En nous rendant à la réserve des coqs de roche hier, j'ai remarqué un homme qui travaillait le cuir dans son atelier-boutique. Je lui ai montré une photo de la poignée de mon sac à dos qui s'est cassée et lui ai demandé s'il pourrait faire quelque chose (c'est en tissu). Il m'a dit de revenir le lendemain matin avec le sac.
Je pars donc vers 9 h 30, il y a déjà deux clients dans la boutique, dont un vieux monsieur dont la ceinture déchirée s'est détachée de sa boucle. En quelques minutes, c'est réparé et il repart soulagé.
Après examen de mon sac, l'artisan me confirme qu'il peut réparer pour la somme de 7 000 pesos (1,60 € !) et il se met immédiatement au travail. Pendant ce temps, je regarde les objets en vente et me laisse tenter par un porte-monnaie et un sac à main en cuir (32 €...). Il m'offre un porte-clé en remerciement !
La réparation est parfaite et les chauffeurs de bus peuvent maintenant empoigner facilement mon sac à dos !
Je rentre tranquillement, les touristes ne sont pas encore arrivés et les habitants vaquent à leurs occupations : ouverture des magasins, nettoyage de la rue... Je prends quelques photos de commerces traditionnels (boucherie, menuiserie...) et des décorations de Noël. Sur notre balcon, nos serviettes sèchent sur des sièges, je vous laisse trouver duquel il s'agit.
Aurore est venue me rejoindre, intéressée par les objets en cuir, et craque pour une petite pochette. Nous achetons de quoi nous sustenter à midi, dans une boutique et sur les stands de la place et dégustons notre déjeuner dans la cuisine de l'appartement.
Le temps n'incitait pas à la rando ce matin, et il ne s'est guère amélioré, mais nous nous lançons néanmoins sur le chemin d'une autre cascade. Cela commence bien, même si les pentes sont encore une fois abruptes, et nous admirer la flore, quand la pluie s'invite avec force. Nous nous réfugions sous un arbre et un tuk-tuk qui descend s'arrête près de nous. Nous ne faisons pas prier pour redescendre à l'abri pour la modique somme de 5 000 pesos (1,15 €). Aurore m'offre un bon chocolat chaud et nous regardons la pluie tomber bien installées dans le café. Dès qu'elle ralentit, nous rejoignons vite notre apart'.
Nous ressortons un peu avant 18 h, pour assister à l'arrivée de la procession de la vierge jusqu'à l'Église. Sans être croyantes, nous sommes émues par la ferveur de la foule venue en masse.
Sur le chemin du retour, nous achetons notre repas du soir aux cuisines de la place