Whitsundays

Publiée le 22/09/2018
3 jours en voilier aux abords des Whitsundays.


Le bus arrive très à l’heure comme d’habitude et la balade qui mène à la ville en moins de 15 minutes est très agréable! Une fois installée dans ma chambre, une jeune hollandaise arrive à son tour, elle me prévient que le wifi ne fonctionne pas! En effet, après essai pas de connexion, je sors pour trouver du wifi, par chance le McDo est à deux pas, inséré dans la rue commerçante, je reste devant pour avoir juste l’accès au wifi, j’ai commencé ensuite à avoir faim, et oui c’est pas bien mais j’assume mais j’ai mangé McDo et j’ai eu internet tout le long de mon repas!!! J’appelle ma sœur Aurore qui est en transit en Afrique, on a toutes les deux pas de grandes dispositions pour une conversation, on se donne rendez-vous un autre jour. Je reste un peu sur la terrasse pour m’occuper de certaines choses pour mes photos etc... un garçon d’une trentaine d’années, un Australien, complètement bourré, vient me parler, il répète les mêmes choses, se rappelle plus ce que je lui ai dit 3 min auparavant, bref je reste polie et je m’échappe direction ma chambre !



Le lendemain c’est la journée « d’attente » car le bateau que j’ai choisi, ne part que le lundi. Au programme, une petite grasse matinée, une machine pour mon linge, je m’occupe de confirmer le tour que j’ai réservé à Fraser Island en fin de semaine, de quelques petites choses sur internet (il y a juste la connexion près du bar qui marche). Enfin, je vais faire des courses pour les repas de la journée, je me fais un bon brunch, entre temps je lance le sèche linge. Quand toutes mes petites affaires sont prêtes etc, je sors pour aller acheter le fameux filtre rouge pour les photos de la GoPro en plongée. Premier magasin 109 dollars australien, j’en cherche d’autres, ici dans tous les magasins de surf (Rip Curl, Billabong etc..) ils vendent des GoPro et accessoires. J’arrive à en trouver un en promotion, 85 dollars.

Et enfin, je me pose sur l’herbe au bord du lagon articiel, qui longe la plage et le petit port, je me baigne et je peaufine mon bronzage!



Je rentre à l’hôtel vers 18h, dans la chambre je croise Simona, avec qui j’avais papoté le matin même. On boit une bière avec une allemande, tout en préparant nos affaires pour le lendemain. En effet, sur la plupart des bateaux qui font plusieurs jours dans les Whitsundays, interdiction d’amener un sac à fermeture éclair. J’ai donc du acheter un « sac de supermarché » pour mes fringues et un autre petit pour l’alcool et le supplément de nourriture. Je vais ensuite préparer mon repas et manger. Simona m’a proposé de la rejoindre juste devant notre bungalow à la table « musicale », elle y passe la soirée. Pourquoi pas! 


C’est une table de pic-nic avec autour un banc, un hamac, des rondins de bois, qui est au milieu des bungalows dortoirs. Il y a plein de jeunes, deux guitares, un petit djembé, et ça joue de la musique, ça chante un peu. Ambiance au top ! Et la soirée passe, des gens arrivent en plus, d’autres s’en vont au lit... une écossaise arrive, prend la guitare et se met à chanter, une merveille. J’y reste jusqu’à 1h du matin, abandonnant Simona qui bécote avec un anglais. C’était vraiment sympa l’atmosphère à cette table!



Lendemain matin, je prends un bon petit déjeuner, je vais poser mon sac à la consigne, puis direction la marina qui est à 20 minutes de marche. C’est d’ailleurs très joli car c’est en montée, et il y a un point de vue sympa du coup! Ils procèdent ensuite à l’appel des passagers, ils nous donnent une combinaison et c’est parti on peut embarquer! Première étape, tout le monde doit mettre son alcool dans les deux grosses glacières sur le pont. On avait pas le droit d’amener du verre, c’est simple, tout le monde a des bières du coup! Deuxième étape choisir son lit, je suis dans les dernières et en descendant dans la première partie avec les lits simples, tout est complet. Il ne reste que des lits doubles dans une autre partie, et je me retrouve avec un garçon allemand. Je suis loin d’être enchantée de devoir dormir avec un mec que je ne connais pas et qui plus est dans un lit aussi petit...Bon il faudra trouver une solution plus tard... 


