J.168 (14.06) : coccinelles & cours de cuisine à Sucre.

SUCRE

Excellent pdj avec super omelette aux poivrons cuisinée par le gars de la réception, ça compense un peu la nuit glaciale sans rideaux. 

Balade le matin dans la jolie ville de Sucre avec la montée d'un mirador. Les rues qui montent montent sont un vrai challenge sportif en soit. On se demande aussi parfois comment les habitants arrivent à se garer sur ces rues en pente à 45° (merci le frein à main). En haut du mirador surplombant le nord de la ville, une très jolie place et des étudiants répétant une danse, genre parade amoureuse. 

On continue notre tour de la ville par la visite du cimetière le mieux entretenu & arboré del mundo ! On voit aussi partout partout des voitures coccinelles, ça à l'air d'être THE voiture ici, on en est aussi bien fans avec Claire. Suite balade, parc avec simili tour Eiffel miniature, puis bon & naturel jus de fruits de la passion sur un petit marché, mmhhh. On passe par une rue encore remplie de cabinets d'avocats et de cliniques dentaires. Puis passage au marché local bien garni en fruits & légumes. En allant acheter du gel pour les mains dans une petite pharmacie, on manque tous les 2 de se casser une jambe sur une fausse marche devant l'entrée mais heureusement nos quadriceps sont chauds lol. Dej au fast food / burritos, on teste leurs tacos cette fois (#lesgros). 

Aprem cours de cuisine au programme en compagnie de Clémentine & Laurent (rencontrés à la frontière). Quoi de mieux à faire qu'un cours de cuisine dans une ville portant le nom d'un condiment ;) ! Au menu : soupe à la cacahuète super riche et devenue célèbre ici après un passage dans le masterchef bolivien. Le chef est super même si peu expressif. Il n'est pas vraiment chef car a plutôt suivi une formation de graphiste mais est passionné de cuisine. Il nous explique tout sur les variétés de pommes de terres (1553 rien qu'en Bolivie) et celles que nous cuisinerons proviennent de sa ferme familiale. Il est marrant car hyper maniaque sur la finesse des découpes, on a un peu la pression, surtout moi gros nullos en cuisine. Il nous apprend aussi à préparer le cocktail national à base d'alcool de singani & de canada dry (Fred aurait apprécié). On déguste ensuite nos créations et fonçons Claire & moi à la gare pour tenter d'attraper un bus de nuit vers Cochabamba. Arrivés à la gare, comme d'hab, on nous saute dessus (ce qui est au final super pratique !) et au fur & à mesure de nos hésitations le prix du bus cama baisse de 50 bolivianos à 30 bolivianos, allez banco. Nos billets « in the pocket », on se pose en attendant dans une glacerie super bonne tenue par une petite famille à côté de la gare. 21h, le bus démarre, good night.