Cusco

Publiée le 15/11/2018
Une semaine dans la capitale impériale Inca, et ses alentours.


J’arrive à Abancay vers 11h30, le bus pour Cusco est à 13h, il y a des travaux sur la route, puis aux abords de Cusco beaucoup de circulation. Le bus arrive vers 18h30 à la station. Je prends un taxi jusqu’à mon hostel, et je pose mes affaires dans ma chambre. Je n’ai pas mangé beaucoup ce matin et rien depuis, je file direct au bar restaurant de l’hostel pour commander. Je prends l’offre du soir, une pizza pour 10 soles soit 2,50€. Et je demande un mojito aussi, ça fait longtemps que j’ai pas bu un verre. En sortant fumer ma cigarette sur la terrasse, je fais la rencontre de Camille, une française de Bordeaux! On passe la soirée ensemble à discuter. Je vais me coucher pas trop tard, je suis fatiguée (la nuit précédente n’ayant pas été reposante). 



Samedi matin, je me lève tranquillement, je vais au petit-déjeuner qui est compris dans le prix de la chambre, boissons chaudes, pain, beurre et confiture à volonté. Je me gave, ça faisait longtemps que j’avais pas eu un bon petit-déjeuner comme ça, Camille me rejoint ensuite. J’ai prévu de rester à l’hostel toute la journée (et sûrement celle d’après) pour rattraper le retard de mon blog, pour régler plein de choses, me renseigner sur ce qu’il y a à visiter etc etc... Une fois bien installée, je donne mon linge à laver, je prends une douche, je prends soin de moi ça fait du bien!



Camille sort pour aller faire un tour. J’appelle Laurie puis ma sœur, ça dure un petit moment puis je passe le reste de l’après-midi à alterner entre préparation des articles du blog, téléchargement des photos et parties de ping-pong. Il y a une grande aire commune où il y a la wifi, des canapés, et une table de ping-pong. Et il y a de l’ambiance car plein de jeunes backpackers! Au final, j’avance pas beaucoup car je passe plus de temps à jouer ! Le soir arrive vite, j’ai la flemme de sortir pour trouver un restaurant. Je mange un hamburger à l’hostel qui est très bon d’ailleurs, et je reste dans l’aire commune dans la soirée pour avancer sur la publication des étapes avant d’aller me coucher.



Dimanche matin, je suis réveillée à 6h car des personnes dans ma chambre se lèvent et d’autres vont se coucher! J’attends 6h30 pour aller prendre le petit-déjeuner à l’ouverture du restaurant. Vers 8h, après avoir encore mangé pour quatre, je repars me coucher, et je dors jusqu’à 11h. J’appelle mes grands-parents, je profite d’internet, je rencontre plein de personnes à l’hostel, on discute. Vers 17h30, je sors pour trouver un petit restaurant. Je mange le fameux « Pollo a la brasa » avec des frites et un peu de riz. En rentrant à l’hostel, je m’arrête faire deux trois courses, de l’eau et du chocolat bien entendu. Je retrouve Camille à l’hostel, elle a rencontré des argentins et péruviens, elle va passer la soirée avec eux. Je reste à l’hostel avec Matias un argentin, et d’autres personnes, on fait des parties de ping-pong, on boit des verres, et je vais me coucher pas trop tard.



Lundi matin, réveil en douceur vers 8h30, je change pas mes habitudes, je prends un énorme petit-déjeuner. On se pose avec Camille dans l’aire commune, pour chercher ce qu’on pourrait visiter les jours qui arrivent, comment essayer de faire des excursions par nous-même etc.. Après une bonne douche, j’ai Stella au téléphone, puis je sors. Je passe à la poste pour racheter des timbres, et j’en profite pour racheter des cartes postales. Je trouve enfin la seule banque péruvienne où l’on peut retirer plus de 100€, et je vais sur la plaza de armas pour trouver une agence pour mes activités (surtout pour le transfert jusqu’au Machu Picchu).



