Valparaiso le temps d'un week-end

Publiée le 23/10/2018
Un week-end au bord de l'océan Pacifique dans le port de Valparaiso !

Après-midi à Valparaiso

Vendredi 5 octobre : 

Nico nous dépose à l'heure du bus. Le bus arrive quelques minutes plus tard. Nous nous installons. Nous atteignons Limache en une heure. Le bus nous dépose au terminal d'où part le train/métro qui relie Limache à la ville de Valparaiso. Les chiliens l'appellent métro car il a une partie sous-terraine courte durant le trajet mais cela ressembre bien plus à un train. Nous achetons la carte à recharger pour l'utiliser et nous nous asseyons dans le train. 

Une petite heure de trajet nous attend jusqu'au centre-ville. Le train traverse alors un paysage un peu désertique à travers la vallée jusqu'à longer l'océan en arrivant proche de la ville de Vina del mar (la ville qui juxtapose Valparaiso). 

Dans le train, les chanteurs et les vendeurs se succèdent à chaque station desservie. 

Nous arrivons à l'arrêt où nous devons descendre. Nous commençons à arpenter les rues de la ville pour rejoindre notre auberge. Celle-ci est proche du centre mais comme vous pourrez le constater sur les photos, Valparaiso n'est pas une ville plate. Pour vous donner une petite idée, elle compte même 42 colines. 

L'auberge se trouve sur le flanc d'une des colines et il y a deux moyens d'y accéder, soit par un "asensor" (qui correspond à un funiculaire) ou soit par les escaliers. Nous optons pour les escaliers pour découvrir un peu plus la ville.
Durant la montée nous remarquons les premiers grafitis et fresques sur les murs, vous verrez ce n'est qu'un début.

Valparaiso est en effet la capitale culturelle du Chili et sa réputation artistique n'est plus à faire.

Nous arrivons à destination, à la Casa Azul, et nous prenons nos quartiers dans le dortoir. Bonne surprise, trois lits seulement, le lit est un véritable petit cocon avec petit meuble intégré, lumière perso, prise et rideau pour l'intimité. De plus, nous avons chacun notre clé pour ouvrir un grand casier pour nos affaires. Très belle organisation. Cela nous rappelle notre auberge à Asuncion. On apprécie d'autant plus l'accueil avec les infos sur la ville et une carte donnée pour organiser nos sorties.

Nous nous posons un instant pour consulter le tout.

L'heure est déjà bien avancée, nous envisageons sortir pour découvrir un peu la ville de nuit et surtout trouver un restaurant pour manger (surtout de la viande, ça fait une semaine qu'on en a pas mangé).

Nous remontons quelques escaliers, et on redescend sur une place animée où nous trouvons notre restaurant. Le pimenton. Petit restaurant pas trop grand qui sert des spécialités chiliennes.
Après consultation de la carte, nous commandons un des plats typiques de Valparaiso, le Chorrillana. Et là on ne sait pas encore à quoi on s'attaque. Quand nous voyons le plat arrivé, on comprend tout de suite que nous allons bien manger.
Un énorme plat de frites sur son lit de pomme au vin rouge sur lequel trône de bons gros morceaux de viandes de boeufs marinés, oignons et chorizos. Et comme cela ne suffit pas, 4 oeufs au plat pour couronner le tout.

Sur le chemin du retour après le restaurant, nous croisons la route d'un stand de brochettes de fruits au chocolat. Cela sera notre dessert avant de rentrer.

Autant vous dire qu'après ça, nous avions envie que d'une seule chose, c'est d'aller dormir.

Nous rentrons donc tranquillement nous coucher pour bien attaquer la journée de demain. 

Arrivée sur Valpo'
Petite vue de notre colline
Chorrillana ?
Retour à l'auberge

Free Walking Tour

Samedi 6 octobre :

Nous profitons du samedi pour bien dormir. Nous nous levons pour ne pas louper le petit-déjeuner qui se termine à 10h. Petit pain avec dulce de leche et chocolat chaud, nous sommes comblés.

