Budapest

Publiée le 12/08/2016
Je tombe des nues. Je n'ai jamais vu autant de touristes. Festival de musique et des arts du spectacle + les touristes du mois d'août, c'est une pure folie. Les hongrois récoltent cette manne avec le sourire et malice. Les consignes de sécurité n'existent plus. Pourtant on est en Europe!

Sur la route de Budapest, des panneaux qui n'existent pas chez nous.
Ce n'est pas la peine de réserver, on vous trouvera  une place!

Le camping Arena à Budapest, une équipe de choc. Toujours le sourire, toujours disponible. Les jeunes qui tiennent le camping parlent 4 ou 5 langues et celui qui vous dégotte une place pourrie dans un coin reculé du camping, est un monsieur Loyal (nous sommes à Budapest, alors le cirque est une référence qui se tient...) Ce garçon jovial et chaleureux arrive à vous faire croire que vous êtes logée comme une princesse alors que vous avez envie de crier au scandale! En gros, on vous emballe et vous vous laissez emballer parce qu'ils sont sympas et courageux. Après vous essayez de dormir, la voie ferrée est à un jet de pierre et un avion décolle ou atterrit sur votre oreiller toutes les 2 minutes. Un point positif, les sanitaires sont impeccables, une brigade de  dames (âgées bien sûr) astique en permanence..

A Budapest, la nature est généreuse. Non ce n'est pas le camping, mais ça pourrait l'être.

Pourtant la pression immobiière est là, comme partout. Les petits jeunes, Thomas et Dorothée (photo d'ouverture de la page) font partie d'un collectif qui se bat contre les constructions programmées dans le parc. Des tentes sont là un peu partout, la police aussi. Ils m'ont proposé de venir mettre la mienne. C'est vrai qu'il y a plus d'espace et qu'ils sont sympas. Mais comme toujours c'est un peu le pot de terre contre le pot de fer.

Des châteaux il y en a beaucoup, mais c'est toujours du néo..

Budapest est une ville du XIXe qui a voulu, à l'époque, affirmer sa puissance en bâtissant. Construire pour éblouir. Ici un chateau qui est un condensé de l'histoire de l'architecture, Chaque corps de bâtiment est dans un style différent : roman, gothique, renaissance, baroque... Enfin au XIXe en Hongrie on a fait comme en Corée aujourd'hui avec du neuf on a fabriqué du vieux!

Une très belle exposition de land'art
Une oeuvre qui me fait dire que l'on n' invente jamais rien
Et puis bien sûr les Thermes

Surtout pas au mois d'août, le niveau sonore est insuportable, les voûtes et l'eau font caisse de résonnance.  J'ai préféré les Thermes de  Kisvar'da.  Dans la piscine, comme on le voit sur la photo, il n'y a pas grand monde, mais dans les piscines d'eau thermale c'est l'enfer. Je n'ai pas mis l'orteil. La température est de 35° et il n'y a pas de douche avant de s'y plonger. A mon avis c'est un bouillon de culture. Mais enfin c'est très beau.

Au détour des rues le "Jugendstil", on peut entrer sans frapper.
La place des héros qui refait l'histoire avec un programme  iconographique  qui remonte avant le s invasions mongoles.
Et puis il y a les cafés bien sûr
Je repars demain matin de bonne heure.Comment ? Je ne sais pas, peut-être à pied.

Les échelles  à  droite se sont des français (beaucoup de français à Budapest, vous ne serez pas dépaysé! ). Super organisation. La tente est sur le toit, on y accède par une échelle mobile. Les land rover sont crepites de boues. Arrivent-ils d'Afrique? Non de Roumanie. À  part Cluj, ils ne se souvenaient pas vraiment des noms des endroits par lesquels, ils étaient passés. L'an dernier ils ont "fait" ,comme  Ils disent, le Monténégro et la Macédoine. Quand c'est fait, ce n'est plus à faire! Ils ne m'ont pas demandé  d'où  Je venais, ni ce que j'avais fait. C'est le tourisme du mois d'août. En hiver entre voyageurs, on adore écouter les aventures de l'autre et échanger des bons plans. 

Tout le monde dort encore. Quand il n'y a plus de   place à l'intérieur, il y en  a  à  l'exterieur .
Clarie, un moment de grâce

Clarie à  6h était  là pour nettoyer les toilettes. Elles m'a prêté un seau et un balai pour decrasser  le dessous du tapis de sol qui était vraiment infect.Elle parle hongrois et moi français.  Cela ne nous a pas empêchées de bavarder en buvant un café. J'ai été très touchée lorsque ses doigts ont effleuré  ses lèvres pour m'envoyer un baiser au moment où je suis passée avec la voiture. Un geste tellement gracieux. Elle a 73 ans, la retraite n'est pas pour demain. 

(J'aime bien ces photos floues recadrées,  on dirait des peintures).

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