11. Landsmeer

Publiée le 13/06/2022
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Antaŭ ol ni forlasis Delft, ni vizitas la urbon kun Bar. Estas rapide, rapide ĉar la hodiaŭa etapo estas iom pli longa ol ni unue planis : ni trnoktos en kampejo preter Amsterdamo, nia komenca celo, antaŭ ol la viruso denove devigis nin ŝanĝi niajn planojn.

Kelkaj memoroj revenas al ni : ni jam biciklis tra Delft dum nia vojaĝo al Berlino kaj poste luis tie domon por ferii unu semajnon okaze de kristnasko kun la infanoj. Ni tiom ŝatas delfta etoso.

Bart akompanas nin al la enirejo de la kanalo kiun ni sekvos al Leiden. La plej granda parto de la tago estos pasigita ĉe la akvorando : grandaj aŭ malgrandaj kanaloj, akvo estas ĉie ĉi tie. Multaj loĝantoj starigis terason aŭ tablon ĉe la fino de la ĝardeno rande de la kanalo aŭ sur la tirvojo ĉe la alia flanko de la strato. Ili kutimas, ĉe la rando de la akvo, legi, ripozi, trinki aŭ manĝi. Boatoj ofte estas alligitaj antaŭ la domoj. Ni vidas homojn kiu revenas kun nutraĵoj surŝipe. Mi do opinias ke ili uzu siajn boatojn ankaŭ por butikumi, ne nur por sia libera tempo.

Ni ankaŭ buciklis sur kelkajn kamparajn vojojn, promenis laŭ kelkaj ĉefaj vojoj, vidis la grandegajn forcejojn kie kreskas la floroj, kiujn ni aĉetas en niaj superbazaroj – almenaŭ tiuj, kiuj ne venas el Kolombio, Ekvadoro aŭ Kenjo. Oni eniras Amsterdamon alirante grandegan kaj belegan parkon, kies serenecon tamen perturbas la senĉesa baleto de la aviadiloj, kiuj alteriĝas ĉe la proksima flughaveno aŭ ekflugas de ĝi.

De Amsterdamo, ni estos vidinta malmulton ĉar ni devas alveni al la kampejo fruvespere. Ni do ne havas tempon por viziti. Ni ankoraŭ veturas sub la pordojn de la Reĝa Muzeo kaj vidisj la mondfamaj kanalojn, kiuj donas al la urbo sian identecon. La transiro de Amsterdamo estas streĉa, tre streĉa kaj, ne nur aŭtomobilistoj streĉas nin. Miloj da bicikloj kruciĝas kaj kruciĝas ĉi tie. Biciklantoj kaj mopedoŝoforoj veturas tre rapide, tro rapide kaj preterpasas vin tre proksime, tro proksime. Vi neniam scias de kien venos la danĝero, vi devas esti konstante kaj senmanka vigla. Mi verdire ĝojas forlasi la urbon per la pramo rezervita por duradistoj (per muskoloj aŭ per motoro). Ĝi permesas, ke ni transiru la riveron Amstel en nepriskribebla hom- kaj bicikloamaso.

Ni ankoraŭ havas kelkajn kilometrojn bicikli antaŭ ol ni atingos tre belan kampadejon ĉe la rando de lago, ekipita per tabloj ĉe preskaŭ ĉie.

Bone meritita ripozo.

Delft.
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Les serres.
Amsterdam.
Et ce n'est qu'à peine un tiers de ce parking à vélos. Il y en a bien d'autres...
L'entrée du ferry. La eniro al la promo.

Avant que nous ne quittions Delft, Bart nous a fait faire un rapide tour dans la ville, forcément rapide car l'étape d'aujourd'hui s'est un peu allongée, puisque nous dormirons au-delà d'Amsterdam, notre but initial avant que le COVID ne vienne une fois de plus chambouler nos plans.

Quelques souvenirs nous reviennent : nous étions déjà passés à Delft à vélo, à l'occasion de notre voyage à Berlin et y avions ensuite loué une maison pour une semaine de vacances à Noël, avec les enfants, tant elle nous avait plu.

Bart nous accompagne à l'entrée du canal que nous suivrons jusqu'à Leiden. L'essentiel de la journée se passera d'ailleurs au bord de l'eau : en grands ou en petits canaux, l'eau est ici partout. Bien des habitants sont installés une terrasse ou une table au bout du jardin ou sur le chemin de halage de l'autre côté de la rue, au bord de l'eau, pour lire, se reposer, boire un verre ou prendre le repas. Des bateaux sont souvent à l'amarre devant les maisons. Nous voyons des gens revenir avec les courses à bord. C'est donc, j'imagine, pour leurs loisirs mais aussi pour leurs déplacements que ces personnes utilisent leur embarcation.

Nous aurons aussi pris quelques routes de campagne, longé quelques grand-routes, aperçu les serres immenses où poussent les fleurs que nous trouvons dans nos supermarchés – du moins celles qui ne viennent pas de Colombie, d'Équateur ou du Kenya. On entre à Amsterdam en traversant un parc immense et magnifique dont la sérénité est cependant troublée par le ballet incessant des avions qui atterrissent à l'aéroport tout proche ou s'en envolent. 

D'Amsterdam, nous aurons vu peu de chose car il nous faut arriver au camping en début de soirée, ce qui nous laisse peu de temps. Nous serons quand même ,passés sous les portes du Musée Royal et aurons vu les canaux qui donnent à la ville son identité. La traversée d'Amsterdam est stressante, très stressante et, une fois n'est pas coutume, les automobilistes n'en sont pas les seuls responsables. Des milliers de vélos se croisent et s'entrecroisent ici. Les cyclistes et les conducteurs d'engins motorisés roulent très vite, trop vite et vous frôlent de très près, de trop près en vous dépassant. On ne sait jamais d'où va venir le danger, il faut faire preuve d'une vigilance continue et sans défaillance. Je quitte la ville avec soulagement en empruntant le ferry réservé aux deux-roues (à muscles ou à moteur) qui permet de traverser l'Amstel dans une cohue indescriptible.

Il nous reste quelques kilomètres à faire avant d'atteindre un très joli camping au bord d'un lac, équipé de tables à chaque emplacement ou presque. 

Repos bien mérité.

1 commentaire

ClaudineMichel

Oui , pour ceux qui veulent découvrir Amsterdam , il est nécessaire d'aller déposer ses sacoches dans son hébergement et ensuite de rouler selon les " circulades " de la ville . Ce fut un régal !

  • il y a 2 ans
3 Voyages | 233 Étapes
Landsmeer, Pays-Bas
16e jour (13/06/2022)
Liste des étapes

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