Aujourd'hui je quitte la ville de la Paz, direction la jungle amazonienne et la ville de Rurrenabaque. Mais tout ne se passe pas comme prévu ...
Aujourd'hui, je quitte la Paz pour la ville de Rurrenabaque, porte d'entrée de la jungle Amazonienne Bolivienne. Pour m'y rendre j'ai deux options:
La première, plutôt dangereuse, est de prendre le bus pendant 20h, le long de la Route de la Mort. Un trajet où il y des accidents tous les ans.
La seconde option est prendre l'avion. Un petit coucou qui survol les Andes avant d'atterrir dans la jungle. Comptez 40 minutes de vol. C'est l'option la plus safe, mais les vols sont souvent complets et très demandés.
J'ai donc réservé un vol pour aujourd'hui, prévu à 16h35. Je me lève donc tranquillement vers 11h, prépare mes affaires, déjeune et dis au revoir à Pirmin. Il continue sa route vers Santiago.
À 13h je fais mon check-out et prends mon taxi pour l'aéroport de La Paz, situé à quelques kilomètres du centre ville, à plus de 4000m d'altitude. Il me faudra 30 minutes pour y arriver. Comme je suis en avance je m'avance vers le guichet pour faire mon check-in. Et là c'est le drame !
L'hôtesse vient me voir en me disant que mon billet était réservé pour le 21 mai et non pour le 21 avril ... Quel boulet. Comme il n'y a que deux vols par jours (un le matin et un le soir), et que demain je pars pour 3 jours en excursion dans la jungle, je dois absolument monter dans cet avion. L'hôtesse me propose donc gentiment de revenir au guichet à 16h. S'il y a de la place je peux embarquer, dans le cas contraire je devrais modifier tout mon planning et surement annuler mes excurisons ... je croise les doigts.
16h10, l’hotesse me fais signe de la tête que je ne partirais pas aujourd’hui. Je m’avance vers elle et lui demande s’il est possible de modifier mon billet à demain matin première heure. Un peu dépité je préviens le tour opérateur que je ne pourrais malheureusement pas pouvoir faire l’excursion. Il me propose de me récupérer le lendemain à l’aéroport pour que je puisse profiter du tours quand même. C’est avec un grand sourire que je sors de l’aéroport prendre un taxi, direction Loki pour (encore) une sacrée soirée