Nous partons nous préparer pour la journée. Aujourd'hui nous décidons de faire un Free walking tour de la ville. Nico nous en a dit le plus grand bien. Le tour commence à 15h30 et il est en français. Ce genre de tour se fait dans quasi toutes les villes et les guides sont payés aux pourboirs.

Nous nous mettons en route, il est midi passé. Nous décidons de parcourir les 2km pour rejoindre la place Sotomayor, point de rendez-vous du tour.

Nous arrivons sur la place, un petit marché s'y tient. Nous en faisons le tour. Gentiane se met à la recherche de sa paire de boucle d'oreille du Chili. Nous la trouvons au bout de plusieurs essais.

Nous décidons de manger quelque chose de rapide autour de la place. Un petit snack faisant des paninis fera l'affaire. Nous installons avec un bon jus de fruit et le panini. Le wifi nous permet de continuer d'organiser la suite du Chili et des autres pays à venir. Nous avons pas mal de choses à réserver et nous allons profiter d'internet car sur notre workaway la connexion est limitée.

Le repas terminé, nous nous rapprochons du lieu de rendez-vous. Comme prévu, le guide est avec son T-shirt noir avec "Valpo'top" en imprimé. Nous arrivons pour le saluer et faisons connaissance avec les autres français venus pour faire le tour.

Le guide est chilien mais il parle très bien français pour avoir vécu en suisse dans sa jeunesse. Il attend quelques instants que d'autres personnes arrivent et puis le tour commence.

Nous attaquons par parler de la place sur laquelle nous nous trouvons. La place Sotomayor est la place où se trouve le bâtiment de l'armée. En son centre, un monument est érigé en mémoire aux marins disparus pendant la guerre avec la Bolivie. Le monument est gardé 24h sur 24h et 7 jours sur 7 par une relève de la marine. Il faut savoir qu'une stèle a été inauguré par Pinochet pendant sa dictature à l'époque. Certaines personnes ayant été touchées de près ou de loin par les tortures et les atrocités du régime le font souvent savoir en profonant la plaque de commémoration par des jets de peintures pour protester. Ceci justifie la garde très surveillé du lieu.

La petite anecdote terminée, le guide nous amène au port de Valparaiso qui est tout près de là. Sur le chemin, il en dit un peu plus sur la guerre qu'il y a eu entre le Pérou, la Bolivie et le Chili. Cette guerre a eu lieu il y a 150 ans mais il en reste toujours quelques griefs. Cela s'est passé au Nord, à la frontière entre les trois pays. Auparavant, toute la région du Nord actuel dans le désert d'Atacama, appartenait au Pérou. La Bolivie, elle avait accès à la mer également. Cette région avait la particularité de posséder de grosses mines de cuivre et de salpêtres. Le Chili qui n'était pas développé comme actuellement y a vu une opportunité de s'enrichir grandement. Une guerre éclata et le Chilie récupéra les mines et priva la Bolivie de son accès à la mer. Le chili est maintenant un des pays les plus développé et riche d'Amérique Latine tandis que la Bolivie fait partie des plus pauvres.
La bolivie a toujours recherché à retrouver son accès à la mer, sans succès. La population bolivienne, pour l'avoir nous-même vu, rejette souvent la faute sur le Chili sur le fait que le pays ne se développe pas mais en réalité, ce sont les têtes pensantes et dirigeantes du pays qui ne font rien pour améliorer le quotidien des boliviens.
Un apparté très intéressant à savoir pour comprendre les relations actuelles entre les pays voisins. La Bolivie peut tout de même exporter et importer par la mer les produits sans débourser un centime de taxe. C'est l'accord passé entre les deux pays.

Le guide nous améne au port justement pour nous parler du passé de la ville. Il faut savoir que Valparaiso a été le plus grand port d'Amérique Latine auparavant. Et pourquoi ici ? L'essor de la ville s'est fait à l'époque de la ruée vers l'oraux Etats-unis et plus précisément en Californie. 

Les navires partis d'Europe pour conquérir les Amériques devaient passer par le Cap horn pour remonter le long de la côte ouest jusqu'au Nord.

