo, varia, agrabla, certe iom sporta sed oni nenion ricevas sen peno, ĉu?

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Dieppe.
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Pourville.
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Version française.

Il a bien plu cette nuit mais nous avons roulé toute la journée sous un beau le soleil. La température atteint les 20 degrés ; la sensation de fraicheur domine cependant nettement à cause du vent de nord qui souffle vigoureusement. Toute la journée, mois qui le mets rarement, j'ai roulé avec le coupe-vent mais avec les lunettes de soleil. Le vent nous gêne parfois – il tourne bien sûr dans le courant de la journée pour se dresser face à nous – mais comme il a chassé les nuages et que la nuit qui vient devrait être sèche, il est pardonné !

Nous traversons des paysages très différents aujourd'hui.

Avant Dieppe, nous sommes dans la campagne.

On passe une bonne montée quelques kilomètres après la sortie du camping pour grimper sur le plateau, comme les jours précédents. Du brun – les labours sont bien avancés, partout des tracteurs s'y affairent – du vert – pommes de terre, maïs et betteraves, la palette nous est connue.

Nous faisons une courte halte à Berneville-le-Grand. Une espérantiste y habite. Elle nous avait accueillis il y a deux ans quand nous avions fait le tour de France. Un petit détour pour un petit bonjour. Raté ! Les volets sont fermés. Il n'y a personne. Partie remise.

A quelques kilomètres de Dieppe, ça y est, on aperçoit la mer et les falaises.

Dieppe est une ville que nous aimons, notamment parce qu'elle ne s'est pas comme d'autres, entièrement vouée au tourisme. Dieppe est aux Dieppois, c'est bien.

Elle ne laisse pourtant pas quitter sans inviter le cycliste à une longue montée qui serait moins difficile si elle ne se faisait pas au voisinage immédiat des voitures.

On arrive à Hautot-sur-Mer puis à Pourville. Dans la descente vertigineuse, nous voyons la mer, couleur vert turquoise au premier plan, mauve en arrière-plan puis noire. Seule, elle nous ferait croire que nous sommes en Océanie. Mais les falaises, le vent et la fraicheur sont bien normands.

Le paysage est maintenant bien différent.

A Pourville, nous sommes sensés prendre la route des Pâtis Doux mais Véro se souvient opportunément que cette montée à 9% peut être évitée en prenant la départementale, elle aussi très jolie. Bonne idée ! Car une bonne partie de la journée, ce ne sont que montées et descentes incessantes, un peu fatigantes, d'autant que le vent ne faiblit pas.

La suite se passe en retrait de la côte par Longeil. On franchit le Dun à Saint Aubin, une dernière montée et nous voici arrivés.

Une très belle étape, variée, plaisante, certes un peu sportive mais on n'a rien sans rien, n'est-ce pas ?

1 commentaire

ClaudineMichel

Ou l’on apprend par la lecture du blog qu’il y a un autre saint Aubin sur mer que celui du Calvados ..

  • il y a 8 mois
4 Voyages | 233 Étapes
Camping Le Mesnil, Route de Sotteville sur Mer, Saint-Aubin-sur-Mer, France
58e jour (30/08/2023)
Liste des étapes

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