Route pour Copan

Publiée le 06/05/2019
Longue journée de transit

Nous sommes debout avant le lever du soleil. La nuit a été courte. Ponctuée par les bourrasques et les éclairs. Livinsgton est encore endormie quand nous partons, sac à dos pour le port. Nous embarquons à bord de la pirogue avec une dizaine d'autres personnes. Hommes, femmes, enfants à destination de la ville portuaire de Puerto Barios, de l'autre côté de la baie. Une bonne demi heure de traversée pas forcément très rassurante vue la houle. En guise de gilets de sauvetage, on nous distribue de grandes bâches sous lesquelles on est sensé se protéger des embruns.

Embarqués dans la lancha

Finalement, le voyage se passe sans encombres. Malgré les à coups du bateau sur les vagues, nous assistons au lever du soleil. Une énorme boule rouge qui sort sur l'horizon, au milieu des barcasses de pêche qui terminent leur nuit. Encore une fois, l'instant est magique. A peine posés le pieds sur le quai du port qu'un homme nous propose le transport vers la gare centrale de bus. Nous devons rejoindre Chiquemula puis El Florida, passer la frontière et enfin Copan au Honduras. Nous avons notre réservations d'hôtel. Pour le reste on commence à connaître. Un grand sourire, un peu d'Espagnol et rester cool.


Dans la lancha au lever du jour

On saute donc à plusieurs dans un mini van, sacs chargés sur le toit. Au bout de 2 km le chauffeur s'arrête en plein boulevard et nous dit de prendre le bus que nous venons de croiser. En pleine rue on change les sacs de bus et go dans l'autre sens. 5 heures après nous sommes à Chiquemula. Encore une fois pas le temps de se poser que nos sacs sont déjà passés au bus suivant. Il nous faudra 2 heures pour faites les 20km. Ponctués de détours dans tous les villages et hameaux de collines avoisinantes. On se rend compte combien ce moyen de transport est essentiel pour les populations locales. Ca monte, ca descend. Bien sur, aucun occidental dans ces moyens de transport rustiques, sans clim mais au plus prêt de la réalité et du quotidien du peuple latino. Le passage de la frontière Hondurienne est une formalité. Tampon sur le passeport, empreinte et photo. On note scrupuleusement notre durée de séjour et notre lieu de résidence. De nouveau on saute dans un Collectivo. 20 lempiras pour 15 km, ca fait 80 cents … Après 10 heures de bus, nous sommes à Copan. Nous trouvons sans peine l'auberge. L'hôstal Berakha.


So we jump to several in a mini van, bags loaded on the roof. After 2 km the driver stops in the middle of the Boulevard and tells us to take the bus that we have just crossed. In the middle of the street we change the bus bags and go the other way. 5 hours after we are in Chiquemula. Again no time to wonder that our bags have already passed to the next bus. It will take us two hours to do the 20km. Punctuated by detours in all the villages and hamlets of hillsSurrounding. We realize how essential this means of transport is for local people. It goes up, it goes down. Of course, no Westerner in these rustic means of transport, without air conditioning but at the most ready of the reality and the daily life of the Latino people. The crossing of the Honduran border is a formality. Stamp on Passport, imprint and photo. We scrupulously note our length of stay and our place of residence. Again we jump into a Collectivo. 20 lempiras for 15 km, it's 80 cents... After 10 hours of bus, we are in Copan. We find the hostel without difficulty. The Berakha hospital

Billet du Honduras
Notre hôtel

. Il est 16 heures, nous allons prendre notre premier repas de la journée et gouter la bière locale, la salsa vida. Dans un petit patio tout en verdure, des enfants pataugent dans une mini piscine, l'endroit respire la tranquillité. On est loin du pays à feu et à sang dont on entend parler mais Copan, avec ses rues pavées et sa place centrale impeccable reste sans doute un cas à part. Le village est coloré et vivant. Par habitude, nous saluons les gens que nous croisons. La culture maya à disparue au profit d'influences plus espagnoles. Plus d'habits traditionnels pour les femmes. Seuls les hommes portent le chapeau de cuire blanc la chemise et les bottes pointues en cuire. Nous déambulons dans les rues. De nombreuses échoppes de souvenirs, des restaurants et des hôtels. Copan profite de la manne touristique qu'apporte de site archéologique. Pour autant, la ville a gardé son identité et la population y est essentiellement rurale. Une laiterie transforme le lait d'une quarantaine d'éleveurs de vaches en beurre et fromage écoulé sur tout les restaurants du coin. On y aura droit à chaque repas. Un bon exemple de circuit court. Des pickup se postent au bord des routes, il sont chargés de mangues que l'on achète au cou du camion.

Notre premier repas
Village de Copan
Fromagerie locale
Sculptures entrée d'une rue
Marchand de glace
1 commentaire

Anna

Annabaty

Plus "physique" que celle du boulot cette vie là !!!!!je suppose qu'il y a de belles siestes derrière ?

  • il y a 5 ans
2 Voyages | 354 Étapes
Copán, Honduras
38e jour (01/05/2019)
Étape du voyage
Début du voyage : 25/03/2019
Liste des étapes

Partagez sur les réseaux sociaux