Rafraîchissement dans les cascades de Minca

Publiée le 17/12/2017

Après la chaleur des jours écoulés, nous prenons de la hauteur pour surplomber la côte dans la Sierra Nevada.

Le mal de mer

J'ai eu le temps de m'y lover l'espace d'un instant à Miami, puis elle m'a accompagné tout le long de mon voyage en Colombie. Un regard complice dès mon arrivée et aujourd'hui je la quitte non sans émotion. Mais il faut lui dire adieu, je n'aime pas les séparations. Comme on dit, une de perdue, 10 de retrouvées ! Aujourd'hui encore j'ai mis de la distance entre elle et moi, je suis parti dans les montagnes de Minca mais elle n'a cessé de me dévorer de son regard azur. Elle peut être parfois impétueuse mais elle a su m'accorder sa douceur et sa chaleur, le sel de ses baisers me ronge encore les lèvres. Mon premier amour de ce voyage, la Mer des Caraïbes, a effacé de son sable les traces de mon passage. Hasta luego cariña...

Les pieds dans l'eau, les yeux dans le vide

Un peu de fraîcheur ! Le froid mordant des cascades de la Sierra Nevada tranche avec la marque que le soleil colombien a laissé sur nos épaules. Revigorés par ce bain glaçant nous faisons l'ascension de cette chaîne montagneuse, la seule au monde à posséder des neiges éternelles avec vue sur la mer. Un café dégusté dans le brouhaha des machines de l'une des premières usines de café colombien à la Victoria, un moment de silence suspendu dans le vide sur le plus grand hamac du monde à Casa Elemento.

Nous rentrons au crépuscule à notre auberge, sur le siège d'une mototaxi qui éclaire de son phare jaune le chemin escarpé que nous avons gravi plus tôt. Un barbecue, une bière et un peu de rhum accompagneront cette fin de semaine sur la côte, en attendant dès demain l'auto-stop direction Medellin.

La fabrique de café la Victoria

Le décor de Los pintos

Moment de contemplation, suspendu au dessus du vide

Étape précédente

Deux pirates dans la jungle

Étape suivante

Coup de pouce et main tendue

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5 commentaires

RaymondR

quelles photos !!!!!!sublimes ces paysages et le courage de notre héros.. Heureusement que je bois du café bio du Pérou !!! ça fait peur ton "usine" à café.