Après avoir pris un bus de XX heures, nous arrivons à Chañaral d’où nous prenons un taxi pour nous rendre à Pan de Azucar, un petit parc national au bord de l’océan.
On achète deux cup noodle avant de partir. Notre hébergement nous ayant dit qu’il n’y avait pas de cuisine, on se dit qu’ils pourront peut-être nous faire chauffer de l’eau pour ce soir.
En arrivant, le monsieur s’étonne que nous n’ayons aucune nourriture car il nous dit qu’on peut utiliser sa cuisine. En discutant, il nous propose de nous déposer au mirador le lendemain. Agathe étant très fatiguée, on abrège les conversations pour ce soir.
Le lendemain matin, aucune trace ni des proprio ni de leur voiture… On va alors se renseigner à l’office des gardes qui nous font payer par la même occasion l’entrée du parc. La dame nous indique que le mirador est à 15 minutes pour le début de la rando puis 30 minutes de marche. On est en tong mais on se dit que pour une si petite marche, on reste comme ça. Erreur… elle parlait de 15 min de voiture (et évidemment nos tentatives de stop échouent lamentablement…). On se rabat donc sur le petit mirador qui est beaucoup moins éloigné (et apparemment moins joli mais on ne pourra jamais le savoir vu qu’on ne fait pas l’autre…) sur les conseils d’un restau à proximité de notre hébergement. Finalement la balade sera super mais on aurait préféré la faire en chaussure de rando.
Sur le retour, on mange notre déjeuner à 16h chez le seul et unique restaurateur du coin. On mange une empeñada chacun histoire d’attendre le soir. On finit la journée en se baladant sur la plage devant notre dôme. Agathe arrivant à trouver de belles plumes d’oiseaux.
Le soir on retourne au même endroit. Ce sera l’occasion de goûter aux poissons très très frais de l’océan en face avec l’habituel ceviche pour Agathe et le poisson grillé pour Benjamin. En discutant avec le restaurateur, il nous offre une petite assiette de fromages pour goûter les fromages locaux.
Depuis hier soir, Benjamin ne se sent pas bien du tout donc on préfère rester prudent et ne pas rester trop loin de toilettes. On se repose donc une majorité de la journée avant d’aller profiter de la plage qu’on longe jusqu’à la fin. Cette fois-ci, Agathe se concentre sur le ramassage de coquillages (avec tri à la fin car vu que la zone est peu visitée, elle en a ramassé un peu trop).
On retourne invariablement chez le restaurateur du coin où Benjamin se laissera tenter par une soupe de poissons. On ne se rappelle pas du nom mais c’était délicieux !
Sur les conseils du restaurateur, nous nous levons à 6h pour qu’il nous dépose au début d’une randonnée. Malheureusement, depuis le logement on voyait déjà que c’était bien couvert mais selon lui ça allait se lever. Après 2h de marche, on a bien essayé d’attendre avec nos compatriotes du jour mais rien… On aura vu que de la brume pendant les 4h de marche. Un plaisir… Évidemment l’après-midi tout s’est levé (comme tous les jours), donc on ne comprend pas pourquoi il voulait absolument nous lever tôt pour ne rien voir… Heureusement, nous aurons beaucoup ri et échangé avec Valentine et Clément donc la journée aura quand même été très agréable. On finira la soirée autour d’une bouteille de vin offerte par le restaurateur. Agathe repartira même avec un cadeau : un magnifique coquillage couvert de nacre à l’intérieur. Elle était aux anges.