De Nice à Vintimille

Le départ de l'hôtel prend du temps, le ciel est maussade mais l'évènement de la journée sera de passer la frontière Italienne. Nous n'avons trouvé aucune chambre avec parking pour nos vélos, alors nous optons pour Vintimille, où la chambre d'hôtes ''la Romantica '' nous attend. traversant le port de Nice, '' le café des cycliste '' est une pose sympa. Nous  pensons à Mireille et Michel avec qui nous avions embarqué ici même pour une croisière en  Méditérrannée. Sur la corniche qui mène à Monaco aucune piste cyclable, les grosses cylindrées non aucune patience, leur conducteurs font vrombir leur moteur à outrance et nous double comme des dingues. Nous traversons Monaco sans état d'âme ( trop de bling bling tue le bling bling ) Ç' est à Cap Martin dans une pizzeria bondée que nous avons savouré un bon plat de spaghettis aux clovisses, à présent via l'Italie. La frontière franchie, des tunnel se présentent sans d'autre solution. Tout ce que je déteste, je prie tout le long, le moteurs des voitures résonnent ce qui amplifie mon stress. Ouf ! que c'est bon de revoir la lumière. José devant m'applaudit. Enfin le panneau de la chambre d'hôte e, nous n'en croyons pas nos yeux une pente d'au moins 30% se présente devant nous et José n'a plus de batterie. Nos dérailleurs craquent, José me crie de passer en force trois, je décolle et ne m'arrête plus jusqu'au sommet. Cette la vue y est magnifique, personne pour nous accueillir et une pagaille monumentale autour de la maison. Première impression, c'est plus la Romantica c'est la mierda ! Je laisse mon bolide et descend rejoindre qui n'est toujours pas en vue. Je le retrouve à quatre pattes, l'air dubitatif il me dit : " mon dérailleur à exploser on est dans la merde ! Comme les bateliers de la Volga, nous tirons, nous poussons tant bien que mal jusqu'au sommet le tricycle et la remorque de José. Heureusement la vue sur la mer est unique. Nous faisons connaissance avec notre hôte italien qui parle français ( enfin un plus ). Nous descendons de veille marches en bois, une véritable jungle nous entourent des perroquets en cage crient à notre passage, nous appréhendons de découvrir notre chambre, et là, nous avions tort. Elle est spacieuse avec une vue imprenable sur la mer, une déco néo classico provenço carnaval ...mais propre. Pier notre hôte, un petit bonhomme rondouillard, cultivé nous fait bonne impression. Tout compte fait l'endroit devient sympa cependant on se les gèle ! Un lit extra large avec trois épaisseur de duvet compensera la froidure. Le plus dur sera d'en sortir au petit matin.