Je m’en sors pour 100€ avec l’excursion pour la montagne des 7 couleurs, le bus aller pour Hydroelectrica (il faut ensuite marcher 10km pour rejoindre la ville d’Aguas Calientes située en bas de la cité Machu Picchu), le bus pour monter d’Aguas Calientes à l’entrée du site, et le billet de train (qui est très cher) pour retourner à Ollantaytambo une ville près de Cusco (1h30 en bus collectif). C’est pas mal, j’ai plutôt fait une bonne affaire. Je profite du reste de l’après-midi pour me balader en ville et regarder le prix des différents musées et églises de la ville (il y en a tellement). 



Une fois à l’hostel, je discute un bon moment avec Sebastian un colombien qui est volontaire ici, je l’adore, il est trop sympa. Je ressors ensuite me trouver un restaurant. Je  fais la rencontre de Samuel (qui doit avoir au moins 45 ans), on est rentrés en même temps et il n’y a qu’une table libre, on mange ensemble. Je lui laisse mon Facebook car il insiste (il voulait mon whatsapp au début, je sais pas ce qui était le pire au final car le soir même, il m’a écrit un message privé, un sur mon mur et il a partagé une de mes photos de profil vieille de 4 ans !). Quand je rentre à l’hostel, je discute un peu avec quelques personnes et je vais ensuite me coucher.



Mardi matin, réveil vers 8h30, petit-déjeuner en compagnie de Camille qui doit faire le free walking tour de la ville avec moi à 10h30. Mais elle doit d’abord aller voir un de ses amis pour qu’il lui donne un pantalon. On part finalement vers 10h45, Camille n’est toujours pas revenue, tant pis, je le fais sans elle.  On commence par le temple du soleil, détruit par les espagnols à leur arrivée. Le soleil est le dieu principal dans la civilisation Inca, c’est le dieu Inti. Le condor représente le ciel. Le guide nous interpelle sur le mot Inca qui veut dire roi, donc normalement on ne dit pas les Incas mais les quechuas. Il y a eu 14 rois Inca.



Nous continuons dans le quartier San Blas, le plus « colonial ». En effet l’architecture est un mélange entre les pierres de style quechua et les balcons de style espagnol. On parle du fait que Cusco est une ville mystique. Il y a beaucoup de cérémonies avec des chamanes, où les personnes prennent des sortes de plantes hallucinogènes ( San Pedro et Ayahuasca). Ils peuvent ensuite réfléchir sur la vie, cela permet de comprendre plein de choses, de se « laver » l’âme. Nous montons ensuite au belvédère de San Blas, nous avons une vue très jolie sur la ville (le centre historique de la ville vu de haut est en forme de puma). Le guide explique que les seconds dieux étaient les montagnes, les apus. Cusco, ou Qosqo en quechua veut dire nombril. C’était la capitale impériale de la civilisation Inca.



On termine ce « petit » free walking tour à la plaza de armas, lieu de fête depuis des centenaires. Les fêtes religieuses sont encore un mélange de la culture Inca et catholique. C’est la seule place au monde où il y a deux églises, et avant il y en avait 4 car cette place était plus grande. Elle englobait les places actuelles de San Francisco et Regocijo. Bon ce tour était pas fou mais pas mal pour en savoir un peu plus sur la ville. Je vais directement à l’agence pour récupérer mes tickets de bus train etc... l’employée qui s’occupe de mon dossier n’est pas là, je dois repasser vers 14h.



Je fais donc la visite d’une des deux églises de la place, celle de la Compañía de Jesús, elle est plutôt belle, avec une crypte, et on peut monter à l’étage pour admirer la vue sur la plaza de armas. Je fais ensuite une balade pour voir les places Regocijo et San Francisco. Je m’arrête à des stands « d’artisanat », un pull me plaît bien , je demande le prix et je me laisse le temps de me décider j’ai encore 4 jours dans la ville. Je me prends un jus de banane et je retourne à l’agence. 