Valparaiso se trouvait à parfaite distance pour faire une escale et c'est comme cela que la ville s'est enrichie. Les commerces ont commencé à ouvrir. Des populations de toutes les nationalités y sont venus s'installer. La ville de Valparaiso devint alors un véritable carrefour portuaire pour toute l'Amérique Latine. La ville avant cela comptait une dizaine de colines, alors qu'elle en compte 42 maintenant.
D'ailleurs la mer allait bien plus loin dans la ville, pour l'époque un énorme chantier a été effectué pour construire et s'expandre sur la mer. C'est pour cela qu'il y a beaucoup d'escaliers et de colines. Ce boom économique de la ville va être freinée cruellement par l'arrivée du canal de Panama en 1914. Dorénavant, les bâteaux peuvent court-circuiter toute l'amérique du sud pour commercer avec le Nord directement.
La ville est maintenant le port principal de Santiago mais seulement le 3ème plus important du Chili.  Mais elle est devenue la capitale culturelle. Déjà à l'époque de nombreux artistes sont venus pour trouver l'inspiration dans l'écriture comme Pablo Neruda par exemple.
Une ville donc de marins. Une ville également cosmopolite.
Lors du plein essor de la ville, il faut savoir que plusieurs colonies de différents pays sont venus s'installer. Des anglais, allemands, français, belges, polonais...
La colonie allemande a l'idée de créer grâce à un riche américain la première compagnie de pompier du pays. Les premiers pompiers d'amérique latine, c'est au Chili. On en reparle juste après. Mais de ce fait là, il va se créer différentes compagnies de pompiers pour chaque colonie étrangère. Il fallait bien s'organiser pour éteindre les incendies dans les quartiers.
Valparaiso est aussi le lieu où est apparu pour la première fois en Amérique Latine : La poste, l'eau chaude, les églises protestantes.

Et à l'époque les compagnies de pompiers avaient un rôle social très important dans ville . Quand un étranger arrivait dans la ville, il cherchait alors la compagnie de pompiers de son pays et ceux-ci l'aidait à trouver logement, travail, apprentissage de langue. Aujourd'hui, les pompiers sont tous chiliens mais un problème reste majeur dans le pays. Aucun des pompiers n'est rémunéré pour son travail. Ils font tous ça bénévolement et gratuitement. C'est grâce alors aux dons d'autres pays comme l'Allemagne et la France qu'ils peuvent financer le matériel et les véhicules. Vous pouvez trouver un pompier chilien qui travaille avec le T-shirt des pompiers de Marseille. Tous les véhicules sont d'ailleurs français et allemands.

Le tour commence très bien et nous en apprenons énormément déjà sur la ville et sur le pays.

Nous quittons le port et la place pour prendre de la hauteur sur une coline célèbre de la ville, le cerro Alegre.
C'est le quartier le plus branché pour la fête et surtout le quartier où l'on trouve le plus de fresques.
Nous grimpons par les escaliers jusqu'à un premier belvédère au niveau du musée des beaux arts. Il faut dire qu'il fait super beau aujourd'hui, le ciel est bleu et le panorama sur les alentours est superbe. Le guide nous raconte alors pourquoi le quartier s'appelle le Cerro Alegre. Comme son nom l'indique, c'est le lieu de la fête et de la débauche. A l'époque quand les marins rentraient après de longs mois en mer, ils venaient faire la fête dans ce quartier , réputé alors pour ses maisons closes et ses prostitués.
Ce quartier est voisin du Cerro Concepcion, le quartier des églises. Alors il se dit que le samedi les marins étaient au cerro Alegre pour la débauche et le lendemain à la Concepcion pour se faire pardonner de leurs péchets.

Nous profitons également de la vue pour remarquer l'architecture un peu des bâtiments. Le guide nous apprend alors que 3 quartiers sont classés par l'UNESCO pour conserver l'architecture d'antan. Une aubaine pour garder l'authenticité et le charme de la ville mais il y a toujours des mauvais côtés à cela. Nous y reviendrons.

