Katmandou -> Besisahar 820m

Publiée le 07/03/2020
Bus local pour rejoindre le point de départ du trek

Mon réveil était réglé à 6h mais forcément je suis éveillé bien avant. Un passage au toilette et je file trouver mon bus. Une première demande pour trouver la bonne place de départ, et je tombe sur mon bus. Trois australiens sont là avec leur guide. Ils partent aussi pour le départ du trek. Ce trajet est bien connue pour les randonneurs ! 

6h30 : on démarre et c’est parti, je découvre les bus népalais. Deux mecs se tienne à la porte, ils interpellent les potentiels voyageurs sur la route. Le bus ralenti, les rabatteurs descendent et discutent avec les personnes qui patiente. J’imagine qu’il discute et négocie le trajet qu’ils souhaitent. Le bus avance au ralenti, les deux gars courent à la recherche de passagers et sautent pour remonter dans le bus lorsqu’ils reviennent bredouille.. Je suis parfaitement placé pour observer et filmer ces scènes. Ils forcent même parfois les gens qui attendant sur le trottoir.. Ce spectacle dure plusieurs kilomètres le temps que le bus contourne Katmandou avant de bifurquer dans la direction de Besisahar !

Les locaux sont largement majoritaires dans ce bus, avec la musique traditionnelle à fond, les coups de Klaxons.. c’est une ambiance particulière. Et je m’y sens bien, je repense à tous ces reportages d’expéditions en montagne que j’ai regardé ces dernières années.. J’imagine Mike Horn plein de confiance en jeep vers le point de départ de ses ascensions. Je revois la bande de potes du film exceptionnel « Zabardast » qui passent sur des routes impossibles au Pakistan. Je repense à Eliott Schonfeld qui a traversé l’Himalaya avec son cheval Robert.. Autant de reportage qui m’ont inspiré, et qui ont nourris cette flamme intérieur qui me poussent à l’aventure. 


Aujourd’hui c’est moi qui suit dans ce scénario, je vie mon aventure a 200%. C’est ma petite expédition à moi, bien loin encore des aventuriers précédemment cité. Et je suis émue. Je ne serais même pas l’expliqué, j’ai les larmes aux yeux. J’y suis.. a mon tour de découvrir cette région et ces paysages qui m’appellent.. 


A la station essence, un vendeur monte à bord, puis 2 puis 3, 4.. 5 vendeurs qui proposent chips, eau et quelques spécialités népalaises. Ils vendent tous la même chose mais qu’importe, chacun tentent de gagner son pain quotidien. 

Un peu plus loin c’est un petit d’une dizaine d’année avec son instrument en bois, en forme de violon à trois cordes avec son archer qui monte pour chanter ! Lui aussi est là pour récolter quelques billets. 

Puis viens sûrement l’un des derniers à monter. Un homme avec ses 6 sacs de marchandises disposés dans le couloirs, nous commençons à être bien chargés. 


Les deux rabatteurs ferment les portes et s’assoient. La route commence à être escarpée, les montagnes se laissent découvrir derrière le voile brumeux du matin. On croise des camions, des bus et quelques motos. Des chiens bordent la route et les fosses sont remplis de plastiques.. 

On s’enfonce dans la vallée qui nous offrent des vues sur des villages à flancs de montagnes, il est là le vrai Népal ! 


Je discute avec les australiens. Ils reviennent du camp de base de l’Evrest, un autre trek très connue. Je prend quelques informations. Je n’ai pas acheté de bâtons et je n’ai que des gants fins. Ils n’ont pas plus d’équipement que moi ce qui me rassure. Mais ils ont un guide ! 

Et ils ne commencent pas la marche à Besisahar, ils vont avancer encore un peu en Jeep, car ils sont en retard sur leur programme. Ils sont resté bloqué à l’aéroport de Lukla au retour du camp de base de l’Everest à cause de la météo. 

Ils seront donc à quelques étapes devant moi. 

Nous voilà enfin arrivé après 7h de trajet.. 

Je dois passer au checkpoint de contrôle des papiers puis je démarre directement la marche...

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2 Voyages | 113 Étapes
Besisahar, Népal
214e jour (23/02/2020)
Étape du voyage
Début du voyage : 25/07/2019
Liste des étapes

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