Le retour

Publiée le 05/08/2016
Je voulais revenir par le sud pour traverser des pays tels que la Macédoine, l'Albanie et le Kosovo mais il fait trop chaud. Il fait plus de 30° en Ukraine et je n'ose pas penser ce que cela doit être dans le sud. -40° oui, +40° non. Donc je prends la route de la Hongrie et de la Slovénie.

Tout d'abord Kiev pour régler le problème de permis à l'Ambassade

Je m'attendais au pire. J'ai eu le meilleur. Un papier avec une autorisation de circuler pendant deux mois avec une déclaration de perte. J'ai eu à faire  à un  fonctionnaire à l'Ambassade, très carré, très technique donc  efficace. Cela fait 14 ans qu'il est en Ukraine. Pour rentrer en France (rarement) il met 27h  sans s'arrêter. Il passe par la Pologne et l'Allemagne. Chacun son truc. Moi, je fais des poses et j'ai ma tente à monter et puis... je me perds.

A ce propos, je n'ai pas de GPS. Les pays de l'est sont très avares en signalétique  et il n'y a pas de contournement des villes sur les grands axes. Ma solution?  Repérer le parcours  sur internet avant mon départ, photographier l'itinéraire avec mon portable et le consulter lorsque j'arrive à proximité de la ville. Un problème cependant, les noms des rues  sur les plaques. Elles  sont , soit inexistantes, soit cachées par les arbres, soit impossibles  à lire lorsque l'on est embarqué dans le flux des voitures. Alors je roule un peu à l'intuition et de temps en temps je m'arrête pour demander le nom du boulevard. Pour arriver à Kiev dans  ma "gostinitsa", qui se trouve en périphérie, cela a très bien fonctionné. Je demandais le nom de la rue et chaque fois, c'était la bonne. " Klass!"  comme disent les russes.Je suis arrivée sans enconmbre après avoir traversé la moitié de la ville. J'étais assez contente de moi...Enfin on verra par la suite, ce n'est qu'un début.

La "gostinitsa" Nivsky à Kiev, parfait pour prendre son élan avant le grand saut.

L'équivalent de 9 euros la nuit. Très grande chambre, salle de bain, propreté impeccable, voiture gardée sur le parking.... Si vous passez par Kiev, je vous la recommande et puis je ne suis pas dépaysée. Je retrouve mes immeubles kroutcheviens. Tout autour des babouchki, des poussettes, des voitures sur cale, des grands arbres... J'avais prévu une nuit, j'en ai passé 3.  En fait, il vaut mieux ne pas partir stressée, cette fois ci je ne le suis pas du tout.... A moins que je n'arrive pas à partir!

Flanerie

Fini les musées, les églises... J'ai plutôt déambulé dans le quartier (qui est assez excentré) , fait les marchés et les brocantes pour trouver les petits cadeaux (il était temps d'y penser). La poupée est  un objet chéri dans les pays de l'est alors pourquoi pas? Et puis les conserves de chprotis, les petits poissons de la baltique, que j'adore (pour moi , c''est meilleur que nos sardines) et la vodka au piment bien sûr, une spécialité ukrainienne.

Mes petites trouvailles. Pour qui? certainement pas pour les enfants

Les poupées sont en porcelaine. articulées,  elles  peuvent bouger bras et jambes et incliner  la tête. Elles sont moins pulpeuses que les barbies, mais plus gracieuses. C'était la grande époque de l'Union Soviétique.

Le camion du poissonnier, il vend des carpes vivantes.
Le boulanger géorgien, il doit faire 50 ° dans sa boutique! au fond du four des résistances et des briques toutes rouges
Au marché  on peut faire réparer son porte monnaie!
Ce n'est pas nécessaire d'entrer dans les musées...

ni dans les salles de concert pour écouter de la musique, il y en a partout.

Allez, je vous quitte, demain je vais partir à l'aube et essayer de faire 600km. C'est peut-être exagéré, mais on verra bien. Pas de pression.

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