Je fais la rencontre de Jessica une irlandaise déjantée, qui vit en Australie. Elle a le mal de mer et reste couchée. Je monte sur le pont, on a deux heures de traversée pour arriver au cœur des Whitsundays. Sur le trajet, on voit des dauphins, puis un bébé baleine!! L’eau est d’un bleu incroyable, c’est vraiment trop beau... Puis le capitaine Paul, veut lever la voile, nous devons tous rester du même côté car le voilier va pencher. Il appelle l’autre côté le suiside (pour l’explication side veut dire côté, d’où le jeu de mot avec suicide, car en effet le côté « interdit » est très dangereux). La voile est levée ça y est, c’est assez intriguant de voir toute la mécanique à opérer pour lever la voile.


L’heure du déjeuner arrive, Helen est la cuisinière de l’équipage, canon au possible, toujours souriante, et une voix enjouée. Elle nous présente le menu, la logistique pour aller se servir etc, puis elle annonce que ce sera d’abord les filles qui se serviront (en effet c’est pas mal comme idée car si tu laisses les garçons en premier on risque de rien avoir à manger !). Le repas est très bon. Et on a vu une tortue aussi dans l’eau! Très grosse! 

Au programme de l’après-midi, plongée introductive pour ceux qui n’en ont jamais fait, et snorkelling pour les autres. J’étais un peu déçue je pensais plonger aujourd’hui moi!! Bon c’est pas grave, j’enfile la combinaison et je pars faire du snorkelling. Puis je me pose sur la plage en regardant les plongées, en effet, ils partent de la plage pour s’enfoncer ensuite un peu plus loin. Et il y a 5 groupes de 4 personnes environ car ils n’ont pas assez de matériel. J’avais écouter auparavant les explications, et je regarde le prof faire. Ça m’a pas l’air du haut niveau. Bref on verra demain. 


Il y a très peu de personnes qui sont restées sur le bateau. Mais au fur et à mesure il se remplit. Puis une petite demi-heure plus tard, j’entends que des gens ce sont fait voler de l’argent. Tout le monde vérifie son portefeuille. Heureusement, mes 170 dollars sont toujours là, le couple en dessous de mon lit, se sont fait voler 50 dollars.

Loren, un membre de l’équipage s’est fait voler 70 dollars. Bref l’ambiance est devenue très bizarre d’un coup forcément. Tout le monde se regarde, en parle. Les heures qui ont suivi, étaient bizarres. Et l’équipage ne sait pas trop quoi faire, c’est la première fois qu’ils ont à faire à ce cas là.



Dernier stop de la journée pour visiter une grotte aborigène. Malheureusement, l’eau est trop basse et le petit zodiaque qui nous sert de navette ne peut pas passer pour arriver sur la plage. L’équipage abandonne donc cette activité. Le coucher du soleil est proche, on commence à boire des bières. Puis, on continue à se balader avec le bateau pour observer ce magnifique coucher de soleil, cela va si vite! J’ai trouvé la solution à mon problème, deux copines espagnoles qui ont chacune un lit simple, échangent avec nous. C’est l’heure du repas, tout le monde est sur le pont. David le prof de plongée, qui gère les activités etc, décide de tous nous parler par rapport au vol. Il demande à ce que la personne responsable rende l’argent, que tout est pardonné et que cela restera confidentiel. C’est la journée fille, c’est encore à nous la priorité pour le service du repas ! Au menu du kangourou, oui oui (on mange du cheval en France, pourquoi ils mangeraient pas du kangourou en Australie?) c’est vrai qu’au début j’étais assez perplexe, mais c’était vraiment bon ! Et c’est une expérience culinaire en plus ! 