Yanet l’employée arrive 10 minutes plus tard. Je récupère tous mes tickets puis je retourne dans le quartier San Blas, j’avais lu sur internet qu’il y avait une très bonne boulangerie. Maps.me (application qui est devenue ma meilleure amie pendant ce voyage, plans des villes avec hôtels, restaurants, magasins, monuments etc.. que je peux utiliser sans connexion) n’est pas infaillible, elle m’indique un lieu mais la boulangerie n’y est pas ! Je demande et un péruvien me dit de le suivre c’est sur son chemin, et c’est tout près. Je m’achète deux croissants, je pensais trouver des choses un peu particulières mais que du pain et des viennoiseries en vitrine ! 



De retour à l’hostel, je passe un coup de fil à Marion, puis je reste avec Camille et d’autres jeunes de l’hostel. Je commence à avoir bien mal à la gorge, ça m’inquiète car le lendemain j’ai mon excursion et je me lève à 3h. Je prends direct un antibiotique (que je continuerai sur 3/4 jours) pour éviter le pire pour le lendemain. Vers 20h, je vais préparer mes affaires pour le lendemain, me doucher et à 21h je suis au lit.



Mercredi matin, réveil 3h, ça pique les yeux ! Vers 3h30/4h, on vient me chercher à l’hostel, j’hérite de la place du milieu tout devant à côté du chauffeur, pas le bon plan, mes genoux touchent la paroi, et à ma droite le guide. On s’arrête avant la sortie de Cusco car ils refont le comptage, ça fait déjà 5 min que je suis pas très très bien, et là d’un coup je sens que je vais vomir, je sors du mini bus, et bim! La journée s’annonce folklorique! En effet, l’excursion du jour est une ascension de montagne (afin de voir en face la montagne des 7 couleurs), elle culmine à 5000 mètres et il y a environ 1h30 de montée et 1h de descente. Je me demande si je vais être capable. On a environ 2h de bus pour atteindre le village où l’on va prendre le petit-déjeuner. Dès que je ferme les yeux, je me sens pas bien, et le chauffeur conduit de manière un peu brusque. Je pense que je me suis endormie au bout d’un moment, environ 30 minutes avant l’arrivée.



Au menu du petit-déjeuner, boissons chaudes, pain, beurre, confiture, et une petite omelette aux légumes, j’arrive à peine à manger un bout de pain, je me force pour l’omelette. Je suis clairement loin d’être bien. C’est reparti pour environ 1h de route, dans les lacets des montagnes, pas génial pour mon cas, j’arrive malgré tout à supporter ce trajet. On commence l’ascension vers 9h, il y a possibilité de prendre un cheval pour 70 soles (prix de l’excursion et il ne va pas jusqu’en haut de la montagne) donc je renonce, je fais la fière et la forte, même malade, je vais y monter sur cette montagne! 



On part tous ensemble mais on est pas obligé de s’attendre, nous avons 3 guides qui sont à différents niveaux du chemin. La première partie est très simple, c’est assez plat, et c’est vraiment très joli tout autour. Arrivé à un certain point, ça se corse, c’est de plus en plus raide, je commence à m’arrêter souvent. On est à 4700 mètres, les efforts sont durs, c’est plus difficile de respirer. La fin est atroce, ça monte à pic, et ça devient de plus en plus dur, on se rapproche des 5000 mètres. Je prends mon courage à deux mains et j’arrive en haut. Il reste encore une petite partie à monter, c’est le haut de la montagne qui est en face de la montagne des 7 couleurs. J’ai beaucoup de mal à respirer, il fait très très froid, il grêle un peu. Je monte la moitié et je m’arrête. Je ne peux plus ! J’ai quand même une vue magnifique sur la montagne, ses bandes de couleurs, et sur la vallée rouge derrière. Un de nos guides se met une sorte de liquide sur les mains, puis les ferme et laisse un tout petit espace et me dit de respirer dedans. Wahouu!!! Ça pique ! C’est un mélange de muña (plante aux effets bénéfiques en altitude) et de menthe. Par contre en quelques secondes, je sens que je respire beaucoup mieux.