Nous continuons notre tour par l'histoire de la belle demeure qui se trouve être maintenant le musée des beaux arts. Cette maison a la particularité de ressembler un maison autrichienne. Elle a bien été construite par un architecte autrichien à la demande du riche turc. Celui-ci meurt très rapidement et la maison change de propriétaire. Elle devient la demeure d'un croate qui a fait fortune dans le pays. Celui-ci est alors atteint de la Turberculose, très mal soignée à l'époque et surtout au Chili. Il effectua de nombreux voyages en France d'où il rapporta de très nombreux tableaux d'arts. Il mourut également quelques années après laissant cette fois-ci la maison complètement abandonnée.
Elle devient alors un squat prestigieux pour des soirées inoubliables mais la ville décide de la sauver de part son unicité et d'en faire ce fameux musée où l'on peut admirer des toiles du riche croate entre autres.

En remontant les rues, le guide nous raconte l'histoire de quelques fresques marquantes et connues. De nombreux artistes chiliens mais aussi étranger sont venus peindre les murs de la ville.
Il faut savoir que c'est une pratique illégale si elle pratiquait sans accord préalable. C'est-à-dire, qu'elle devient légale si le propriétaire des murs décident de faire peindre son mur. Le graffeur doit alors demander la permission avant ou alors il prend le risque d'une peine d'emprisonnement. La pratique est tout de même tolérée par les autorités locales mais beaucoup de particuliers et d'entreprises font appel aux services des artistes pour peindre leur murs.
Le guide nous apprend d'ailleurs à reconnaître 2/3 artistes connus au style particulier pour nous amuser à les remarquer dans la ville.

Le guide nous parle de l'histoire que raconte une fresque. Elle représente une communauté indigène de pays, les Mapuches. Il faut savoir que les Mapuches sont le seul peuple à avoir résisté à l'invasion des espagnols venus chercher de l'or. Ils n'ont jamais été vaincus. Ils sont à peu près 1,5 millions soit 10% de la population. Les Mapuches vénèrent la Pachamama, la Mère terre. La terre est sacrée pour eux et justement ils font l'actualité en ce moment car le gouvernement a entrepris de vendre des terres de mapuches pour y planter de l'eucalyptus. Arbre qui une fois planté de produit rien d'autres que de l'eucalyptus, tuant toutes les autres espèces. Une honte pour ces adorateurs de la Terre. Une sorte de guerre est en train de se passer en ce moment. La police tue beaucoup de Mapuches et la majorité des Chiliens soutiennent la cause des Mapuches. C'est un vrai débat.

Le tour avance bien et nous avons la surprise de nous arrêter devant un petit bar. C'est l'heure de l'apéro nous dit Juan, notre guide. Une petite dégustation d'un alcool typique du pays, le Pisco sour. Un alcool très sucré, à boire très frais pour l'apéro.

Nous repartons pour arpenter les rues en passant par le passage des artistes, et devant la première église protestante de la ville.
A cause des différentes colonies étrangères qui ont habité ici, beaucoup de rues ont la sonorité anglaises, allemandes ou autres.

Parlons d'autre choses maintenant. Nous savons que le Chili est le pays ayant le plus de séisme au monde. Ce sont aussi les plus novateurs et les plus avancés dans la construction de bâtiments anti-sismiques. Toutes les maisons de la ville sont construites en Terre avec les façades recouvertes de tolles et à l'époque lors de tremblements de terre aucune de ces maisons ne s'écroulaient. Les maisons vacillent mais ne cèdent pas comme avec une maison en béton. Pour l'étanchéité, les habitants de l'époque utilisait la peinture des navires. C'est pour cela que la ville est très colorée.

Le tour se termine donc sur une autre vue de la ville où le guide nous explique les bons plans et les autres endroits à connaître aux alentours. Nous lui donnons un bon pourboir pour toutes les explications.

Nous repartons chacun de notre côté. Nous avons pu discuter beaucoup avec les français. Il y avait des voyageurs de plusieurs mois ou seulement des touristes de passages sur quelques semaines.

Nous laissons tout ce monde pour remonter jusqu'à atteindre l'avenida Alemana. Une avenue connue de la ville pour le fait qu'elle soit plate et qu'elle permette de rejoindre différents endroits et puis surtout pour sa vue sur la ville. Effectivement le fait que nous soyons en hauteur, nous surplombons les différents colines. Nous sommes en fin de journée et le soleil couchant rajoute du charme au décor.

