On commence par un petit déjeuner dans la rue avec empenadas, jus frais orange-maracuya et une nouvelle spécialité : les sopaipillas qu’on est sensé recouvrir de sauce.
On traverse des quartiers avec de vieux bâtiments, des streets arts et de belles églises avant d’arriver à la petite colline Cerro Santa Lucia. On prend plaisir à marcher dans un coin un peu plus frais tout en admirant Santiago avec un peu plus de hauteur. La ville semble s’arrêter en bas des montagnes qui l’entourent.
Une statue de Neptune trône au milieu d’une magnifique fontaine. On marche ensuite jusqu’en haut de la colline où siège n’y des tourelles permettant d’avoir un beau mirador sur le Cerro San Cristobal et la ville.
On continue à arpenter cette petite colline puis nous ressortons en passant devant le Castillo Hidalgo qui doit son nom à Manuel Hidalgo, capitaine tombé lors de la bataille de Chacabuco en 1817.
En se rapprochant du fleuve, nous entrons dans le palais des beaux-arts qui contient également le musée d’art contemporain. Les œuvres mais surtout le palais en lui-meme est magnifique et les œuvres sont disposés de manière assez informelle. À la sortie se trouve un parc où la température est PAR-FAITE !
On poursuit ensuite en se baladant jusqu’au restau prévu ce midi : Bocanariz. C’est un restau-bar spécialisé dans les vins. Agathe se fait un accords mets et vins délicieux (cadeau de Noël de son oncle et de sa tante) pendant que Benjamin déguste une langue de bœuf braisée.
On file faire notre sieste au parc traversé précédemment puis on se balade dans le quartier de Bellavista.
C’est ensuite l’heure de rentrer en traversant les rues de Santiago longés des vieux bâtiments.
Aujourd’hui, nous prenons la direction du musée de la mémoire et des droits humains. On se rend compte que pour les bus à Santiago, il faut être patient et minutieux. Il n’y a aucun plan donc pour trouver sa station en fonction du bus voulu, c’est un vrai calvaire mais on y arrive finalement. Le musée est gratuit et retrace la dictature de Pinochet et tout ce qui y est relié. On ressort secoué des témoignages des survivants et on ne verra plus les chiliens expatriés en France de la même manière.
Le musée est situé aux abords du parque Quinta Normal où se trouve le musée national d’histoire naturel. Il nous permet de nous familiariser avec les différentes espèces présentes dans les climats très diversifiés du Chili et d’admirer de magnifiques insectes à la fin.
Étant dans ce grand parc, on en profite pour se poser dans l’herbe avant un rapide passage au musée des trains (où l’herbe est encore plus confortable pour se poser après). Même sans connaissance particulière, c’est intéressant de se balader entre les différents modèles et de voir le dessous, la locomotive ou l’intérieur des wagons.
C’est ensuite l’heure de rentrer en ville et mauvaise surprise, quand on essaye de prendre le bus, ce dernier ne nous voit pas ou alors un c@#%$rd lui fait signe qu’il ne le veut pas donc on voit passer plusieurs bus devant nous sans réussir à monter devant. C’est extrêmement frustrant quand il en passe seulement tous les 20 minutes. Finalement, vu qu’on a de l’avance, Agathe fait une rapide coupe de cheveux. Parfaitement situé car à dix mètres du restau où nous voulions aller : le Normandie ! Agathe avait une grande faim d’aligot (allez savoir pourquoi) donc c’était restau français pour ce soir.
Retour ensuite à notre Airbnb en passant devant l’IMMENSE drapeau du Chili placé devant le palais présidentiel. On a d’ailleurs appris que le président actuel ne souhaitait pas y résider et s’y rendait en vélo.
Maintenant on gère les bus et nous nous rendons à la grande colline de Santiago : le Cerro San Cristobal. On prend le funiculaire pour monter quasi tout en haut et avoir une belle vue sur la ville depuis le sanctuaire de la vierge de l’immaculée conception.
On redescend ensuite et le parc est rempli de locaux faisant leur sport ou se baladant. C’est hyper familial. En se baladant, on fait un petit détour par l’observatoire Manuel Foster qui fut le premier d’Amérique du Sud construit (grâce aux USA). On fait une visite guidée où on nous montre le fonctionnement et des anciennes photographies. C’est assez surréaliste de voir les méthodes d’identification des corps célestes de l’époque. On regardera également rapidement le soleil à travers un petit télescope (avec filtre solaire évidemment sinon on serait devenu aveugle).
On continue ensuite à profiter des petits jardins du parc malgré la chaleur accablante. Ils ont même un jardin japonais désigné par l’architecte japonais Asahi Tadashi.
On remonte ensuite à notre point d’accès grâce à des téléphériques qui nous permettent d’avoir de nouveaux points de vue sur la ville, plus verte qu’on ne l’aurait pensé.
On finit ensuite par une représentation de musique classique par différents élèves accompagnés de leur maître. Situation un peu ubuesque : l’un des élèves voyait pour la première fois son professeur car éloignement dû au COVID. Le COVID et le Chili c’est quand même assez particulier.
Retour au bercail et nous donnons notre Pass « illimité » pour le funiculaire et téléphérique à deux inconnus d’abord méfiants puis très contents !
Le lendemain, nous partons pour Tricahue avec un bus vers Talca puis un minibus. Juste avant de sortir de l’appartement, nous voyons un défilé militaire au bout de notre rue. Habiter proche du ministère de La Défense a ses avantages…