J’avais entendu dire qu’il pleuvait souvent vers 11h/12h, j’ai pas envie de me prendre la pluie, et s’il grêle en haut, ça annonce rien de bon. Je commence la descente vers 10h45, je ne m’arrête pas et vers la fin, il se met à pleuvoir un peu, puis beaucoup au moment où j’arrive sur le parking des bus ! Timing parfait ! Par contre, j’ai un mal de crâne terrible, c’est probablement l’altitude. Une heure de trajet retour, puis on va voir la lagune de Pomacanchi à 15 minutes du village de Cusipata, où nous avons ensuite le déjeuner dans le même restaurant que le matin. 



Soupe en entrée, je prends deux cuillères et je sens que ça passe pas. Puis buffet avec plein de choses qui avaient l’air super bonnes, je tente les crudités (tomate concombre), ça passe toujours pas. Bref, j’ai presque rien mangé, mais j’ai la gerbe. Je préviens le guide qui va monter à côté de moi, trop sympa, il va me chercher une poche plastique, et monte dans un autre bus pour me laisser de la place devant. Le trajet a été compliqué, je me suis vraiment concentrée pour pas vomir, et j’ai fini par m’endormir brièvement. À quelques minutes du centre de Cusco, je me réveille, je suis toujours dans le même état. Quand je vois que je suis pas loin de mon hostel, je demande au chauffeur de sortir à ce niveau. J’ai 5 minutes de marche, il y a du monde, des odeurs se mélangent, c’est dur. J’arrive à l’hostel et 5 minutes plus tard vers 18h, je suis couchée, emmitouflée dans ma couette. J’ai écrit à Camille pour lui dire, à 19h elle vient me réveiller pour me demander comment ça va, et me dire que si j’ai besoin de quoique se soit, elle est là. Trop mignonne ! 



Jeudi matin, réveil vers 8h/9h, je suis un peu reposée, mais loin d’être en grande forme. Je vais au petit-déjeuner, je me force à manger deux morceaux de pain alors que j’en mange habituellement 6/7! Après une bonne douche, je me pose dans un des hamacs de l’aire commune, je regarde un épisode d’une série, puis j’appelle mes frères et mon père. Je prends un burger à l’hostel, ça passe plutôt bien. Je regarde ensuite un second épisode et je discute avec quelques personnes. Je télécharge des films sur Netflix pour pouvoir les regarder hors ligne. Et je vais me coucher, je suis pas encore tout à fait remise. Je regarde le documentaire sur le Pérou que je viens de télécharger. Je m’endors au bout de 30 minutes. 



Vendredi matin réveil vers 8h30, on a prévu de passer la journée ensemble avec Camille, on va aller visiter les salinas (ou salar) de Maras. On part vers 10h20 de l’hostel pour prendre un bus, vers 10h45 on quitte la ville. On nous dépose au bord de la route. Des taxis attendent pour emmener les touristes jusqu’au salar. On partage le taxi avec un couple d’américains, ça nous revient moins cher. On paie l’entrée du site et on commence la marche qui longe les salinas. Toutes ces terrasses à flanc de montagnes, remplies de sel c’est très impressionnant. On voit bien les fleurs de sel. Notre balade nous mène jusqu’en bas de la montagne, puis on prend un tuk-tuk jusqu’au village d’Urubamba. Trop marrant j’en avais pas pris depuis l’Asie, et ils ressemblent à une toute petite voiture car il y a un réel habitacle. On aimerait ensuite aller jusqu’à Pisac. 



