Pour le premier jour, nous n’avons pas la motivation de monter au Cerro Castillo et préférons faire une petite balade à proximité. On se repose le matin vu qu’il ne fait pas très beau puis c’est parti en commençant par une portion de route bitumée puis de route de terre. On s’arrête régulièrement pour admirer le Cerro Castillo derrière nous et le fleuve que l’on longe de loin.
En arrivant, l’office est fermé donc nous ne payons pas les 2€ d’entrée et nous commençons le petit sentier qui mène aux traces de main datant de la préhistoire. Même si l’endroit est petit, Agathe est impressionnée devant le fait que ces traces se soient aussi bien conservées avec le temps et les intempéries. Benjamin reste pour une fois un peu de marbre.
En redescendant, on se pose au mirador pour observer les ombres danser sur le Cerro Castillo.
Au niveau du parking se trouve un petit musée gratuit sur les traditions de la région et l’implantation de cette école alors qu’il n’y avait pas de route à l’époque. C’était très instructif et juste assez court pour rester intéressant tout du long.
On reprend ensuite la route avec cette fois le Cerro Castillo en toile de fond et on se fait deux potes poilus sur le chemin (dont l’un très crétin qui aura manqué plusieurs fois de se faire renverser).
Pendant deux jours, le parc est fermé. Nous pensons que c’est à cause des précipitations mais il y a en fait 15cm de neige en haut du sentier… On en profite donc pour rattraper le blog et recharger nos batteries. En plus, pour notre plus grand plaisir, le petit-déjeuner est délicieux avec confiture maison de rhubarbe et autres fruits locaux.
Départ matinal pour le mirador de la Laguna Cerro Castillo. La randonnée en elle-même fait 13km aller-retour avec 1,2km de dénivelé positif puis négatif vu que ce n’est pas une boucle. Nous commençons par 3km de route (une voiture nous ayant aidé sur un kilomètre) avant d’atteindre le début de la rando.
C’est parti pour 4h de montée à notre rythme avec la pente qui ne fait que s’accentuer jusqu’au dernier kilomètre mais en se retournant, on a déjà un beau panorama sur la vallée. On croise un troupeau de vaches près d’un étang puis quelques-unes un peu plus loin.
Arrivés en haut, le spectacle offert récompense nos efforts. La lagune est d’un bleu turquoise très clair et on peut contempler le Cerro Castillo de plus près avec à sa droite d’autres montagnes et leurs glaciers. Un de meilleurs endroits pour manger un sandwich !
En repartant, nous prenons le temps d’admirer le panorama complet sur les montagnes entourant le Rio Ibáñez. On demande confirmation au poste de contrôle si les petites baies qu’on croise sont comestibles et ce sera donc une descente avec buffet naturel à volonté. Ce sont les même baies que nous avions mangé à Tricahue avec la guide mais nous préférions la confirmation des gardes du parc que c’était les mêmes.
En arrivant, Agathe a littéralement les genoux défoncés par la douleur donc on accoste deux personnes pour qu’elles nous ramènent en ville. Le monsieur étant également sur les rotules avec la descente, ils nous prennent sans hésitation (merci à nos anges du jour!).
Le soir, on fête notre petite ascension avec des boissons locales : Agua de Jamaica à partir d’eau du glacier pour Benjamin et bière fabriquée dans la ville pour Agathe.
Ce matin, nous avons rendez-vous avec notre bus préalablement réservé. On discute avec deux chinois et jouons avec les chiens en attendant. On croise les doigts pour les autostoppeur que nous voyons en face.
Sur le trajet, après un gros bruit sourd suivi de quelques kilomètres , nous nous arrêtons au milieu de nul part. En effet, le conducteur a crevé et doit donc changer de pneu.
Après plusieurs heures de bus, on se rend à un camping et on passe l’après-midi à prévoir nos activités des deux prochains jours.