Le Minnesota est l'État américain le plus au nord, si l'on excepte l'Alaska. En effet, l'extrémité nord-ouest est la seule région des 48 États contigus qui se trouve au nord du 49e parallèle nord.
L'État regroupe plus de 11 000 lacs et 69 000 cours d'eau et rivières.
Source : Wikipédia
Minneapolis, ville la plus peuplée de l'État, constitue mon unique halte dans la région. Pour faire court : cette étape ne me marquera pas particulièrement. De visite durant un vendredi ensoleillé, je n'y ai rien trouvé de particulièrement singulier. J'ai même parfois eu le sentiment de visiter une ville morte, tant les rues et parcs m'ont semblé peu fréquentés. La traversée de l'État m'est également apparue relativement quelconque. Au final, seul un château d'eau à l'architecture très singulière a réellement retenu mon attention. C'est dire !
Malgré
des hivers rudes, j’imagine que la présence de milliers de lacs dans cet État
du Midwest en fait un endroit réellement agréable à vivre. Malheureusement, les
choix de voyages que je fais ne m’ont pas permis de creuser cette facette du
Minnesota et d’en garder une vision peu avantageuse.
Minneapolis marque la fin de la première phase de mon road trip aux USA, une phase où je me suis essentiellement focalisé sur la visite de villes. Alors que dans mes plans initiaux, j'avais consacré une journée pour voyager d'une ville à l'autre, et une journée pour la visite de chacune de ces villes, je me suis rapidement rendu compte que j'avais vu large ! En effet, de Cleveland à Minneapolis, je n'ai jamais guère passé plus de quelques heures par ville. Aucune des huit agglomérations visitées ne m'a particulièrement exalté, émerveillé, au point de décider d'y consacrer d'avantage de temps. Certaines offrent bien des singularités, des lieux et monuments intéressants, mais rien de comparable avec ce que j'avais pu observer sur la côte est.
Par ailleurs, je me suis efforcé de quitter l'autoroute aussi souvent que possible, pour transiter entre deux villes. Il est en effet bien difficile de prendre réellement contact avec un État sans découvrir ses campagnes, ses petites villes et villages. Néanmoins, je m'heurte souvent à une autre réalité : emprunter les chemins de traverse est plus onéreux qu'emprunter les autoroutes (plus lent aussi, mais j'ai le luxe de faire du temps le cadet de mes soucis). J'ai initialement estimé à environ 1 500 EUR le coût rien qu'en essence de ce périple aux États-Unis. Cette estimation se base sur des déplacements empruntant les grands axes routiers. En évitant les autoroutes, je pense rallonger les distances d'environ 20/25 % et augmenter ma consommation d'à-peu-près autant. Difficile donc d'en faire totalement l'impasse.
« Les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même. On ouvre les atlas, on rêve sur les cartes. On répète les noms magnifiques des villes inconnues… »
– Joseph Kessel