Après être arrivé à 6h du matin au terminal de bus, nous attendons jusque 7h30 pour rejoindre notre auberge. Gilles, ancien toulousain, nous accueille et nous donne plein d’idées pour commencer la journée.
On se rend d’abord sur l’Avenue Alemania qui surplombe une bonne partie de la ville. Elle serpente sur différentes collines et est parsemée de street art de tous genres. On a quelques magnifiques points de vue sur la ville en contrebas.
On arrive à la fin de l’avenue à l’une des maisons de Pablo Neruda. On y a également de très beaux points de vue. La maison est très singulière avec beaucoup d’objets chinés. On y retrouve par exemple un cheval de manège dans une pièce surélevée en forme circulaire ou encore une mosaïque d’une carte de la Patagonie sur toute la hauteur d’un escalier. L’endroit est très sympa mais nous n’en apprenons pas autant que nous l’aurions aimé sur ce prix Nobel de littérature.
On redescend ensuite par les rues et on s’arrête pour un déjeuner avec vue sur la baie. On fait une autre pause pour un excellent carré de chocolat chacun (chocolat blanc framboise pour Benjamin et chocolat fort pour Agathe). Les rues sont de plus en plus colorées par les graff et les street arts.
On rejoint ensuite la place Sotomayor où se trouve un mémorial pour les héros de la bataille de Iquiqueet le bâtiment de l'armée du Chili dont l’architecture s’est inspiré de l’hôtel de ville de Paris. On y trouve un petit marché où Agathe se balade avec plaisir entre artisanat et antiquités.
On retrouve ensuite Valp’Otop pour un walking tour dans plusieurs collines de la ville en Français. On en apprend beaucoup sur l’histoire de la ville et du pays, notamment la dictature de Pinochet et ses répercussions encore actuelles dans les familles, mais également sur le street art dont Valparaiso est l’une des capitales. Le guide nous fait également plein de recommandations pour de bons petits restos.
On finit la journée avec de petites pâtisseries françaises : macarons et financiers. Un petit délice…
Aujourd’hui, on sillonne certaines parties de la ville encore non parcourues. On arrive après un peu de montée au Parque Cultural, ancien emplacement de la prison qui accueille maintenant des expositions gratuites. On y retrouve également les vestiges du XXX dans la cour.
En sortant, on se balade dans le cimetière numéro 2 puis le cimetière des dissidents (le cimetière numéro 1 est fermé pour cause de sécurité). Au Chili, les tombes ressemblent plus à nos tombes qu’à celles que nous avons pu voir en Amérique Centrale ou du Sud.
On se balade tranquillement là où le guide nous avait emmené hier. On profite encore une fois des street arts locaux.
On part ensuite à la recherche d’un restau qui ferait des Cochayuyo mais nous repartons bredouille et filons vers la bonne adresse pour un completo (hotdog local avec avocat et chou). On part ensuite se reposer à notre hôtel avec notre butin !
On se fait ensuite un excellent restaurant avec vue sur la baie. Après le partage d’une soupe poissons-calamar-moule, Agathe enchaîne sur du bœuf cuit à basse température avec XXX et Benjamin avec des raviole de King crab avec une sauce XXX à la truffe. Ensuite place aux desserts… C’était notre cadeau de Noël de la part de la tante et l’oncle d’Agathe et ça nous a fait un bien fou de se faire un très bon restau !
Nous prenons le train de la ville pour rejoindre le marché aux poissons de Portales. On voit tout de suite qu’on est au bon endroit grâce aux dizaines d’oiseaux volant autour. Bon côté : le marché étant en extérieur et le poisson ultra frais du jour, il n’y a pas de mauvaise odeur !
En se promenant sur la corniche, on aperçoit les lions de mer… encore beaucoup plus impressionnant que les otaries mâles des Galapagos. Ça crie et ça se bagarre. Ça fait un sacré bordel qui fascine tout le monde.
On se promène ensuite parmi les étals. Certains vendent leurs poissons, d’autres font grossistes mais surtout certains sont « préparateurs ». Ces derniers attendent que vous achetiez votre poisson entier puis vous préparent les filets ou autres. Derrière, les pélicans attendant que le préparateur jette certaines parties. Encore une drôle de scène avec ces gros pélicans qui tombent pour essayer d’avoir ce qu’il y a au sol puis essayer de remonter en bousculant les siens.
Puis nous quittons ce lieu pour une autre problématique : acheter une tente pour la Patagonie potentiellement mais surtout pour la Polynésie ! On se rend donc dans la ville voisine pour faire plusieurs magasins et prendre 2-3 trucs qui nous manquaient (ou dont nous avions just envie…).
On rentre ensuite rapidement à l’auberge pour récupéré nos affaires et foncer à la gare routière direction… Santiago !!!
On y arrive après seulement deux heures de bus. Juste le temps de faire 5 stations de métro et nous sommes accueilli par la proprio du Airbnb. Pendant que Benjamin sort faire les courses, Agathe prend son premier bain depuis longtemps.