Après le repas, on est tous sur le pont, on boit des bières, c’est plutôt sympa. Et on commence à observer les étoiles, Paul le capitaine éteint les lumières. C’est grandiose, le ciel est rempli d’étoiles, on voit plein de constellations, la voie lactée et en prime toutes les 5 minutes des étoiles filantes... Moment magique, impossible d’immortaliser en photo, mais qui restera très longtemps dans ma mémoire. La journée a été longue et épuisante car sur le bateau avec la réverbération, tu as double dose de soleil. Ça fatigue ! Direction mon lit vers 22h, le couvre feu est à 23h, et de toute façon il y a déjà bcp de monde couché.



C’était loin d’être une bonne nuit, mais je m’attendais à pire, j’ai pu à peu près dormir, j’ai été réveillée que quelques fois, le confort est assez sommaire mais bon. La porte qui mène au pont est restée ouverte donc il a fait un peu froid, et surtout au lever du soleil (vers 5h45/6h) impossible de se rendormir, trop de lumière. Il est aux alentours de 6h20 quand je sors du lit, je veux admirer le soleil aussi bas, un thé bien chaud et je m’installe à l’avant du bateau. Je suis une des seules debout, on était dans une petite baie pour la nuit donc on voyait pas le soleil, mais on avance et quand on l’aperçoit en entier c’est trop beau. Quand tout le monde est levé vers 7h, on peut prendre le petit déjeuner. Je me remplis le ventre ! 



Au programme aujourd’hui la fameuse Whitehaven Bay, on amarre de l’autre côté, et on fait d’abord la balade pour aller au point de vue. Sensationnel! La nuance des bleus de cette baie, la vue à 180 degrés, ce sable d’un blanc impeccable, paradisiaque! Je suis avec Charlotte une canadienne qui vit en Australie. On attend que le monde s’en aille un peu, et enfin on a le champ libre pour faire des photos! 


Puis on descend sur la plage, on pose nos affaires et on part faire le tour car cela forme un cercle et il y a un petit lagon collé contre la « montagne ». L’eau est transparente à mes pieds et bleu turquoise au large, le rêve... On prend quelques photos, vers le lagon, il y a un énorme tronc d’arbre, tout le monde se prend en photo dessus, non merci je ne veux pas faire comme tout le monde. J’entends un enfant appeler sa mère et lui dire qu’il y a un requin dans le lagon ! Je lui demande s’il fait une blague, il a l’air sûr de lui. Avec Charlotte on accélère le pas, on rentre dans la partie du lagon où tu as pied. Une minute plus tard, on tombe sur une raie, de taille moyenne, mais elle bougeait très peu donc on a pu l’observer. Et là qui c’est qui passe juste devant nous ? Un bébé requin citron!! Il s’est ensuite enfoncé dans les profondeurs du lagon. En revenant, on voit que l’eau est bien montée, on aurait pas pu faire la même balade à cette heure-ci. Charlotte me raconte ce que lui a expliqué David, les bancs de sables bougent tous les jours avec le courant, et donc le paysage est différent chaque jour.


On se pose ensuite pour bronzer, on rejoint deux trois filles, dont Jessica qui dort littéralement, je crois qu’elle a pas passé une bonne nuit! Il ne nous reste plus que 3/4 d’heures environ dont 10 minutes de marche pour retourner de l’autre côté de la baie. Après quelques minutes de soleil, on part se baigner avec Charlotte. C’est énorme, les conditions sont parfaites, eau pas trop chaude mais pas trop fraîche, d’un bleu magnifique, et des vagues pas trop petites, mais pas grosses du tout. Idéal pour moi pour me réconcilier avec l’océan (suite à un épisode traumatisant l’été dernier dans les rouleaux des vagues, au Porge). Charlotte prend les vagues comme moi, bref une vraie partie de plaisir, je suis comme une enfant ! On ne veut plus sortir, on attend de voir les filles se lever et commencer à ranger les affaires pour sortir de l’eau. Il y a des petits moments comme ça, où tu sais que tu t’en rappellera longtemps, parce qu’ils  ont une saveur particulière.


