Paracas

Publiée le 22/11/2019
On part direction le désert.

Paracas, Pérou

De bon matin, nous prenons le bus pour Paracas. Pour allons tester la compagnie Cruz del Sur dont on nous a dit le plus grand bien. Confortable et sûre, les bus sont chargés á 99% de touristes. La sortie de la capitale demande du temps. A l'heure de l'embauche, c'est une marée de véhicules qui se jette à l'assaut de la cité. Les faubourgs sont nettement moins reluisants que le centre où  les quartiers branchés. Les Barrios de la périphérie sont un amoncellement de briques assemblés en formes hétéroclites. A cette endroit s'affrontent la ville et le désert. Les constructions sortent du sables qui n'a de cesse de vouloir les engloutir de nouveau. D'un côté l'océan, de l'autre les dunes. La route est une bande droite à l'infinie, fendant la poussière d'un désert qui s'arrête loin au sud, à l'Atacama. Ici, la vie s'accroche au moindre rocher. Le plus petit cours d'eau, bien qu'à sec, fait figure d'oasis.


Paracas, Peru

Early in the morning, we take the bus to Paracas. To test the company Cruz del Sur which we have been told the greatest good. Comfortable and safe, buses are loaded with 99% tourists. It takes time to leave the capital. At the time of hiring, a tide of vehicles is taking on the city. The suburbs are much less shiny than the centre where the trendy neighborhoods. The Barrios of the periphery are a pile of bricks assembled in heterogeneous shapes. The city and the desert clash here. The buildings come out of the sands that never ceases to want to swallow them again. On one side the ocean, on the other the dunes. The road is a straight strip to infinity, splitting the dust of a desert that stops far to the south, at the Atacama. Here, life clings to the slightest rock. The smallest stream, although dry, is an oasis.

Malgré les apparences, la terre y est fertile et l'agriculture intensive. D'immenses champs d'oignons, de patates, d'asperges, des poulaillers en plein cagnard, approvisionnent H 24, une capitale sans cesse en demande. Mais d'où vient toute cette eau? Les civilisations pré colombiennes semblaient en avoir une parfaite maîtrise. 


Despite appearances, the land is fertile and agriculture intensive. Huge fields of onions, potatoes, asparagus, chicken coops in the middle of the cagnard, supply H 24, a capital constantly in demand. But where does all this water come from? Pre-Columbian civilizations seemed to have perfect mastery of it. 

A Paracas, nous posons nos sacs à l'Ichtus hostal puis nous filons direct au parc national qui englobe toute la presqu'île. Nous pensions parcourir le parc à vélo mais la chaleur, le vent et les distances nous en ont dissuadé. Nous avons négocié avec un guide chauffeur ainsi que la sortie du lendemain pour 45 sols. Avec Juan Carlos nous partons pour l'après midi. Nos premiers vrais pas dans le désert. Ici pas un arbre, pas une herbe. Les conditions extrêmes ont façonné un paysage minéral. Sur une croûte de sel, les sables ocres et gris contrastent avec les bleus du ciel et de la mer.

In Paracas, we put our bags at the Ichtus hostal and then head straight to the national park which encompasses the whole peninsula. We thought we would cycle through the park, but the heat, wind and distances deterred us. We negotiated with a driver guide as well as the next day's exit for 45 floors. With Juan Carlos we leave for the afternoon. Our first real steps in the desert. Here not a tree, not a grass. Extreme conditions have shaped a mineral landscape. On a crust of salt, the ochre and grey sands contrast with the blues of the sky and the sea.

La baie de Paracas accueille d'immenses colonies d'oiseaux dont les flamants du Chili. Nous naviguons de Collines en collines. Découvrant à chaque fois un paysage plus grandiose que le précédent.

Paracas Bay is home to huge colonies of birds, including Chilean flamingos. We sail from Hills to Hills. Each time discovering a landscape more grandiose than the previous one.

Au loin la péninsule interdite aux hommes, à gauche, la plage et le falaises rouges qui mènent au petit port de playa lagunilla posé là, au bout du monde.


In the distance the peninsula forbidden to men, on the left, the beach and the red cliffs that lead to the small port of playa lagunilla laid there, at the end of the world.

Nous rentrons pour le coucher du soleil sur le port de Paracas. L'heure de déguster un Pisco sour, le cocktail local et une assiette de fruits de mer dans l'une des innombrables gargottes.


We return for sunset over the port of Paracas. Time to enjoy a Pisco sour, the local cocktail and a plate of seafood in one of the countless gargoyles.

Il est proposé de faire la visite du parc national à  vélo, environ 25km. Il faut juste prendre en compte qu'il y fait très très chaud. Qu'il y a presque toujours du vent. Que le terrain n'est pas plat. Et qu une grosse partie du parcours c est de la piste. 

Nous avons pas fait ce choix là, et vu les souffrances des personnes à vélo, que nous avons croisées, aucun regret.

1 commentaire

Papyjeanclaude85

Si j'ai bien compris, vous avez pris le désert avant l'apéro ! . . .

  • il y a 4 ans
2 Voyages | 354 Étapes
Paracas, Pérou
233e jour (12/11/2019)
Étape du voyage
Début du voyage : 25/03/2019
Liste des étapes

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