J.143 (20.05) : gueule de bois dans les montagnes & monopoly-deal.

MENDOZA

Réveil assez hardcore à 5h45, j'ai apparemment ronflé toute la courte nuit et Claire a dû bien me secouer pour que j’éteigne le réveil que j'ai bien laissé sonner. Bref les 8 autres personnes du dortoir ont dû m'adorer cette nuit. On part prendre notre bus de 7h du mat' à la gare, direction le parc & montagne Aconcagua à 4h de route de Mendoza. 

On rattrape notre nuit pendant le trajet avec une grosse gueule de bois pour moi, faute au vin Argentin bien trop bon… Vers 10h30, on commence la balade après avoir payé l'entrée chez les rangers (40 pesos seulement). C'est dur dur dur avec mon état, je traîne la patte. Heureusement la balade est vraiment easy. Les heures passent et le mal de tête s'estompe un peu. Le paysage autour est vraiment splendide : un peu de lagon vert, beaucoup de couleurs sur des roches rouges – jaunes parfois vertes, et toujours cette impression d'immensité. Ça fait un bruit d'oiseau lorsqu'on jette des cailloux sur un lac gelé, ça nous amuse bien pendant 10 minutes. Une grande partie du parc est fermée en hors-saison mais on en a quand même bien profité ! 

En revenant vers l'entrée, on croise nos deux compères Richard & Camille qui se baladent avec un groupe. Pour le retour à Mendoza, c'est dur dur d'attendre 2 bonnes heures le bus en bord de route car le vent glacial s'est levé & le soleil s'est caché derrière les montagnes, on est glacés ! 

On est heureux d'apercevoir enfin vers 17h le bus (chauffé) pour nous ramener. Après 1h de route, on doit changer sans raison de bus pour un autre rempli de hippies. Sur la route, un splendide coucher de soleil. Arrivée vers 20h30 à Mendoza, gros Mcdo salvateur puis douche chaude salvatrice. Notre linge n'est pas complètement sec, zut. Soirée très sympa avec nos mêmes compères que la veille. Camille & Richard nous font découvrir le « Monopoly deal », une version light du jeu éponyme avec uniquement des cartes (sans billet, sans plateau). Re-nuit en haut de nos perchoirs. Re-fou rire, cette fois-ci en imaginant le mec du lit du dessous écrabouillé sous le poids de notre lit du haut qui craque.