Retour au bateau, sur le chemin il pleut pendant 5 min! Et nous croisons un autre groupe, et qui j’aperçois ? Ma coloc de l’hostel Magnums, Simona ! On échange 3 mots, mais je dois filer. C’est l’heure du repas sur le bateau pendant que nous continuons à naviguer en direction du site de plongée. Aujourd’hui, c’est au tour des garçons de passer en premier, Helen rassure, il y en aura pour tout le monde ! Je commence à être toute excitée et impatience de plonger. Après le repas, on se prépare. Et je regarde un peu le matériel comment ils le montent, c’est pas des professionnels de malade mais bon.


Je vérifie toute l’installation etc, j’aide un peu un garçon de mon groupe (on est deux groupes de 4, et un groupe de 3 avec ceux de la veille qui veulent refaire une plongée) et nous partons en zodiaque au bord de la plage. Pas de briefing, pas de rappel de signes, David nous dit : Allez on y va, on avance! Sauf qu’on a atterrit sur une plage de coraux et cailloux, l’épreuve pour mettre les palmes puis avancer pour aller dans l’eau, est pas facile! On s’immerge au fur et à mesure. Visibilité pourrie, 3 mètres maximum, David commence à palmer super vite, on a pas le temps de s’arrêter observer, il ne cherche rien. Je vois que je suis probablement la plus expérimentée du groupe, je me mets en dernier avec Mar une espagnole. David passe à côté d’un poisson Napoléon de 1 mètre qui était à sa gauche tout près, personne le voit sauf moi, je suis obligée de palmer à fond pour rattraper David et lui montrer et qu’on s’arrête pour regarder. Le reste de la plongée était tout aussi rapide, j’ai essayé de chercher des poissons ou autre, je pouvais les montrer seulement à Mar, les autres étant un peu loin et surtout, on pouvait rester que quelques secondes à chaque fois sinon on les voyait plus. David n’a pas demandé l’air une seule fois de la plongée, juste des « ça va ». Et à la fin pas de signe pour dire que la plongée est terminée et un signe free-style pour remonter mais pas le bon. Pas de balise de plongeurs lors de notre remontée, si un bateau passe, on est morts (c’est sûr il y a pas foule dans la baie où l’on s’est arrêter mais quand même). David nous dit avoir entendu une baleine chanter à la fin, j’ai pas entendu ! La plongée était nulle, la pire de ma vie. Conditions nulles, prof nul, pas le temps d’observer de chercher, et à part le Napoléon de 1 mètre on a rien vu de fou! Petit dégoût quand tu remontes sur le bateau et que les personnes, qui ont fait le site en snorkelling, ont vu une grosse tortue ! C’est la loi de l’océan malheureusement ! Mar me remercie chaleureusement car toute seule, elle n’aurait pas vu tout ce que je lui ai montré. Ça fait plaisir de partager, ça me console un peu.



Après le passage des autres groupes, nous repartons naviguer, on peut voir quelques splash de baleines au loin. C’est pas mal! David nous réunit tous, la police sera présente le lendemain à notre arrivée au port. Allez c’est reparti pour une ambiance louche pour quelques heures. Le soleil va bientôt se coucher. Cette fois-ci, on a le temps de bien le voir descendre au large et Paul reste sur cette zone pour que l’on en profite. C’est vraiment très rapide mais d’une beauté majestueuse surtout quand tu es sur un bateau comme ça ! 