On s’arrête dans un petit marché pour prendre un jus de fruit. On choisi à la fraise, c’est dans un grand seau. Après quelques gorgées, on a toutes les deux la même sensation, le jus est pas très bon, il semble être passé... Je ne le finis pas. La femme qui nous a vendu les jus nous demande de l’aider à amener ses seaux un peu plus haut sur le marché. Camille prend le premier, moi le deuxième et sa fille nous indique où les amener. Je vois la scène en direct, le seau de Camille s’ouvre, et elle s’en fout partout sur elle. Je suis morte de rire. Et pour couronner le tout, elle veut se rincer avec de l’eau et elle le fait pile au dessus de son sac à dos! Pierre Richard sera son nouveau surnom! On prends un colectivo jusqu’à Pisac. Malheureusement, il se met à pleuvoir dès qu’on arrive, au début c’est supportable, on continue notre marche vers le centre ville. Puis quand nous sommes aux stands d’artisanat, ça devient beaucoup plus intense. On se dit qu’on va attendre que ça se calme, mais ça passe pas. On décide alors de rentrer à Cusco, on aura pas vu grand chose de Pisac ! 



De retour à l’hostel vers 17h30, on se pose un peu, Matias est de retour, il est avec un ami argentin, Herman, il y a deux françaises qui sont arrivées il y a quelques jours, Diego un chilien complètement « décalé » et Joël un espagnol, qui vit en France pour ses études, tout juste arrivé. On passe la soirée ensemble, à discuter, on va se chercher des sandwichs. Au fur et à mesure tout le monde part se coucher. On finit par faire des parties de ping-pong, avant d’aller dormir vers minuit.



Samedi matin réveil pas trop tardif, encore un gros petit-déjeuner, puis je prépare mes affaires, en effet je pars au Machu Picchu le lendemain, et je ne peux emmener que mon petit sac, je dois donc m’organiser. Je vais ensuite faire un tour au marché de San Pedro, il y a des multitudes de stands classés par genre, et je m’arrête à ceux qui proposent des jus de fruits frais. Je prends un mix orange fraise mangue papaye et autres, c’était délicieux ! Je vais ensuite acheter le pull que j’avais repéré et je négocie avec le vendeur à 30 soles (8€ environ). Enfin je passe à la banque pour retirer de l’argent. Camille m’attend à l’hostel, on doit aller visiter le musée Inka ensemble. On a faim, on se pose dans un petit restaurant où le menu est à 5 soles (1,30€), c’est pas hyper bon mais ça fait largement l’affaire pour le prix. Deux musiciens entrent dans le restaurant pour jouer, et coïncidence c’est les amis de Camille (qu’elle a rencontré une semaine avant) ! On profite du moment et on leur donne un peu d’argent.



On part ensuite direction le musée Inka, je m’attendais à un truc super vu les commentaires, mais hormis les momies, il y a rien d’extraordinaire. On pensait sortir de là et avoir compris un minimum l’histoire de la civilisation Inca, il n’en ai rien ! On va ensuite se poser sur la plaza de armas, Camille sort son ukulélé et commence à jouer, il fait grand soleil, c’est très agréable. Des personnes viennent vers nous, encore des connaissances de Camille, on discute un petit moment puis on retourne à l’hostel. On passe la soirée tranquille à l’hostel avec Matias, Diego, Herman et d’autres. On boit des verres, on joue au ping pong (enfin je bats Matias à plate couture), on discute, vers 23h30, ils ferment l’espace extérieur. On se retrouve dans l’aire commune qui est blindée (le bar a été déplacé ici car il y a des travaux), je me lève tôt demain, Camille est fatiguée. On se dit chaleureusement au revoir et on part se coucher. Je me mets la fin du reportage sur le Pérou, et je m’endors encore une fois devant. 



À noter:

-Ça continue, la population de Français ici à Cusco est impressionnante ! 

-Mais pas que, dans mon hostel, il y a énormément d’Israéliens. En demandant pourquoi, il s’avère que lorsqu’ils ont fini leur service militaire, ils partent en voyage. Cusco (et le Pérou, et plus largement l’Amérique du Sud) serait une destination phare, il y a même un quartier dans la ville avec des restaurants Israéliens.

-Je ne sais pas comment décrire mais il est vrai qu’il y a une certaine énergie particulière dans cette ville.


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