Une ville où il fait bon vivre, des paysages à couper le souffle et des crèmes de cambodgiens.
Après une grosse semaine de farniente à Koh Rong Sanloem, nous avons repris un rythme soutenu pour visiter le sud est du pays.
Cette région côtière comprend deux provinces : une première qui s'organise autour de Kampot, relativement grosse ville pleine de charme, et une seconde beaucoup plus rurale, qui s'étend jusqu'à la frontière vietnamienne.
Nous avons établi notre camp de base à Kampot, dans un petit hôtel proche du centre mais peu recommandable pour la présence de (gros, énormes) cafards, qu'on chassait matin et soir à coups de tatanes (voir photo). Vous comprenez qu'on ne s'y est pas attardé, d'autant que le programme était chargé : visite de Kampot, de Kep et des alentours, en scooter et à pied. En 3 jours, plus de 280 km au compteur, la plupart sur sentiers de terre battue ou empierrés. Un vrai sport, pour lequel Théo s'est révélé être un très bon pilote !
Suivant notre instinct de baroudeur chanceux, nous avons parcouru les campagnes, au hasard, allant de surprises en surprises. Nous sommes tombés sur de profondes grottes, des temples cachés, des rizières fluorescentes, des buffles au travail, des maisons sur pilotis, des villages de pêcheurs, des plantations de poivre, une ribambelle de gamins et des parents et grands parents merveilleux. Difficile de mettre des mots sur la beauté des paysages (vous verrez par vous mêmes), mais surtout de décrire la gentillesse de ces cambodgiens, qui n'ont pas grand chose mais qui partagent volontiers ce qu'ils ont avec de curieux voyageurs. Nous troquons notre anglais pour des gestes et quelques mots approximatifs en khmer, seuls moyens de communiquer. Usant d'un langage universel, celui du sourire, de la générosité et de l'humour, nous nous comprenons. C'est franchement beau à voir, et super émouvant.
