Kampot & Kep

Publiée le 23/02/2018
Retour sur terre

Nous sommes déjà de retour sur la terre ferme et nous nous sommes installés pour 4 jours dans la région de Kampot et de Kep, à seulement une centaine de km de Sihanoukville. Première impression réjouissante : exit les bus et les tour-opérators, Kampot et Kep n’attirent visiblement pas les hordes de touristes groupés. Cette région est mondialement connue pour une chose : son poivre. Les grands restaurants parisiens par exemple font importer cette épice de Kampot pour assaisonner leurs plats. Kep est également réputé pour ses crabes bleus, et le mélange des deux donne un des plats les plus mémorables d’Asie : le crabe au poivre vert ! Emilie s’est régalée à la dégustation de ce succulent mets. De mon côté je ne suis pas très fan de poivre ni de fruit de mer (c’est dommage hein) mais j’avoue que le poivre vert est tellement doux et bon que finalement il se mange sans faim : )

Hum le bon crabe au poivre vert

A part manger, nous avons pu visiter ce coin comme toujours équipés d’un scooter (ça commençait presque à nous manquer), à la découverte des plantations de poivre, du parc national de Kep, de l’arrière-pays, de la côte et des deux centres-villes. Kampot est animé surtout le soir tandis que Kep dévoile ses charmes plutôt en journée. De notre côté petite préférence pour le charme désuet et l'ambiance nonchalante de Kep, ancienne station balnéaire. Ah oui, Kampot est censé être la capitale du durian, ce fruit particulier qui possède une odeur ignoble, à tel point qu’il est interdit d’en manger dans certains hôtels et dans les transports publics… Nous n'avons pas eu le plaisir d'en goûter un, son odeur étant tellement forte qu'on en voit peu sur les marchés.

La baie de Kep
Les fameuses routes orangées d'Asie
Le marché aux crabes (et aux fruits de mer) de Kep
Le rond-point durian, sommet du bon goût

La visite d’une plantation de poivre fut riche en enseignement et l’on se rend alors compte du travail de fourmi pour arriver à sélectionner les bons grains, avec une pince à épiler. Et il faut aussi séparer les grains verts, jaunes et rouges, car la région produit du poivre noir et vert mais également rouge et blanc.

Le poivre à l'état naturel
Il est ensuite trié
Puis re-trié après séchage

Ces 4 jours reposants dans ce coin très tranquille du Cambodge furent de bon aloi. Nous profitons tranquillement de nos derniers jours en Asie du sud-est. Avec une superbe piscine dans notre hôtel au pied du parc national de Kep ça aide encore plus :) Changement de décor radical demain avec notre départ pour la capitale cambodgienne Phnom Penh.

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