Ica et Nazca, entre emerveillement et mystère...

Publiée le 09/04/2018
Surf sur les dunes de sable, un oasis perdu dans le désert et un vol au dessus des célébrissimes lignes de Nazca.

Le désert et l'oasis de Huacachina

J'avais vaguement entendu que le sud du Pérou était constitué de vastes étendues de désert. Mais avant de le voir je ne réalisais pas vraiment à quoi pouvait ressembler la réalité des paysages. Pour moi le désert au sens "sable à perte de vue", c'était le Sahara. En voyant les dunes se dessiner au travers de la vitre du bus quel ne fut pas mon étonnement. Et dire que nous arrivons dans la capitale nationale du vin... quelque chose ne colle vraiment pas avec mon imaginaire !

Nous débutons notre visite d'Ica dans une bodega, petite dégustation de pisco, le "vin" péruvien. 40 degrés à l'extérieur et 40 degrés (d'alcool) à l'intérieur. Rien à voir avec le bon vin français que j'ai laissé dans l'autre hémisphère. Mais malgré tout nous buvons les 7 verres proposés avec plaisir.
Quelques minutes après nous nous retrouvons dans un buggie à parcourir une mer jaune jalonnée de reliefs de plusieurs dizaines de mètres, et un peu éméchés... La sensation de vitesse dans l'engin motorisé nous prend aux tripes, un réel parc d'attractions. Nous nous arrêtons au sommet d'une dune pour observer un peu mieux l'horizon.
C'est une des premières fois que je vois le désert, hormis celui de la death valley dont j'ai un souvenir flou. Cela est différent de tout ce que j'ai pu voir depuis que j'ai quitté l'Europe. Je perds mon regard sur les courbes infinies façonnées par le vent et par le temps.
Une descente en surf de la montagne de silice, quelques émotions fortes et nous rejoignons l'oasis de Huacachina. L'endroit a quelque chose de vraiment beau et presque magique. Le stéréotype de l'oasis comme dans les films. Mais la main de l'homme et le tourisme de masse ont dénaturé cet endroit et je ressens un léger malaise à m'y trouver. Comme si je participais à la destruction de ce petit coin de paradis avec mon argent. Accepter ma condition de touriste est souvent bilatérale. Je n'aime pas les lieux défigurés par les millions de visiteurs qui foulent leur terre, mais à la fois je me rends bien compte que malgré mes efforts d'être différent, je rentre dans le rang. L'histoire de ma vie finalement.

L'oasis de Huacachina
Le surf et le buggie. MAD MAX REVENGE

Le mystère plane toujours...

Sur la route d'Arequipa, arrêt obligé pour 3 jeunes ingénieurs en quête de mystère à résoudre : les lignes de Nazca. Peut être la plus grande énigme jamais résolue par l'homme. Depuis l'avion quelque peu agité il est possible d'observer les lignes laissées par la civilisation Nazca il y a de ça 1600 ans. Réseau hydraulique complexe ? Calendrier pour les récoltes ? Représentation des constellations ? Traces d'une présence extra-terrestre ? Personne n'a la réelle explication mais les théories vont bon train.
Au milieu de cet enchevêtrement anarchique de droites et de triangles apparaissent des dessins tracés d'une ligne unique mais d'une complexité de réalisation époustouflante. Ces dessins d'un demi kilomètre représentent des animaux légendaires pour la culture sud américaine et il est triste de se dire que leurs auteurs ne verront jamais le fruit de leurs œuvres ! Destinées sans doute aux dieux...

Trouvez le dessin !
Le colibri
L'araignée
3 commentaires

François

RonronEtYoyo

Nazca, c'est dingue ! nous avons adoré

  • il y a 6 ans

RaymondR

Peu importe les photos pourvu qu'il y ait l'ivresse !!!!!!
Le commentaire reste celui d'un sage.

  • il y a 6 ans
François

RonronEtYoyo

l'ivresse je sais pas, mais la nausée dans les petits avions, nous, nous l'avions bien eu :D !

  • il y a 6 ans
1 Voyage | 45 Étapes
Ica, Pérou
117e jour (01/04/2018)
Liste des étapes

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