C’est l’heure du repas, les garçons en premier, mais juste avant passe le couple de canadiens qui va faire une plongée de nuit juste après. Il est bien entendu hors de question que je fasse ma première plongée de nuit avec David (il est très gentil mais je me sens pas en sécurité et j’ai pas envie de juste palmer). Et puis il fait froid aussi ! Il y avait du steak au repas, cuit sur le petit barbecue à l’arrière du bateau. J’ai essayé mais j’ai pas réussi à le manger ! Jessica le termine volontiers. Le programme de la soirée est sensiblement le même que la veille, bières, observations des étoiles et étoiles filantes. On a ce bateau qui est amarré juste à côté de nous, on l’a fait estimer par Paul plus tôt, on est autour des 8 millions à 2 millions près. Bref on l’appelle le millionaire boat, et on observe un peu ce qui s’y passe. Il est vraiment grand et beau, le petit plus la lumière bleue qui part dans l’eau. Il y a des gros poissons qui tournent autour du bateau, même de nuit si on se penche un peu, on les voit bien, l’eau est si claire ! Direction le lit vers 22h.



La nuit a été horrible, ça commence par un des garçons qui ronfle. Puis la bouée sur laquelle le bateau était attaché, n’a pas arrêté de taper sur la coque, le bateau tournait en même temps donc ça a tapé partout autour. Tout le monde a été réveillé, et comme nous buvons tous de la bière, c’est le défilé aux toilettes, mon lit est juste à côté bien-sûr, la lumière dans la figure à chaque fois. Le bateau bouge beaucoup, et le garçon continue ses ronflements ! Une fille lui crie d’arrêter, aucune réaction ça continue.


À 7h, j’ai du mal à me lever, comme beaucoup de monde. Petit déjeuner avec un peu de salé: œufs, bacon. Je mangerais une bête le matin si je pouvais! La police est au téléphone, ils parlent à tous ceux qui se sont fait volés, prennent les noms et informations importantes. L’équipage met alors une boîte dans les toilettes avec un mot disant que c’est pour rendre l’argent. Premier arrêt de la matinée sur une petite île, avec un point de vue plutôt simple qui donne sur les eaux turquoises! Très joli! Il y a une toute petite balade à faire de l’autre côté sur la plage de corail. Je trouve quelques jolis coquillages dont un que j’offre à Jessica!


Retour au bateau, nous naviguons un petit moment pour atteindre le dernier arrêt de la journée: une petite baie pour faire du snorkelling. Il est 9h du matin, il fait un peu froid et il y a peu de soleil, mais je me motive, c’est la dernière occasion de voir les eaux des Whitsundays. Les deux espagnoles Mar et Anna veulent venir avec moi, comme ça on cherchera les choses ensemble. Elles sont trop sympas et c’est gratifiant pour moi. C’est parti, l’eau est un peu froide mais en nageant ça passe mieux. On trouve des jolis poissons, coraux, un oursin, le site est vraiment sympa, dommage il n’y a que quelques rayons de soleil pour éclaircir tout ça. David avait parlé d’un gros bénitier, il est avec le zodiaque autour de la zone, je lui demande où c’est. Il dit de nous accrocher au zodiaque et nous tire jusque là-bas. Trop drôle ! C’est pas évident de rester accrochée au bateau ! On est sur zone, il faut chercher maintenant, je suis l’heureuse élue qui le trouve! Il est immense c’est vrai, aussi gros que ceux que j’ai pu voir en plongée à Port Douglas. La mauvaise nouvelle de ce début de journée, c’est ma GoPro qui lâche pendant le snorkelling, je vois l’eau qui s’infiltre dans l’écran, elle ne veut plus s’allumer, la batterie est pourtant chargée à bloc. Une fois sur le bateau, je vois les voyants qui s’allument mais faiblement puis au bout de 5 minutes plus rien. Je suis au fond du seau. J’irais chez le photographe en ville cette après-midi. J’essaie de ne pas y penser.