Nous parcourons l'avenue jusqu'à rejoindre notre quartier pour redescendre sur l'auberge. Avant cela, nous nous arrêtons à une petite boulangerie pour acheter des empanadas pour le repas du soir.

Nous nous mettons à table à l'auberge. La journée fut remplie et nous avons beaucoup marché.

Nous allons pas mettre bien longtemps pour nous endormir. Demain, suivant le temps, nous avons l'idée de partir rejoindre l'autre côté de la baie, dans le village de Concon. Des dunes de sable se trouvent au bord de l'eau. Nous les voyons d'ailleurs au loin. Une sorte de dunes du Pyla chilien. En attendant il est l'heure d'aller se coucher. 

Petit marché avant le tour
Place Sotomayor
Début du free tour
Un peu de hauteur
Musée d'art
Premières fresques de qualité
Représentation des mapuches
Mr. Papillon
Casa mentirosa
Toboggan de rue
Pochoir de qualité !
Valpo d'ensemble
Notre guide en pleine explication !
2 artistes en collaboration
L'homme poisson
Camouflage !
Vue de la avenida Alemana
Petit incendie quotidien

Un dimanche à Valparaiso

Dimanche 7 octobre :

Nous avons encore toute la journée aujourd'hui.Nico nous a prévenu avant que l'on parte que la cabane était réservée jusqu'à lundi matin. Nous avons le droit à encore une nuit à Valparaiso.

Le programme va vite être modifiée. Nous nous levons tôt en vue de partir pour Concon mais le temps nous en dissuade fortement. Une brume épaisse est sur toute la baie et la ville. Nous ne voyons guère d'amélioration. Nous décidons de repartir visiter les coins de valparaiso et faire quelques galeries d'ars.

Nous prenons donc le temps de nous poser pour pendre des nouvelles de France.

Nous partons donc pour le midi. Nous allons aller dans une petite rue conseillée la veille où se trouvent beaucoup de petits restaurants de poissons. Nous retournons à la place Sotomayor et nous empruntons la rue. Effectivement beaucoup de restaurants proposent leur services avec les serveurs qui vous sautent dessus pour vous énumérer la carte en un temps record. Les prix sont vraiment intéressants. Nous allons goûter au Ceviche en guise d'entrée suivi d'un Merlu frit. Le menu comprant également un petit aperitivo avec un petit pisco sour.

Nous ressortons pour commencer notre balade.
Nous allons enchainer quelques galeries d'art et notamment celle de notre guide de la veille qui expose ses oeuvres et donne des cours de dessin.

Nous remontons au Cerro Alegre pour arpenter des rues que nous n'avons pas fait lors de la visite. De nouvelles fresques s'offrent à nous et nous prenons le temps de sortir l'appareil photo.

Nous marchons bien en cette journée où le ciel est définitivement gris. Nous allons tout de même nous poser boire un jus de fruit à un petit café branché du quartier, petit rooftop en compagnie d'un chat bien câlin. On fait le point sur nore week-end.

Nous repartons pour terminer notre tour de l'autre côté du Cerro Concepcion avant de rejoindre doucement notre auberge.
Nous avons maintenant l'habitude de prendre les nombreux ascensor pour remonter tranquillement. Ces vieilles machines ont été fabriquées par la colonie anglaise pour acheminer les marchandises et elles sont restées dans le temps et transportent par tout petit groupe les personnes pour remonter dans les collines.
Le nôtre est gratuit pour 5 minutes de remonter mécanique.

Nous revenons dans l'auberge, la soirée qui se profile est tranquille. Demain matin nous retournons dans nos montagnes pour finir le travail. 

Petit ceviche en entrée !
Poisson frais de la pêche
On continue de découvrir d'autres artistes !
Déco d'auberge
Peinture fluorescente
Hommage
Passage artistique !
Inti
Talent !
Parole de chanson
Mur aquatique
Vue du café Alba
De nouveau Anis
Et là c'est qui le Lion ?
Artiste d'escalier !
Homme poisson
Anis
Représentation de la ville
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2 Voyages | 89 Étapes
Valparaíso, Chili
116e jour (05/10/2018)
Étape du voyage
Début du voyage : 12/06/2018
Liste des étapes

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