C’est l’heure du repas, on mange tôt vers 11h30/12h, cette fois il n’y a pas d’ordre, filles ou garçons c’est chacun son tour. Et nous commençons la traversée retour, cette fois-ci, ils lèvent les deux voiles! Tout un mécanisme bien précis ! Je demande ensuite à David qu’on fasse un papier récapitulatif de la plongée de la veille. On loupe les dauphins car on est à l’intérieur. Tant pis ! J’échange ensuite les contacts avec Mar l’espagnole pour lui envoyer les photos de la plongée et avec Charlotte et Jessica. Ensuite, c’est le rangement des affaires. Et je profite de la fin de la navigation vers la marina, le bleu de l’eau est époustouflant.



Pas de police à notre arrivée, David nous dit que l’on peut partir et qu’il a des nouvelles. Les personnes qui ont subi le vol doivent rester sur le bateau. Et ils s’arrangent entre eux car de l’argent a été retrouvé sous la poubelle des toilettes mais pas l’intégralité, et David a donné l’argent qu’il s’est fait avec les plongées de nuit. Très gentil de sa part. C’est le moment de dire aurevoir, les adieux les plus émouvants sont avec Jessica, j’avais vraiment bien accroché avec elle. Puis, avec Noam (un israélien avec qui j’avais sympathisé aussi) et un autre garçon, nous avons le même hostel donc nous rentrons ensemble. On rattrape Mar et Anna et on les aides à porter leurs affaires, elles en ont beaucoup ! Je vais directement chez le photographe pour voir pour ma GoPro. C’était évident, ils ne peuvent rien faire, il faut appeler le support Gopro. Mais elle me dit bien que c’est pas normal que de l’eau se soit infiltrée dedans.



Je rentre à l’hostel, je récupère mon sac, range mes affaires, je prends une énorme douche, et quand je sors Noam m’attend au bar, il prend le même bus que moi ce soir à 19h, et il m’annonce que le bus a deux heures de retard! J’avais juste pas envie d’attendre! Le timing était parfait ! Bref, j’appelle du coup le support Gopro en France, qui me dit que je dois appeler le support d’Australie et que la procédure est la suivante : je dois envoyer ma GoPro à Sydney puis après évaluation de la caméra, à savoir si les dommages sont pris en charge par la garantie, ils me renvoient une autre sous deux à trois semaines. Tous mes espoirs tombent à l’eau. Je n’aurais pas de gopro jusqu’à la fin de mon voyage. Car je change trop d’endroit pour pouvoir faire la procédure en entier dans n’importe quel pays.



On part au supermarché, j’ai besoin de chocolat pour me consoler. Puis on décide d’acheter des bières et de se poser sur le plage en attendant le bus. On finit par aller prendre une pizza à dominos, 5 dollars la pizza de taille moyenne, c’est vraiment pas cher ! C’est l’heure de rejoindre la station de bus, qui arrive avec 2h15 de retard au final. C’est parti pour 13h en direction de Hervey Bay, il est complet, on part vers 21h30.


À noter: 

-Oui je n’ai pas pris de douche pendant deux jours et personne sur le bateau d’ailleurs. On s’est souvent baignés, et ensuite rincés dans l’espace restreint des toilettes qui était aussi une douche.

-J’ai été un peu « déçue » car au final, on est souvent restés dans la même zone pendant les 3 jours, entre Hook Island et Hayman Island alors que les Whitsundays sont composées de 74 îles. Je pense que les conditions de navigation et l’éloignement des îles ne le permet pas sur une « croisière » comme ça.

-Il n’y avait clairement pas assez de nourriture, on a été beaucoup à vouloir se servir une deuxième assiette et plus rien. Et sur chaque repas.

-L’alcool se vend que dans des magasins spécialisés, tu n’en trouves pas au supermarché. Et les prix sont affolants pour un pack de 10 bières 33cl, j’ai payé environ 15 euros, et c’est les moins chères !

-Les jeunes allemands et hollandais parlent vraiment super bien l’anglais!


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